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Citations de Rupert Spira (18)


Lorsque nous nous soustrayons à la lumière éclatante du soleil en entrant dans une pièce sombre, ce n’est pas le mental qui nous aide à rendre les objets visibles dans l’obscurité. Nous restons juste là, tranquille, et peu à peu, les objets émergent.
C’est la même chose avec la méditation. Le mental ne peut rien faire pour trouver ou connaître la conscience, puisqu’il représente une limitation de cette conscience même qu’il recherche. Tout ce qu’entreprend le mental ne fait que le rajouter à sa propre activité d’obscurcissement.
La méditation repose sur le fléchissement de cette activité du mental, à la suite de quoi révélation lui est faite de sa propre essence : pur connaître ou pure conscience.
Seule la conscience connaît la conscience. Dans la non-activité ou non-pratique que l’on appelle méditation, l’activité du mental se résorbe, et son essence de pure conscience, perdant ses apparentes limitations, se révèle alors à elle-même telle quelle.
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Rien n'arrive à notre être tout au long des vicissitudes de la vie. L'expérience ne ternit ni n'entame sa nature. Il est simplement et temporairement obscurci.
On pourrait comparer cela au moment où nous nous déshabillons le soir pour aller nous coucher. Nous ôtons tous nos habits jusqu'au dernier et nous nous retrouvons le corps nu. La nudité de notre corps n'est pas créée à chaque fois que nous quittons nos vêtements, elle est simplement révélée.
Pas plus que nous ne devenons un corps nu à chaque fois que nous ôtons nos vêtements. Notre corps nu est présent tout au long de la journée même si nous n'y pensons pas puisqu'il est recouvert par des couches de vêtements.
Nous retournons à la nudité de notre être de la même façon. En fait, nous ne retournons pas à notre être car nous ne l'avons jamais vraiment quitté. Notre être ne se quitte jamais lui-même. Nous emportons notre être où que nous allions. Il est présent dans toutes nos pensées, nos sentiments ou nos activités.
Simplement, nous "quittons nos vêtements". Autrement dit, nous voyons clairement que notre être sous-tend ou se cache derrière toute expérience.
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À l’échelle individuelle ou collective, l’histoire de l’humanité se résume au drame de la perte de notre véritable identité et à la recherche qui s’ensuit pour la retrouver.
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Qu’est-ce qui connaît ou est conscient de notre Être ? Est-ce « je » qui sait que « je suis » ou suis-« je » connu par quelqu’un ou quelque chose d’autre que moi-même ? C’est manifestement « je » qui sait que « je suis ». En d’autres termes, le « je » que « je suis » est également le même « je » qui sait ou qui est conscient que « je suis ».
Pour le dire autrement, la conscience ou la connaissance est une qualité intrinsèque à notre Soi, et c’est notre Soi, « Je », qui sait qu’il est à la fois présent et conscient.
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Quoi que puisse être réellement notre Soi, nous lui donnons le nom de « je ». Pour soutenir avec certitude que « je suis » – et c’est l’une des rares déclarations qui puisse être faite en toute légitimité – nous devons savoir ou être conscients que « je suis ». Autrement dit, nous sommes certains de notre Être propre pour la raison précise qu’il est connu par une expérience directe. Pour attester de notre Être propre, nous ne nous appuyons pas sur une information de seconde main ni sur une information provenant du passé. Sur-le-champ, notre être ou présence est indéniable.
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Alors pourquoi parler de "montagne" ? "Montagne" est juste l'un des noms et des formes que peut prendre notre Soi. Il n'y a que notre Soi. Non pas notre Soi en tant que montagne, mais juste notre Soi, point à la ligne.
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La méditation est simplement la libération de cette projection du poids de la séparation. C’est le « dé-nouement » de la contraction de soi, le « dé-tissage » de toute cette confusion.

Au lieu de concentrer son attention sur le fragment limité, sur l’entité séparée qu’elle avait crue être, la Conscience redirige sa propre attention sur elle-même, telle qu’elle est réellement. Elle retourne à elle-même, elle se rappelle elle-même.

Au lieu de projeter le monde en dehors d’elle-même, la Conscience le récupère et le ramène en elle.
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Que nous le sachions ou non, nous sommes toujours cette Conscience ouverte, libre et illimitée, et pourtant nous l’oublions parfois. C’est notre liberté d’oublier.
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La Conscience est l’expérience première de toutes les expériences, quel que soit leur caractère particulier. C’est ainsi que la recherche d’elle-même, le désir de retourner en elle, d’y demeurer ne peut jamais être éteint.

C’est ironiquement, pour la même raison, que la recherche sera toujours sapée, car dès qu’il est compris que la Conscience s’expérimente toujours elle-même, il est aussi réalisé que la Conscience n’a nulle part où aller, et n’a pas de devenir.
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Ce processus d’évolution et d’involution est la danse de l’Unicité, « Ce qui ne peut être nommé » prend forme et se dissout, vibre dans chaque nuance de l’expérience, et se fond en lui-même, transparent, ouvert, vide et lumineux.
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Oui, nous ne connaissons du mental que le penser, nous ne connaissons du corps que le sentir et nous ne connaissons du monde que le percevoir - c'est à dire voir, entendre, toucher, goûter, sentir. Ou encore, nous pourrions dire plus simplement que nous ne connaissons que "faire l'exprérience" et celui-ci est fait de notre Soi, Présence consciente.
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La Conscience ne réalise pas qu’elle est précisément ce qu’elle cherche ; elle est déjà elle-même.
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La dualité, la polarisation sujet/objet, est inhérente aux concepts du mental. Lorsque nous parlons du « corps » par exemple, nous nous référons à un objet, qui lui-même implique un sujet. Si nous explorons cet objet, nous découvrons qu’il est non existant en tant que tel, et qu’il n’est en fait qu’une sensation.
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Ainsi, notre expérience directe et intime nous révèle que la montagne (et tout le reste) se trouve dans notre Soi, Conscience-Présence, et en être constitué.
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Donc, si nous avons clairement observé qu'il n'existe aucune distance entre la montagne et "faire l'expérience" et que "faire l'expérience" n'est pas distant de la Conscience-Présence, alors il est clair que, dans notre expérience réelle, la montagne ne se trouve pas loin de nous.
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Même lorsque la Conscience s’est voilée d’un habit de croyances, de doutes, de peurs et de sensations, le goût de sa propre nature illimitée, libre et sans peur est inscrit dans chacune des expériences, et ce goût est souvent expérimenté comme une sorte de nostalgie ou de désir profond.
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La Conscience sent alors que sa propre nature est en quelque sorte étrange, inconnue et non familière, qu’elle a été perdue et a besoin d’être trouvée, qu’elle a été oubliée et qu’il est nécessaire de la retrouver, qu’elle est ailleurs, autre et séparée.
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Ces évocations sont des expressions temporaires de « Ce qui ne peut être nommé », comme les fleurs qui éclosent un moment, et répandent le parfum de leur origine dans le jardin de la non- connaissance.
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