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Citations de Ruta Sepetys (505)


"Ce témoignage a été écrit pour laisser une trace ineffaçable et tenter l'impossible : parler dans un monde où nos voix ont été éteintes. [...]J'espère de tout mon coeur que les pages ici cachées feront jaillir de votre âme la source de compassion la plus profonde. J'espère aussi qu'elles vous inciteront à faire quelque chose, a en parler à quelqu'un. C'est le seul moyen de nous assurer que les hommes ne permettront pas au mal de se reproduire sous cette forme."
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- Rien ne pourrait être pire que Staline (...)
- Hitler oblige les Juifs à porter des brassards (...)
- Ce que je voulait dire, c'est que nous avons affaire à deux démons qui aspirent l'un comme l'autre à régner sur l'enfer.
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Une mère, c'est une ancre dans la vie. Une mère, c'est un réconfort. Une mère, c'est un chez-soi.
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Vous êtes-vous jamais demandé ce que vaut une vie humaine ? Ce matin-là, mon petit frère ne valait pas plus qu'une montre à gousset.
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- Je ne vois pas ta mère travailler la terre...
- Non, répondit Andrius en se penchant vers moi. [...] Et sais-tu pourquoi ?[...]
Parce qu'ils l'ont menacée de me tuer si elle n'acceptait pas de coucher avec eux. Et le jour où ils seront fatigués d'elle, rien ne les empêchera de me tuer si ça leur chante. Dis-moi un peu, Lina, que ressentirais-tu si ta mère pensait qu'elle devait se prostituer pour te sauver la vie ? [...] A ton avis, que ressentirait mon père s'il savait ça ? Et que ressent ma mère quand elle doit coucher avec les gens qui ont assassiné son mari ?
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- Comment peuvent-ils décider que nous sommes des animaux ? Ils ne nous connaissent même pas.
- Nous nous connaissons, répondit Mère. Ils se trompent. Ne leur permet jamais, Lina, de te convaincre du contraire. Comprends-tu ?
J’acquiesçai d’un signe de tête. Mais je savais qu’un certain nombre de nos compagnons s’étaient déjà laissé persuader de leur condition inférieure. Ils avaient une expression abattue, dénuée de tout espoir et se faisaient tout petits devant le NKVD. J’aurais voulu les dessiner tous.
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Qu'étaient donc devenus les êtres humains ? La guerre nous rendait-elle mauvais ou bien se contentait-elle d'activer un mal tapi au fond de nous depuis la nuit des temps ?
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Il y avait là, tous unis comme les doigts de la main, une tenancière de bordel, un professeur de littérature anglaise, une cuisinière muette, un chauffeur de taxi quarteron et une fille qui transportait un plein seau de mensonges et les jetait à la ronde comme des confettis, autrement dit moi.
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La sincérité. C'est important. Si tu prends des photos avec cette sincérité, c'est comme si tu tenais un pistolet. Il y a une histoire importante, ici, en Espagne ; une histoire humaine. Malheureusement, elle est à peu près impossible à expliquer et encore plus difficile à comprendre pour quelqu'un d'extérieur. Il faut être malin. Nous sommes en dictature. Le régime de Franco censure tout. La liberté de la presse n'existe pas, ici. Et crois-moi, les censeurs lisent le moindre mot que j'écris avant que mes textes soient envoyés à New York. Je suis trop visible. Mais toi ...... TOI!

page 117
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Le 1er septembre 1939, l’Allemagne a envahi la Pologne par l’ouest.
Le 17 septembre 1939, la Russie a envahi la Pologne par l’est.
Impossible d’oublier ces deux dates.
Deux nations en guerre se sont emparées de la Pologne, telles deux fillettes se battant pour une poupée. L’une tenait la jambe, l’autre, le bras. Elles tiraient si fort que la tête a fini par se détacher d’un seul coup.
Les nazis ont envoyé notre peuple dans les ghettos et des camps de concentration.
Les Soviétiques ont envoyé notre peuple dans les goulags en Sibérie.
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Une mère, c'est une ancre dans la vie. Une mère, c'est un réconfort. Une mère, c'est un chez-soi. Une fille qui a perdu sa mère n'est plus qu'une minuscule embarcation sur une mer déchaînée. Il y a des bateaux qui finissent par atteindre le rivage. Et il en est d'autres, comme moi, qui semblent s'éloigner toujours d'avantage de la terre ferme.
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Rien de plus triste, de plus solitaire que des étagères sans livres : c'est tout bonnement absurde.
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"Les grandes décisions, voilà ce qui façonne notre destinée."
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Peut-être ses parents connaissaient-ils quelqu’un qui possédait un magnétoscope ? Ces appareils n’étaient pas illégaux, contrairement aux machines à écrire, mais ils étaient quasi introuvables, et hors de prix. Le magnétoscope le moins cher valait trente-cinq mille lei, soit la moitié d’une voiture. La plupart des familles avaient davantage besoin d’une Dacia que d’un lecteur de cassettes vidéo.

(p. 42)
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Ces manifestations d’adulation étaient monnaie courante en Roumanie. Au fil des années, nous avions tous été tirés de nos écoles ou de nos lieux de travail à de nombreuses reprises pour brandir des pancartes et acclamer notre Conducător. Les Roumains n’avaient pas le droit de se rassembler à plus de cinq, mais Ceauşescu pouvait exiger que cinquante mille personnes s’entassent pour lui.

(p. 258)
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La vie est brève, mais l'art est éternel.
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Comment peuvent-ils décider que nous sommes des animaux ? Ils ne nous connaissent même pas.
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"Son père lui a dit que si Staline envahissait la Lituanie, nous finirons tous en enfer."
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Adolf Hitler a déclaré que les Polonais étaient des sous-hommes. Ils doivent être anéantis afin que les Allemands puissent disposer de la Pologne - territoire dont ils ont besoin pour établir leur empire. Selon Hitler, les Allemands, supérieurs aux autres races, ne peuvent vivre au milieu des Polonais. Nous ne sommes pas 'germanisables'. Mais notre sol l'est.
(p. 24)
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Emilia n'avait pas de papiers.
Pas de papiers, et donc pas d'avenir.
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