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Citations de Roxane Dambre (218)


[ à Pôle emploi ...]

- Donc, en tant qu'ingénieur, vous êtes cadre, murmura t-elle en manoeuvrant sa souris.
- Je ne suis pas ingénieur, corrigeai-je avec prudence, je suis assistante technico - administrative.
- Oui, mais je n'ai pas ça dans mes cases. on va mettre que vous êtes cadre.
- Mais je ...
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[ La voisine , plus de soixante-dix ans ...]

Il y a une émission formidable à la télévision ! Une grande dame maigre avec un accent très amusant apprend à des femmes à s'habiller correctement. Dites-moi, vous pensez qu'une minijupe en cuir, ça me ferait perdre dix ans ?
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- Allô ?... Pour les Sapins Bleus, oui ? ... Une visite ? Ça dépend. Vous avez déjà un accord sur le montant avec votre banquier ? ... Non ? Mais vous avez fini de me faire perdre mon temps, galopin ?
- Tête de cul, Hortense, me résolus-je à corriger.
- Plaît-il ?
- Galopin, ça ne fait pas jeune. Maintenant, on dit tête de cul.
- Cessez de nous importuner ! Nous sommes des professionnelles, nous, tête de cul !
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-Si je veux prendre l'apparence d'un cheval, j'aurais tout juste la taille d'un poulain, parce que ma masse ne me permet pas d'aller au-delà.
Il réfléchit.
-Pour devenir un cheval, il faudrait donc que tu deviennes obèse? raisonna-t-il.
-Euh... Non, si je deviens obèse, je me métamorphoserai en poulain obèse...
Joshua éclata de rire. Grumpf... Je le soupçonnais de m'avoir imaginée en poulain obèse. Démon...
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[ à Pôle emploi ...]

- Donc, en tant qu'ingénieur, vous êtes cadre, murmura t-elle en manoeuvrant sa souris.
- Je ne suis pas ingénieur, corrigeai-je avec prudence, je suis assistante technico - administrative.
- Oui, mais je n'ai pas ça dans mes cases. on va mettre que vous êtes cadre.
- Mais je ..."
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— Bienvenue au Palace, l’accueillis-je en souriant. Que puis-je faire pour votre service ?

— Aloysia Martin ? me demanda-t-il. C’est vous ?

Je fronçai les sourcils. Drôle de question. Mon nom était épinglé sur mon uniforme blanc et pourpre.

— En effet, acquiesçai-je. En quoi puis-je vous aider ?

— J’aimerais savoir à quelle heure vous finissez votre service et vous inviter à prendre un café.

J’ouvris des yeux ronds comme des tasses à café. Il n’y allait pas par quatre chemins, celui-là ! À mes côtés, Frédérique eut un hoquet étranglé. Je dévisageai mon interlocuteur en conservant mon apparente surprise, mais déjà, mon esprit classait les hypothèses :

1 – J’avais affaire à un dragueur invétéré qui avait repéré mon nom sur le site de l’hôtel (le plus probable).

2 – Ce bel homme était mandaté par ma mère pour me faire la cour (fort discutable, mais possible).

3 – Il savait exactement ce que j’étais (un chasseur ? Mais alors pourquoi diable m’aborder sur mon lieu de travail ?).

4 – Notre plan portait ses fruits et mes jours au Palace étaient comptés (l’administration française réagissait-elle vraiment aussi vite ?).

5 – Autres.
(...)
— Je finis mon service à minuit et demie, mentis-je avec une belle assurance. Je crains que vous ne soyez mort de soif avant cela.

L’homme fit la moue.

— Vous faites une pause ? me proposa-t-il.

— C’est interdit, monsieur ! me récriai-je en roulant des yeux horrifiés tandis que Frédérique recommençait à pouffer. Je me ferais renvoyer !

Il secoua la tête et m’adressa un sourire narquois. Ses yeux pétillaient. Il avait compris que je me fichais de lui.

— Tant pis, dit-il d’un ton faussement navré. De toute façon, ce n’était pas vraiment avec vous que j’avais envie de prendre un café.

Oh ! Le mufle !
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Pas de meurtre gratuit, pas de témoin, pas de victime collatérale. Ce qui signifie : pas d'explosion, pas d'arme, pas de poison. Si tous les tueurs à gages prenaient autant de précautions, il y aurait beaucoup moins de larmes chez les humains.
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Joshua se trouvait dans son bureau, ce matin-là. Je n’aimais pas l’impliquer dans une guerre qui n’était pas la sienne. Les combats Daïerwolfs contre Chalcrocs duraient depuis la nuit des temps et nous en tenions les humains – créatures sans crocs ni griffes – à l’écart, pour les protéger. Pourtant, mon compagnon avait prouvé à plusieurs reprises qu’il pouvait résister à nos féroces ennemis sans faillir. Il m’en aurait voulu de le laisser hors de cette histoire, maintenant que j’avais une piste. Sans compter qu’en plein jour, au lendemain de la pleine lune, il n’avait rien à craindre.
— Capitaine Levif, le saluai-je en fermant la porte derrière moi.
— Mademoiselle Duncan, répondit-il d’une façon tout aussi formelle.
Qui aurait cru que nous nous étions quittés deux heures plus tôt sur le palier de notre appartement, avec un baiser qui avait bien failli se transformer en quelque chose de beaucoup plus long ? Si le voisin du dessus n’était pas sorti de chez-lui à ce moment-là… Non, nous n’aurions pas osé. Et puis le couloir était un endroit beaucoup trop froid. Quoique. Bref.
— Arthur a trouvé une adresse, annonçai-je simplement.
Un éclair passa dans ses yeux verts. Il ferma tous les fichiers ouverts sur son ordinateur.
— Alors que faisons-nous encore ici, mademoiselle Duncan ?
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- Lieutenant, l'avertit-il avec sérénité, si vous tentez d'arracher la jarretière de ma femme avec vos dents, je ferai en sorte que vous ne puissiez même plus mâcher une feuille de laitue.
Miaou ! Il n'avait donc rien perdu de cette histoire ? Malgré la bagarre ?
- Bien, mon capitaine, répondit le jeune officier en baissant son pistolet. Faut-il que je prépare une discours pour raconter comment mam'zelle Lou a failli succomber mes charmes, avant de vous rencontrer ?
- Contentez-vous de jeter du riz, ce sera parfait.
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- Lieutenant, on va passer un pacte, décida le jeune bouclé.
- Un pacte? Vous voulez mon âme, Arthur?
- S'il prend votre âme, mon lieutenant, s'égaya Agathe, je veux bien votre corps...
oh. mon. dieu.
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Tu veux que je la tue ?
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— Elle a vingt-trois ans, juste deux ans de moins que toi, et pas de fiancé,
— Adam, tu devrais épouser Charlotte.
Stop. Minute. Qui devait faire quoi ?
Adam aussi avait ouvert rond ses yeux bleus si incroyablement semblables à ceux d'Elias,
— Elle a vingt-trois ans, juste deux ans de moins que toi, et pas de fiancé, poursuivait ce dernier avec le plus grand sérieux, et il faut qu’elle fasse des enfants vite avant d’être trop vieille.
— Hein ? m’insurgeai-je. —
Et puis elle sera une super maman. Elle sait cuisiner des tas de trucs vraiment bons. Sans les faire bouillir. Et elle fait des bisous sur le front.
Adam se releva pour m’étudier plus attentivement. Non mais il ne prenait pas au sérieux cette idée saugrenue, quand même ! Il se tourna à nouveau vers son cadet emballé dans ses serviettes.
— Tu es sûr ? demanda-t-il simplement.
— Oui.
Comment ça, oui ? Et moi ? On ne me demandait pas mon avis, à moi ? Adam hocha la tête.
— Très bien, déclara-t-il. Je dois partir vers dix-sept heures…
Tant mieux ! Et qu’il ne revienne pas ! J’avais deux mots à dire à Élias !
—… pour préparer un boulot pour demain…
Oh misère… Je ne voulais rien savoir de ce boulot.
—… Mais on peut faire ça maintenant.
Je faillis m’étrangler.
— On peut faire quoi ? articulai-je péniblement.
Il esquissa une moue désapprobatrice.
— Se marier. Tu n’as pas écouté ?
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- Euh.. Lou tu fais quoi?
Arthur me dévisageait, les yeux ronds. Je me rendis compte que, sous le coup de ma réflexion intense, je lapais mon lait au lieu de le boire normalement.Zut.
- C'est un truc que j'ai lu dans un magazine sur la nutrition, répondis-je d'un air dégagé. Il parait qu'on digère mieux les liquides si on les lape comme un chat, parce que ça y mélange plus de salive.
- C'est vrai? Cool!
Il tira la langue pour la tremper dans sa tasse et s'arrêta net sous le regard critique d'Isabelle, qui revenait avec le café de Joshua.
- Bon j'essaierai un autre jour, décida-t-il.
Hum... Sage décision.
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Elle hocha la tête avec le plus grand sérieux. Les journaux ne parlaient que de ça depuis une semaine. Un tueur sévissait dans les rues de la ville, après la tombée de la nuit. Nul ne savait vraiment la façon dont il choisissait ses victimes, mais pour ce que j'avais compris des morts politiquement corrects de la presse. Il assassinait des hommes connus des services de police. Des dealers ou des fauteurs de troubles, principalement.
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Nous nous retrouvâmes donc avec des tasses de chocolat chaud desquelles débordaient les Chamallows, à regarder les aventures de la malheureuse Bridget Jones. (...)
J'attrapai le sachet qu'elle me tendait et fourrai deux bonbons d'un coup dans ma bouche.
- Qu'est ce qu'il y a ? insista-t-elle.
- Les mecs ch'ont tou'ch des cons.
Elle inclina la tête d'un air résigné.
- Ça , c'est bien vrai. (...)
Et Bridget ne dirait pas le contraire non plus !
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- Que comptez-vous faire de moi? s'enquit-il d'une voix hachée.
- Pour le moment, vous offrir à boire, répondit Lazare. Vous semblez en avoir besoin.
- Vous n'allez pas me tuer?
- Oh non! Adam m'en voudrait. Pour une fois qu'il ramène un ami à la maison ...
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- Les agriculteurs empoisonnent la terre en y répandant des pesticides, énonça-t-il. Les éleveurs empoisonnent les bêtes avec leurs hormones et leurs antibiotiques. Les marins empoisonnent la mer avec le dégazage sauvage des pétroliers. Les industriels empoisonnent l'air et l'eau avec leurs "rejets autorisés" qu'ils ont monnayés.
Je fronçai les sourcils.
- Pourtant les gens mangent les céréales, la viande et le poisson, poursuivit-il. Ils boivent et ils respirent. Ils développent des intolérances, des allergies, du diabète, des cancers. Des populations entières souffrent de malformations congénitales à cause d'une eau contaminée ou d'une nourriture malsaine. Chaque jour, des centaines de personnes meurent à cause des actes des autres. Crois-moi, si la race humaine s’éteint, ma famille n'y sera pour rien.
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Pourquoi faut-il toujours que je bafouille quand je suis avec toi ? demanda-t-il d’une voix soudain très claire. J’ai reçu une formation d’agent secret, je suis capable d’abuser n’importe qui et, face à toi, je bredouille comme un adolescent.
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N'oublie jamais ceci : même la plus banale des pommes de terre a deux chromosomes de plus que toi. Alors ne la ramène pas.
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- C'est le grand départ, Marylou ? demanda-t-elle avec un sourire gentil.
- Je vais revenir, répondit ma grand-mère avec assurance. L'Irak n'aura pas ma peau !
- L'Irak ?
Et bien, il y avait eu un sacré glissement de terrain pendant la nuit...
- Sixtine est reporter de guerre, vous savez ?
Les yeux de l’auxiliaire de vie brillaient comme si elle retenait un éclat de rire monumental lorsqu'elle se tourna vers moi.
- Félicitations pour votre promotion, dit-elle simplement.
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