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Critiques de Ron McLarty (36)
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

J'ai rêvé de courir longtemps

Bordel je suis aigri en ce moment, Je n'arrive plus à être un peu drôle, léger, enculé de la langue française, je reste là à chouiner sur mon sort de trentenaire, au lieu de siroter quelques blagues à rire déployé… qu'est ce que c'est que c'est que cette manie se flageoler la tronche à coups de misères futiles dont tout le monde se branle sauf moi ?



Je me dis : « va courir tes kilos en moins »… Mais l'autre jour j'ai tellement forcé sur la foulée que je suis mis un coup à la motivation de recommencer très prochainement, crachant de milles toux quelques clopes passées par là pour me redonner un coup de cancer au moral… Et puis faut avouer que mon canapé a des arguments bien plus convaincants pour que je m'étale comme une petite chose somnolente…



Ouais ça m'arrive de courir, pour évacuer un peu, avec la musique dans les oreilles pour m'occuper l'ennui avant que l'endorphine ne fasse son petit effet, je suis là tout seul au milieu des champs de betteraves, à trottiner sur cette vie qui m'échappe depuis quelques mois…



Du coup j'ai envie de me monter un petit scénario dans la tête, genre le gars, il gagne le prix Goncourt, pas de demi mesure, quand je me filme un fantasme, j'y vais sans modestie, sans retenue, je me lâche la bite au vent souvent, mais là il n'était point question de montrer mon zizi en pleine course, en pleine rue, les gens n'y comprendraient rein, enfermés tout qu'ils sont dans leur pudeur, et la police non plus j'imagine, difficile d'expliquer :



- Voyez-vous monsieur l'agent pour le bien de mon esprit en pleure, j'ai besoin de me fantasmer un petit peu la libido voyez-vous ?

- En sortant votre bite dans la rue

- le grand air lui donne bonne mine

- Et la garde à vue ?

- Connait pas, mais elle peut vous faire le garde à vous…



Non il ne serait point raisonnable de « sexy bitionné », du coup je me suis imaginé humblement gagner le prix Goncourt, grâce à mon livre qui s'intitulerait :



« Suce-moi la bite salope »



Enfin j'étais hésitant, je me disais que peut-être ça allait être compliqué avec un titre pareil de gagner l'estime de l'élite littéraire, alors j'ai voté avec moi-même pour :



« Je t'aime encore »



Putain rien que le titre et j'ai versé une petite larme de génie, le contenu au combien bandant me donnerait mon ticket d'entrée pour des émissions à la con ou je pourrais rencontrer des petits nanas toutes mignonnes… et là j'avais décidé que ce serait « Louise Bourgoin », allez savoir pourquoi j'ai choisi cette beauté délicieuse ?



Bien sur elle tomberait folle de désir pour moi au premier regard, j'aurais la répartie d'un enfoiré au coeur tendre, la timidité d'un Desproges, et la verve d'un Bukowski bien grammé, j'inventerai le buz romantique, balançant quelques bonnes réparties bien dégueulasses aux guignols politiques invités à se rendre ridicule, et alors dans un moment de démagogie, Je me lèverai de mon siège, les gens présents braqueraient leur curiosité sur moi et j'irai dans un élan d'égo embrasser la belle Louise qui conquise par tant d'originalité, me rendrait mon baiser au gout d'insouciance, les applaudissements seraient à la mesure de mon audace…



Alors je serai interviewé de milles louanges, gêné par cette modestie qui me caractérise fort bien vous en conviendrez et à la fin, je raccompagnerais La belle au gout de bombasse dans ma demeure…



Nous serions remplis d'un désir purement animal, ma langue frétillerait d'impatience, mes doigts chatouilleraient la luxure de folies lubriques, jusqu'à l'orgasme de nos deux corps affolés de plaisirs charnels…Elle poserait sa tête sur mon torse, me dirait que je suis si différent, qu'elle n'avait jamais ressenti ça auparavant…



Voilà pourquoi j'ai rêvé de courir longtemps, pour gagner le prix Goncourt et me taper Louise…



A plus les copains

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J'ai rêvé de courir longtemps

À vélo de Rhode Island jusqu'à Los Angeles, nous suivons le long voyage de cet homme au fil des paysages, de ses rencontres aimables ou désagréables, sous la pluie, le froid ou le soleil.

Coups de pédale qui font défiler les souvenirs, pour comprendre ce qui le faisait courir, ce qui l'a fait déraper, en se vautrant dans cette vie minable d'obèse alcoolique et dépressif.



« Lire, c'est un peu comme pédaler. Une fois qu'on s'y est remis, ça va tout seul. Mais au début, les phrases s'entortillent dans la tête. »

Il pédale, il lit, il délivre des morceaux de son histoire ici et là, lorsqu'on ne lui ferme pas la porte en le prenant pour un gros lard et un clochard, pour que les mots ne s'entortillent plus dans sa tête, pour ne plus fuir sa vie.



Une écriture déchirante, solide, honnête, sans fantaisie, qui tranche dans le vif des sentiments, sans faire de cadeaux, avec un humour plein de tendresse. Pas de héros, mais un homme avec ses faiblesses, tellement perdu et vide, malgré la nourriture ingurgitée, qu'il n'hésite pas à enfourcher son vélo, sans aucune préparation, sans bagages, sans peur des rencontres et du regard méfiant qu'on portera sur lui, tout au long de son périple. Il n'a rien à perdre, et il pourrait même finir par se trouver…



Traverser les États-Unis, à coups de pédale, à coups de chagrin, de solitude et de peur parfois, pour ne plus fuir sa vie, ne plus être rien, pour s'alléger aussi.



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J'ai rêvé de courir longtemps

Pas une histoire de course à pied, mais une quête de soi à vélo et une grande histoire d’amour.



Un Américain obèse et alcoolique perd son père et sa mère dans un accident d’auto. Il découvre aussi que son unique sœur est décédée. Sans intentions précises, il fait un tour sur son vieux vélo. Un enchaînement de circonstances transformera cette randonnée en un long périple à travers les États-Unis, un voyage qui lui permettra de se retrouver, sous la graisse accumulée par des années de beuverie et de mauvaise alimentation.



Un roman à plusieurs facettes, un texte qui coule et se déroule aisément, comme les kilomètres d’asphalte parcourus par le héros qui vit cependant des aventures rocambolesques : happé par un véhicule, battu, blessé par balle, volé et presque mort de froid.



On y rencontre de nombreux personnages et beaucoup de bons sentiments : un pasteur généreux, un mourant, un camionneur, réparateur de vélo, des familles et des amoureux…



On y parle des difficultés de la vie et des moyens d’y faire face : la fragilité de l’existence et les deuils inévitables; les cicatrices de la guerre; la folie et le poids qu’elle représente pour les familles, pour les proches; la solitude du fauteuil roulant et de la conquête de l’autonomie; les rêves englués dans la routine, la bouffe et l’alcool qui anesthésient les émotions.



On y parcourt les paysages et les grands espaces américains, des collines verdoyantes et des rivières poissonneuses, des montagnes et des déserts.



Un roman dont j’ai beaucoup apprécié le regard sur la maladie mentale, mais qui a peut-être un peu trop de « tout » pour plaire à tous…

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J'ai rêvé de courir longtemps

Un jour de 1990, Smithy Ide, 43 ans, 1m83 et 140kg n'est pas au meilleur de sa forme: boire des bières, des vodkas orange et pêcher à la ligne sont au quotidien ses seules occupations.

C'est donc ivre, au bord d'une rivière, qu'il apprend le décès de ses parents et quelques heures plus tard, toujours ivre, la disparition de sa soeur Bethany.



Ces drames auraient dû l'enfoncer davantage, si cela était possible, mais celui qui se surnomme lui-même "Gros Lard" prend son vélo poussiéreux et se retrouve à "manger la route" du Rhode Island dans la direction de l'Ouest. L'épopée peut commencer.



Stephen King a dit en 2004: "C'est le meilleur roman de l'année".

Comme cet illustre avis n'est pas négligeable, que les Etats-Unis et sa beauté fatale sont au coeur du récit et qu'enfin les histoires d'antihéros suscitent en général de l'empathie, je me suis laisser emporté par ce récit.



Style impeccable mais flash back trop fréquents. Cette astuce d'écrivain, pour dynamiser la lecture, même si elle la complète, sera ma seule réserve.



Ce roman de MacLarty fait sentir le souffle de l'aventure.

Avec ce livre, le prochain achat sera peut-être un vélo?





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J'ai rêvé de courir longtemps

lu en 2007, vu la critique d'un de mes amigos babelios, j'ai comme l'impression que j'ai mal jugé....Peut être qu'il va falloir le relire un de ces quatres !? (quatre quoi d'ailleurs !!!!!?)



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J'ai rêvé de courir longtemps

Providence, Rhode Island, années 90.

Smithy a passé la quarantaine, passé le seuil de l’alcoolisme et passé les 140 kilos. Il a été un jeune sportif plein de promesses, fan de course à pied et de cyclisme, mais charrie le poids de ses souvenirs du Vietnam et de sa sœur, malade psychique. Lorsque ses parents décèdent, il part pour une quête existentielle sur le vieux vélo de son enfance…

J’ai aimé ce beau roman et le personnage touchant de Smithy, le narrateur.

Les chapitres alternent entre son présent à vélo, et son adolescence dont il doit en quelque sorte se débarrasser pour commencer à vivre.

On est réellement plongé dans l’ambiance des années 60 aux États-Unis, dans une famille ouvrière qui aime le base-ball et la pêche au lancer, dans une époque glorieuse soudain brisée par la maladie de la sœur aînée, et par l’armée pour Smithy.

C’est joliment écrit, l’humour n’est pas absent malgré le tragique de l’histoire et j’ai eu plaisir à découvrir les belles personnes rencontrées par Smithy dans sa quête.

Traduit non sans quelques bugs par Valérie Malfoy.

Challenge USA : un livre, un État (Rhode Island)
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J'ai rêvé de courir longtemps

Étrange mélange de tendresse et de mièvrerie, d'émotions vraies et de bons sentiments made in USA. Ce road movie à bicyclette se déguste comme une barbe à papa.

Ça sent bon, c'est joli, mais ça colle un peu beaucoup aux doigts, c'est trop sucré et on a l'impression d'avoir mangé du vide...

Puis malgré tout, au final ça a un chtit parfum de reviens y, à cause des sensations bizarres et nostalgiques que ça vous procure.



Allez donc vous faire une idée avec ça !
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J'ai rêvé de courir longtemps

Ce livre, il nous donne envie de bouger, de prendre son vélo, de prendre un sac de sport, de sortir de chez soi ou faire une pause au boulot à l'extérieur pour une fois. Et prendre une bonne dose d'air frais. Simplement profiter de ce moment là, vital quotidien et tellement important. De profiter de l'instant présent.



Smithy est un homme solitaire. C'est un homme qui a eu une vie difficile. Un parcours brisé par sa sœur, malade et mentalement instable. Ses parents obnubilée par sa sœur. Et lui qui cherche sa place, autant dans l'enfance que dans sa vie adulte. Il va se venger sur la nourriture, la boisson, la cigarette. Il devient obèse et se retrouve isolé de plus en plus tant par les pertes que par sa volonté de couper les ponts...



Et il prend sa bicyclette et parcours les États-Unis d'est en ouest... Une belle épopée, de belles rencontres, des galères, des blessures, les caprices de la météo, des lectures pour accompagner le voyage... Le roman aborde des sujets divers et variés, sur le deuil, la maladie, la famille, la guerre, tout en nous promenant entre rivières, montagnes, déserts et continuité de champs à perte de vue...
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J'ai rêvé de courir longtemps

Ce livre nous raconte une histoire fabuleuse sur la recherche de soi et la compréhension des autres. Il m'a incité à faire des pauses et à réfléchir sur ma vie, mes envies, les êtres qui me sont chers… Faire le point quoi.





C'est un roman émouvant mais jamais larmoyant.

Smithy, le personnage principal, ainsi que toutes les personnes qu'il va rencontrer durant ce roman, sont très attachants. Les imprévus et les rencontres qui jalonnent son périple lui permettent un cheminement intellectuel indispensable pour se reconstruire et ouvrir enfin les yeux.



Les paysages sont si bien décrits, que je n'ai eu aucun mal à m'imaginer me promenant au côté de Smithy.





Ce roman est pour moi une belle découverte et je remercie Patch, mon jumeau virtuel, car c'est lui qui m'a donné envie de lire cette belle histoire.





Et pour finir, voici le passage qui, à mon avis, représente le mieux ce récit :

"Dans la vis on se heurte les une aux autres, et ce qui fait la différence,

c'est la façon dont on rebondit.

On ne peut vivre dans le soucis de l'opinion d'autrui".
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J'ai rêvé de courir longtemps

Ce fut un joli coup de coeur. En lisant le résumé, on aurait pu s'attendre à une histoire extrêmement triste, et en effet, c'est mon d'être joyeux. Mais moi qui ai la larme facile, j'ai trouvé que ce roman faisait plus ressortir l'espoir que la tristesse.

Smithy Ide nous raconte son histoire. On alterne entre les épisodes de sa quête et ses souvenirs. Au travers de ses souvenirs, on voit que la vie ne lui a pas fait de cadeaux entre la guerre du Vietnam et sa soeur malade. Pendant son périple en vélo à travers les Etats-Unis, il rencontre beaucoup de monde, qui lui font comprendre que malgré sa solitude, il n'est pas le seul à souffrir, et que la vie continue. Alors il pédale vers le bonheur en espérant l'atteindre un jour. La fin n'est pas une surprise, mais j'aurais été déçue s'il en avait été autrement.

En résumé, une très bonne lecture que j'ai pris plaisir à faire durer, que j'ai savouré.
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Retour à Providence

Ayant adoré son précédent livre ,j'ai acheté ce second roman les yeux fermés et je ne le regrette pas !

Certes l'histoire met beaucoup de temps à s'installer et on peut trouver ça long avant que ça décolle . Mais ces longueurs ont un sens ,l'auteur veut nous faire partager l'adolescence du héros pour mieux nous faire comprendre ses sentiments lorsqu'il revient sur les lieux de son enfance . Et puis ses retours en arrière vont nous conduire à la résolution du mystère du livre : qui a tiré sur son amie d'enfance lorsqu'ils étaient enfants?



Je conseille donc d'aller jusqu'au bout de la lecture car même si il est pour moi moins bien que "j'ai rêvé de courir longtemps" , c'est un livre dont je me souviens 4 ans après (ce qui est loin d'être toujours le cas !!) , un livre sur l'amitié ,la trahison et l'amour. Un beau livre !
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J'ai rêvé de courir longtemps

La vie malheureuse de Smithy Ide, une quarantaine d'années, obèse et solitaire, bascule le jour où il perd ses parents dans un accident de voiture et qu'il apprend la mort de sa sœur, disparue depuis longtemps.



Smithy se retrouve alors encore plus seul et décide d'aller veiller le corps de sa sœur à Los Angeles. Sur un coup de tête, il quitte tout, l'état de Rhode Island, son appartement, son boulot et se lance absurdement sans aucun matériel avec son petit vélo d'adolescent pour une longue virée rocambolesque jusqu'à Los Angeles.



Peu à peu, son état d'esprit et son corps se transforment, il redécouvre la beauté de la nature, de l'effort physique et le plaisir des rencontres.

Le récit oscille entre les étapes du voyage et les éléments de la vie de Smithy : son enfance, sa relation avec ses parents et surtout sa sœur, souffrant de problèmes psychologiques, qu'il aimait passionnément.



Un beau roman qu'il est difficile de lâcher tant le récit est bien rythmé et tant les personnages deviennent attachants. Une belle découverte.



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J'ai rêvé de courir longtemps

Il est à ce jour mon livre préféré et j'ai hâte de le relire. C'est vrai qu'il y a un peu de forrest gump ,c'est une aventure touchante et pleine de surprise ! Je le recommande vivement ,il est dur de ne pas s'attacher aux personnages !
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J'ai rêvé de courir longtemps

Je me suis lancée dans cette histoire qui, par la quatrième de couverture, avait l’air peu commune. J’avais quand même le sentiment que c’était du « déjà-vu » avec le film « Une Histoire Vraie » de David Lynch. Au final, l’idée de base ressemble au film, mais l’histoire est propre à l’auteur.



Je pensais tout de même avoir du mal à entrer dans l’histoire, mais honnêtement… Je n’ai pas pu résister à mon envie de toujours savoir la suite, car l’auteur commence son roman avec l’annonce de l’accident de ses parents. Une bonne entrée en matière pour happer le lecteur… Et très rapidement toutes mes craintes ont été effacées. Je me suis prise d’affection pour cet homme qui se qualifie comme un être obèse, idiot et alcoolique. J’avais une certaine pitié pour cet homme assisté par ses parents, qui se retrouve tout à coup orphelin, devant se gérer seul à… 43 ans… Et là on apprend que sa sœur, une fille ayant une maladie à tendance suicidaire, ayant disparu il y a quelques années, a été retrouvée morte de froid et qu’elle repose à la morgue de Los Angeles. Il ne mettra pas longtemps à se rendre compte qu’il n’a plus qu’une chose à faire, et ce fut même instinctif pour lui : enfourcher son vélo et partir de Rhode Island pour rejoindre sa sœur…

Et là nous partons pour une aventure où les sentiments fusent. Smithy, notre héros, déborde d’amour, de confusion, de tristesse, de maladresse, et il va nous faire vivre ce voyage à son rythme. Il réussira à aller au-delà de ses craintes et, sans s’en rendre compte, réussira à perdre le poids et les mauvaises habitudes concernant la nourriture et la boisson qu’il voulait, mais qu’il n’avait jamais eu la force d’affronter.

L’auteur fait des va-et-vient entre l’avancée de Smithy et des retours en arrière, sur le passé de sa sœur la plupart du temps. Cela nous permet de mieux cerner les soucis qu’ils ont eu plus jeunes, et de comprendre la personnalité de Bethany.



Que j’ai aimé cette histoire ! Smithy m’a profondément touchée, c’est un homme simple, avec des sentiments aussi simples, et que l’on a envie d’aider ! Bethany, sa sœur, est une personne pleine de détresse, et elle m’a fendu le cœur à plusieurs reprises. J’ai même eu la larme à l’œil quand elle lui dit qu’elle veut mourir… Quant à Norma, la voisine amoureuse de Smithy, c’est un petit bijou de femme, comme tous les hommes bons devraient avoir. Ils se sont bien trouvés ces deux-là !



J’ai terminé ma lecture à regret. J’étais pressée de connaître la fin mais quand je voyais les dernières pages défiler, je rebroussais chemin pour être sûre de n’avoir rien sauté. Stephen King a bien eu raison de plébisciter cette œuvre autant qu’il a été dit aux USA. Car Ron McLarty a réalisé un bien bon roman, plein de sentiments, et très juste. Chapeau.

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Retour à Providence

J'abandonne ce livre. Je n'aime pas de trop. Ca ne m'emballe pas du tout. C'est trop lent. Rien ne se passe que le retour de Jono Riley, acteur raté et barman dans la petite ville de son enfance. Pas passionnant du tout.
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J'ai rêvé de courir longtemps

Un énorme coup de coeur pour ce livre, dévoré en 3 jours. Je l'ai refermé toute chamboulée tellement l'histoire de Smithy m'a touché.

Il réapprend à vivre, repart de zéro avec sa bicyclette et tout au long de son périple je me suis demandée comment allait il arriver au bout de son voyage, trouverait il ce qu'il cherche, une vie meilleure ?

Les flash back sont très intéressants et aident à comprendre comment Smithy en est arriver à mettre sa vie de côté.

Un roman qui m'a énormément plu et touché, à lire absolument !
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J'ai rêvé de courir longtemps

c'est l'histoire d'un mec qui part en vélo, avec des bananes et des sandwichs au thon. un road trip décalé, des personnages attachants. laissez vous guider
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J'ai rêvé de courir longtemps

Smithy, alcoolique, seul, obese, perd un jour ses parents dans un accident de voiture. En rangeant leurs affaires, il tombe sur un courrier indiquant que sa soeur, schizophrene ayant fugué une vingtaine d'année plus tot, a ete retrouvée morte à l'autre bout du pays. Sur un coup de tete, il attrape le velo de son enfance, et se met a pedaler. Commence alors un voyage initiatique où Smithy, au fil des rencontres, reflechit a comment il en est arriver la, et devient celui qu.il aurait du etre.

Un magnifique roman, qui donne espoir en l'etre humain, et montre que les difficultes de la vie ne doivent pas devenir une fatalité.
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J'ai rêvé de courir longtemps

Je me suis laissé influencer par les critiques qui étaient toutes élogieuses voire très élogieuses... il est vrai que ce récit est plein de tendresse et, bien qu'un peu fatiguée et lassée de cette ballade cycliste interminable, je n'ai pas regrettée de m'être laissée emporter jusque la fin. Celle-ci est très émouvante et donne du sens au reste.

C'est le parcours douloureux de Smithy, du deuil de ses parents au deuil de sa soeur, mais aussi de sa vie, un parcours qui lui permettra de renaitre.

A lire !

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J'ai rêvé de courir longtemps

Jolie histoire,sucrée et agréable, parfaite pour se détendre et rêver.



Il y a toutefois quelques faiblesses dans l'écriture -des moments où les mots s'accrochent- mais surtout dans le scénario : bizarrement, dès que le narrateur a besoin de changer de fringues, il se fait renverser et/ou tabasser et fini à l'hosto.



Hormis ces deux points faibles, je trouve l'histoire plutôt bien construite. Le narrateur évolue tout au long de l'histoire et je trouve que c'est assez bien amenant. Ses relations avec les autres changent progressivement par exemple au fil des rencontres.
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