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Dernier été sur la côte de Rosalie Lowie
- Vous me brutalisez. Ce que vous faites n'est pas humain. - Nous ne sommes pas dans La La Land, Monsieur (...), nous enquêtons sur le meurtre de votre compagne. |
Polar Lens - Interview de l'auteure Rosalie Lowie Interview réalisée par les étudiants de l'IUT de Lens lors du Polar Lens 2022!
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Dernier été sur la côte de Rosalie Lowie
- Vous me brutalisez. Ce que vous faites n'est pas humain. - Nous ne sommes pas dans La La Land, Monsieur (...), nous enquêtons sur le meurtre de votre compagne. |
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Dernier été sur la côte de Rosalie Lowie
Un policier croyait rarement au hasard et aux coïncidences.
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Dernier été sur la côte de Rosalie Lowie
Vous nous aviez dit que Flavie Robert était la femme de votre vie. Comment en vient-on aux mains avec " la femme de sa vie"?
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Un bien bel endroit pour mourir de Rosalie Lowie
Un bien bel endroit pour mourir… Avec la mer à ses pieds. Les nuits où il était imbibé d’alcool jusqu’à la moelle et bourré à s’en foutre en l’air, il n’aurait finalement pas trouvé meilleur endroit pour s’écrouler, valdinguer et rouler. Plutôt que d’écumer les bars malfamés aux trottoirs puant l’urine, la gerbe et la crasse.
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Un bien bel endroit pour mourir de Rosalie Lowie
Le travail n’était pas de tout repos, même si les sujets étaient moins durs qu’à la criminelle. De menus larcins, des vols avec effraction, des agressions ou des bagarres qui tournaient mal, des disputes alcoolisées, des litiges entre voisins, parfois des décès accidentels, mais surtout beaucoup moins de meurtres à élucider que dans la grande métropole nordiste. Il bossait trop pour finir et même s’il aimait toujours son métier, malgré tout il était fatigué de sa vie. De tout ça. Le mécanisme s’était grippé laissant l’influx de lassitude l’envahir. Ses pieds étaient lestés en permanence, même avec ses satanées baskets qui promettaient la lune. Son corps entier était plombé. Son cœur ressemblait à un gruyère troué, et la saveur amère ne quittait pas sa gorge. Il lui manquait la petite flamme. L’essentiel. Elle lui manquait tellement. |
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Dernier été sur la côte de Rosalie Lowie
La drogue du violeur était de plus en plus utilisée de nos jours. Une petite pilule glissée dans une boisson et tout devenait possible pour les agresseurs. De nombreux cas de viols étaient malheureusement à déplorer avec ce mode opératoire. Les effets, en termes d'amnésie, étaient permanents. (...) Le Progesterex était une petite pilule servant essentiellement à la stérilisation animale, mais, selon certaines rumeurs urbaines, les violeurs la conjuguaient au rohypnol. Ça évitait d'être identifiés quelques mois plus tard par un test de paternité. |
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Un bien bel endroit pour mourir de Rosalie Lowie
Ne plus souffrir et retrouver l’apaisement… Le calme absolu… Être une feuille légère, insouciante, portée par un vent léger au gré de petits tourbillons…
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Un bien bel endroit pour mourir de Rosalie Lowie
Le choc. La peur. Puis, sans réfléchir, la fuite lui était apparue comme la seule option. L’instinct de survie avait pris l’ascendant.
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Mes nuits avec Bowie de Rosalie Lowie
Une impression de sérénité m’a envahie. Le menton posé dans les mains jointes, j’ai alors songé que même si la vie était cruelle, elle offrait de merveilleux moments qu’il fallait cueillir et savourer simplement. On oubliait si souvent de vivre le présent.
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Mes nuits avec Bowie de Rosalie Lowie
Les mains de Gigi étaient revenues se nicher dans la soie capillaire de mon crâne. Elle m’a massé le cuir chevelu avec tendresse. Elle faisait ça pour éponger ma souffrance. Depuis toujours, depuis petite. Un long moment parfois quand les larmes ne tarissaient pas. Ce truc fonctionnait à tous les coups. De la pulpe de ses doigts agiles, ma peine était malaxée, aspirée. Mes blessures disparaissaient, se volatilisaient.
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Le Rosier de Madame Husson est le titre d'une nouvelle que l'on doit à ...