Si elle démarrait par un état physique de détente, d'abandon, l'écriture devenait très vite tension. Elle affluait dans le corps, raidissait les muscles et gorgeait la tête de sang. Elle s'emparait du visage, tordait ses sourcils, sa bouche, le faisait grimacer. Elle le transformait en visage de clown sans public.
L'écriture remuait le corps parce qu'elle laissait s'échapper le désir.