Si l’homme élargit de la sorte sa faculté de connaissance, alors, pour connaître le passé, il ne dépend plus des témoignages extérieurs. Il devient capable de contempler ce qui des événements n’est pas perceptible par les sens, ce que le temps ne peut détruire en eux. Il passe de l’histoire éphémère à l’histoire éternelle. Toutefois, cette dernière est consignée en une écriture qui n’est pas celle de la première. Dans la gnose et la théosophie elle s’appelle « Chronique de l’Akasha ». Notre langage ne peut restituer qu’une faible idée de cette chronique, car il est fait pour décrire le monde sensible.