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Citations de Ronen Bergman (149)


Shalom était le chef du Shin Bet, à ce poste depuis quatre ans. Fils de Juifs autrichiens qui avaient fui les nazis, il avait intégré la milice clandestine du Palmach à dix-huit ans. Après l’instauration de l’État, il avait rejoint l’unité opérationnelle du Shin Bet. Au début des années 1960, il collabora avec Yitzhak Shamir, alors chef de l’unité des assassinats ciblés du Mossad.
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Comme l'a dit Napoléon, "ce ne sont pas les légions romaines qui ont franchi le Rubicon, mais César". (Ariel Sharon)
Sharon était un meneur de jeu, et il a mené la guerre contre le terrorisme
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Ceux qui font souffrir les Juifs font ensuite souffrir d'autres peuples ; c'est ce qui s'est passé avec Hitler, et c'est aussi ce qui se passe avec les terroristes arabes (Golda Meir)
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De l'Holocauste, les nouveaux Juifs de Palestine avaient retenu plusieurs leçons : le peuple juif serait toujours menacé de destruction, les juifs ne pouvaient compter sur les autres pour se protéger, et le seul moyen d'y parvenir était de fonder un État indépendant. Un peuple vivant avec ce sentiment d'un danger permanent d'anéantissement prendra toutes les mesures possibles, si extrême soient-elles, en vue d'assurer sa sécurité, et ne respectera les lois et est règlements "internationaux" (orthographe rectifiée) qu'à lamarge, voire même pas du tout.
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Dubaï était l’endroit le plus commode pour l’éliminer. Les autres régions où il passait du temps – Téhéran, Damas, le Soudan et la Chine – étaient dotées de services secrets efficaces et posaient bien plus de problèmes à une équipe action du Mossad.
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L’assistant appela le bureau du doyen de l’université pour lui faire savoir que Makadmeh arriverait sous peu et qu’il comptait retrouver ses étudiants dans la salle de cours. « Malgré le risque qui pèse sur sa vie », ajouta l’assistant
Makadmeh, l’assistant et les gardes du corps parcoururent trois cents mètres dans Al-Jalaa Street avant que quatre missiles Hellfire tirés de deux hélicoptères Apache ne détruisent le véhicule.
Ce furent les quatre premières victimes (avec un petit enfant qui jouait à proximité) de l’opération Cueillette des Anémones, approuvée par Sharon et son cabinet de sécurité
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Ils ordonnèrent à l’Armée de défense d’Israël et aux branches du renseignement de préparer l’opération Eaux Profondes : une attaque aérienne de grande envergure, appuyée par des commandos, en plein cœur de l’Iran. Quelque deux milliards de dollars furent dépensés en préparatifs de l’attaque.
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Le plan d’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh avait été approuvé quatre jours plus tôt, le 15 janvier, au cours d’une réunion convoquée à la hâte dans la vaste salle de conférence située à côté du bureau de Meir Dagan, après que le renseignement militaire eut piraté un serveur de messagerie.
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Les Israéliens ne savaient pas au juste quel genre de secrets détenait Othman, mais ils avaient appris qu’il serait en janvier 2007 à Vienne où il était relativement facile de conduire une opération.
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Et partout où il y a de la poudre à canon, un pyromane est là pour y mettre le feu. Cette fois, le pyromane s’appelait Ariel Sharon.
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Le plan prévoyait que les commandos pénètrent à l’intérieur des terres sur un peu moins de quatre kilomètres et posent plusieurs bombes en bordure d’une route qu’empruntait Haidar tous les matins. Quand les opérateurs des drones qui croisaient à la verticale verraient Haidar passer, un signal radio transmis par les aéronefs sans pilote déclencherait l’explosion. La bombe était bourrée de fragments métalliques du type utilisé dans les engins explosifs fabriqués par les terroristes libanais, afin de faire croire à un règlement de comptes interne.
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Le plan de l'opération Spring of Youth (Printemps de la Jeunesse), le raid beyrouthin, fut parachevé quelques jours plus tard. L'unité de commando de marine, Shayetet (Flotille) 13, débarquerait le groupe d'assaut sur la plage où des agents de Césarée les attendaient avec des véhicules de location.
[...]
Les marins descendirent dix-neuf zodiac par le bordé, chacun chargé de soldats : vingt et un homme de la Sayeret Matkal, trente-quatre des commandos de marine, vingt soldats de l'Unité de reconnaissance des parachutistes. Ces unités combattantes d'élite recevaient l'appui logistique et opérationnel de trois mille autres personnels.
[...]
En Israël, Printemps de la Jeunesse fut considéré comme un succès retentissant. Tous les objectifs avaient été atteints. Trois dirigeants de l'OLP avaient été éliminés, ainsi qu'une cinquantaine d'autres militants, presque tous membres de l'organisation.
[...]
Quatre bâtiments et ateliers de fabrication d'armes étaient détruits.
[...]
L'opération laissa le Liban en état de choc. Miné par son impuissance face à "l'agression israélienne," le gouvernement libanais démissionna.
[...]
Grâce à Printemps de la Jeunesse, le mythe que le Mossad était capable de frapper n'importe où, n'importe quand, commençait à gagner le monde arabe.
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Israël venait de régler ses comptes avec Ali Salameh, mais n'avait pas réussi à trancher les liens entre les États-Unis et l'OLP. Robert Ames fut très attristé de la mort de son ami, et il s'efforça de nouer des liens avec l'homme de l'OLP nommé à sa place. Hani al-Hassan. Après le meurtre, Ames adopta des positions considérées comme pro-palestiniennes, et il devint un personnage clef dans l'élaboration du plan Reagan qui, de la part de l’Amérique, fut en fait le premier acte de reconnaissance officielle du droit des Palestiniens à instaurer leur propre État.
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Le Premier ministre, le ministre de la Défense, et tous les autres, ils nous ont vu, nous, la Sayeret Matkal et le Mossad, recevoir cet ordre et en l'espace de quelques semaines l'exécuter. Et nous l'avons bien exécuté. Cela leur a donné l'impression que cette capacité était commune à toute l'armée. Mais nos succès, tant pour la guerre des Six-Jours que pour les opérations qui ont suivi, découlaient d'une planification précise et d'une gestion optimale de l'effet de surprise. C'étaient nous qui prenions l'initiative. Nous fixions le calendrier autant que les résultats.
"Et cette impression inédite de sécurité allait de pair avec une forme de complaisance. Nous ne pensions pas qu'ils pourraient nous prendre par surprise, eux aussi, qu'ils seraient capables de nous infliger de lourds dommages."
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Le 11 septembre 2001, des jihadistes détournèrent deux avions de ligne qui allèrent percuter le World Trade Center tandis qu'un troisième avion frappait le Pentagone. Un quatrième s'écrasa en Pennsylvanie après que les pirates eurent été maîtrisés par les passagers.
"D'un seul coup, les plaintes internationales qui nous étaient adressées cessèrent," m'a révélé le major général Giora Eiland, qui présidait le Conseil national de sécurité israélien.
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[...]
Salameh fut transférer d'urgence à l'hôpital de l'Université américaine de Beyroth, où il mourut sur la table d'opération.
Huit autres personnes furent tuées par la déflagration : le chauffeur et deux gardes du corps de Salameh, trois citoyens libanais, un Allemand et un Britannique. Harari reconnut qu'une opération telle que celle-là, avec l'explosion d'un gros engin dans un quartier grouillant de passants, n'aurait jamais été approuvée dans un pays non arabe.
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Les guerriers de Césarée d'ores et déjà implantés à Beyrouth n'étaient donc pas formés au combat, mais plutôt à une surveillance sous couverture et de long terme. En revanche, pour ceux de Baïonnette capables d'exécuter proprement un adversaire, il manquait une couverture convaincante pour entrer dans le pays cible et y rester suffisamment longtemps afin d'accomplir leur travail.
[...]
Romi et Harari parvinrent à une conclusion inévitable : Césarée ne pourrait mener une telle mission par ses propres moyens. Seule l'Armée de défense de défense détenait les forces et les ressources nécessaires pour mettre sur pied un groupe d'attaque capable de réussir. C'était là un postulat inédit - jusqu'alors, le Mossad et les militaires n'avaient jamais coopéré lors d'action d'attaque sur le terrain. Cela comportait aussi un risque spécifique, Israël avait pour habitude de nier toute responsabilité dans les exécutions de l'agence, mais dès lors qu'une force militaire de taille conséquente se mettrait à tuer du monde, même si ses soldats n'étaient pas en uniforme, il serait impossible pour l’État hébreu de prétendre n'être pas impliqué.
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Stern et son groupuscule de partisans semaient la violence avec des assassinats et des attentats à la bombe ciblés – une campagne de « terreur individuelle », ainsi que la qualifiait Yitzhak Shamir, chef des opérations du Lehi (et plus tard Premier ministre).
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Vers la fin de sa vie, Meir Dagan, comme Ariel Sharon, l'a compris. Il est parvenu à la conclusion que seule une solution politique avec les Palestiniens - la solution à deux États - pourrait mettre un terme à ce conflit de cent cinquante années [...].
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Les États-Unis jugeaient eux aussi cette politique d'assassinats illégitimes, si ce n'est comme un crime de guerre, et les colonies comme une provocation inutile.
Ariel Sharon balayait de telles affirmations d'un revers de main. "Mon problème, proclamait-il, c'est que je suis né il y a longtemps, longtemps avant vous, d'accord ? Et je me souviens des milliers de Juifs qui ont été mis à mort par des Arabes, avant l'occupation des territoires. Il n'y a aucune corrélation entre les deux phénomènes."
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