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Critiques de Ruth Ware (626)
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La disparue de la cabine n° 10

Premier roman que je lis de cette autrice devenue incontournable dans le monde du thriller psychologique.

Pour moi, j'ai distingué deux "temps" dans ce récit :

Le premier nous entraine dans une croisière où une narratrice peu fiable (alcool, antidépresseurs...) fait face au mystère de la disparition de la jeune fille de la cabine n°10.

On retrouve ainsi le même procédé que l'on retrouve dans La fille du Train et La femme à la fenêtre... Bon, j'avoue que ça commence à perdre un peu de son charme.

L'énigme en lieu clos fait bien évidemment penser à un whodunit à la Agatha Christie et j'ai particulièrement apprécié cette première partie du récit. La navire, en pleine croisière, est coupé du monde et le coupable est forcément l'une des personnes présentes. Je pensais que le roman allait garder ce cap.

Toutefois, la seconde partie, avec un passage un peu long que je ne décrirai pas, va très vite. Le mystère est résolu et l'héroïne court partout pour sauver sa vie... J'ai était déçu par cette orientation de l'intrigue.





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La clé du sang

" Sombre et dramatique" annonçait A.J Finn, " votre pire cauchemar" titrait l'éditeur... Rien que ça ! Au final, un livre à l'histoire éculée qui reprend le poncif de la jeune femme un brin paumée, à la personnalité ambiguë, qui débarque dans un monde qui n'est pas le sien et qui en fera les frais. Le décor de ce " thriller" ( qui n'en est pas un) est une maison High Tech et anxiogène ( cadre qu'on retrouve dans de nombreux ouvrages britanniques en ce moment je trouve, c'est un peu la mode) dans laquelle la protagoniste est embauchée pour garder trois petites filles. On sait d'emblée que l'issue sera tragique et par analepse, l'héroïne narratrice revient, à travers une correspondance adressée à son avocat, sur le cheminement des actions qui l'ont conduite en prison. Pour avoir lu d'autres romans de Ruth Ware, je peux dire qu'on y retrouve le même schéma narratif qui ne réserve que peu de surprise et qui ne présente de ce fait pas grand intérêt. Le suspense n'est pas au rdv contrairement aux caricatures, on s'ennuie. Aussi, pour un récit dont la visée principale est de maintenir une tension jusqu'à la révélation finale (mais qui a donc tué cette petite fille ? ) on peut dire que c'est manqué parce que le dénouement est à l'image du bouquin, très décevant. Bref, la clé du sang n'était visiblement pas celle de la réussite.
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Le Chalet des Disparus

Reine du suspense psychologique à l’anglaise, Ruth Ware nous entraine ici dans une station de ski des Alpes françaises pour y parfaire ses petits meurtres… Je suis décidément abonnée cet hiver aux thrillers qui se passent sur les pistes, pas moins de trois romans m’ont entraînée sur la poudreuse (avec plus ou moins de plaisir) : Le chalet de Catherine Cooper et A qui la faute de Ragnar Jonasson. Et,voici donc Le chalet des disparus, huis-clos glaçant qui produit son petit effet…



Les associés anglais d’une célèbre application de musique se réunissent lors d’un séminaire dans un chalet isolé en pleine montagne. Ils sont au nombre de huit et sont reçus sur place par Erin et Danny, deux amis qui s’occupent du chalet et des invités. Pister, c’est le nom de l’appli est dirigée par Topher et Eva qui se disputent l’avenir de l’entreprise. Les autres membres sont soit salariés de la société, soit actionnaires, comme Liz, une jeune femme mal à l’aise, qui semble ne pas comprendre ce qu’elle fait là au milieu de ces personnes huppées de la City et qui sous-entend ne pas avoir eu le choix que de les suivre jusqu’ici. Mais pour quelle raison ? Le séjour commence donc dans une tension latente, les membres de la société sont appelés à voter pour le rachat des parts… Une tempête menace, mais cela n’empêche pas les participants au séjour de faire une sortie en montagne. Tous n’ont pas le même niveau de ski et les ennuis commençent. En dépit de l’interdiction de la pratiquer l’un des participants emprunte une piste réputée dangeureuse et l’on perd sa trace…



Dans ce récit, on a en alternance le point de vue de Liz et celui d’Erin, la jeune femme qui s’occupe du chalet. Toutes deux semblent avoir des choses à cacher, mais elles ne sont pas les seules. Une ambiance digne d’un roman d’Agatha Christie, à la sauce moderne : imaginez un séjour d’affaires dans un chalet de luxe qui tourne mal… mais vraiment mal car on va en perdre quelques uns… Pauvres Erin et Danny, ce n’est pas bon pour la publicité faite à leur domaine! On ne peut pas trop en dire finalement car les évènements s’enchainent rapidement, sans temps morts et c’est très bien, cela rend la lecture addictive. On se pose pas mal de questions sur les uns et les autres, sur leur passé et ce qu’ils ont pu faire au cours de leur vie (de pas très joli). Enfin, un bon moment énigmatique que je ne regrette pas. Après Les cinq règles du mensonge et surtout La clé du sang, Ruth Ware a encore su me convaincre avec un intense suspense et une ambiance pesante.



Merci aux Editions Fleuve Noir et à Netgalley pour cette lecture.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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La disparue de la cabine n° 10



Notre héroïne, Laura, plus communément surnommée Lo, est partie faire un « compte-rendu dithyrambique sur le bateau » ; le bateau c’est l’Aurora, 10 cabines, pour le journal Velocity. J’ai donc rapidement compris qu’il s’agissait d’un huis clos.

J’ai apprécié les remarques humoristiques du genre :

« - Puis-je vous offrir une coupe de champagne ?

- Heu…

Je me distinguais d’emblée par mon sens de la répartie. »



« Je l’ai écouté m’expliquer les différentes fonctions de la salle de bains (Oui, j’en ai déjà utilisé, merci) »



Même s’il ne s’agit pas d’un grand polar, c’est une enquête très agréable à suivre.

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La clé du sang

Un thriller TERRIFIANT & impossible à lâcher ! 🖤

🗝

Honnêtement, je ne savais pas vers quoi je me dirigeais quand j’ai commencé ce livre. J’aimais déjà l’auteure, mais le résumé, s’il m’intriguait, ne donnait pas beaucoup d’indices. Par contre, impossible de passer à côté de l’incroyable couverture sans s’arrêter ! Et je dois dire que c’est une magnifique surprise ! Il y a quelque chose que j’ADORE retrouver dans un thriller : une pointe d’horreur. Et là, LÀ, j’ai été servie ! C’était tout simplement GÉ-NIAL !

🗝

« Rowan Caine pensait avoir trouvé l’annonce parfaite : un poste de nurse dans une somptueuse demeure en Ecosse, avec un salaire très confortable. Elle aurait peut-être dû se méfier. Rowan sait qu’elle a commis des erreurs. Mais elle n’est pas coupable. Du moins, pas de meurtre. »

🗝

C’est un COUP DE CŒUR 🖤 ! Vraiment. Quand on commence ce livre, on ne peut pas s’arrêter jusqu’à la fin. On a BESOIN de savoir ! J’ai commencé intriguée, car le poste proposé à Rowan me semblait trop beau pour être vrai. Le turnover important ne semble rien présager de bon, et on comprend quand on rencontre les enfants. De la plus petite à la plus grande : Petra, Ellie, Maddie et Rhiannon. Difficile de se faire accepter quand les filles sont fermées dès le départ : « Va t’en ! Je te déteste ! Je te hais ! ». D’autant plus que la maison est connectée et qu’il y a des caméras et des micros qui surveillent 24/24. Et quelques « surprises » aussi, notamment dans le jardin et dans le grenier. « Les fantômes n’aimeraient pas ça ». La petite touche d’horreur et de surnaturel apporte un énorme ➕à l’histoire, ça s’intègre parfaitement et ce n’est pas too much, loin de là ! C’est juste assez pour être TERRIFIANT ! J’avoue, j’ai flippé ! Je n’aurais jamais pu dormir une nuit dans cette chambre ! 🫣

ET CETTE FIN ! On en parle ?! Je suis restée sans voix, je ne m’attendais pas à ça, j’ai été absolument bluffée ! Alors forcément, je recommande ➕➕➕ !

🗝
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La clé du sang

UN HUIS-CLOS ADDICTIF ET OPPRESSANT 👀



Rowan est enfermée pour un meurtre qu'elle affirme ne pas avoir commis. Par courrier, elle contacte un avocat et lui raconte son histoire afin de le convaincre de prendre sa défense.

Tout a commencé par une simple annonce:

"Grande famille recherche nurse expérimentée pour vivre à son domicile".

Pour Rowan, c'est un job de rêve: un salaire très confortable et une vie tous frais payés dans une somptueuse demeure des Highlands. Alors elle accepte. Mais très vite, la jeune femme se sent mal à l'aise dans cette maison intelligente. Trop de gadgets technologiques dont il faut maîtriser les subtilités, des caméras partout et surtout des rumeurs macabres qui planent... En plus, les filles dont elle a la garde s'annoncent bien plus coriaces qu'il n'y paraît. Bref, un cauchemar !



De cette autrice je n'avais lu que "Les cinq règles du mensonge", que j'ai moyennement aimé. Mais quelle bonne surprise que ce thriller ! J'ai été complètement happée par cette intrigue originale et cette atmosphère anxiogène. MLa plume de Ruth Ware est très fluide, les pages se tournent toute seules. Vraiment, c'est un roman psychologique qui se dévore tant il est bien mené.



J'ai eu beaucoup d'empathie pour Rowan, et je me suis facilement imaginée déambuler avec elle dans cette maison. Des bruits étranges, des clés qui disparaissent, un personnel austère semblant cacher bien des secrets... La tension qu'instaure l'autrice est délicieuse et rend ce récit encore plus addictif. Ce manoir est vraiment un personnage à part entière de l'histoire !



Un thriller angoissant qui se dévore jusqu'au final particulièrement réussi ! Je n'ai rien vu venir alors qu'un faisceau d'indices étaient là pour m'aiguiller, preuve d'une construction minutieuse et intelligente !



Une intrigue qui ne vous laissera pas une seconde de répit et qui hantera vos nuits... Prenez garde aux fantômes 👻



Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment et je recommande carrément ! 🥰



Vous aimez cette autrice? Vous êtes tenté.e.s?

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Les cinq règles du mensonge

Kate, Isa, Fatima et Thea se connaissent depuis l'adolescence, elles ont passé une année ensemble dans une école privée au fin fond de l'Angleterre. Kate était fille du prof de dessin, Fatima, enfant de bénévoles parties au Pakistan, Théa, renvoyée de plusieurs écoles et Isa, dont la mère se mourait d'un cancer. Graçe à la maison de Kate, située à proximité de l'école; elles ont vécu une amitié légère et exclusive. Plus de 10 après, Kate, restée sur place, les appelle à l'aide. Ses amies arrivent aussitôt. Isa est avocate avec un bébé, Théa est devenue croupiere, Fatima, médecin, Kate, artiste fauchée vit dans le vieux moulin de son père et menace ruine. Les 4 amies avaient un petit jeu ; mentir et surtout mentir si bien que le mensonge soit cru par la victime. Résultat, elles n'étaient pas très appréciée. Et quand le drame a surgit, nul ne les a regretté quand elles durent partir en cours d'année. Mais qu'ont elles fait? et pourquoi Kate se sent elle en danger? Amitié adolescente, trahison en tout gendre, Isa, va aller de découverte en découverte et réaliser que ce qu'elle tenait pour acquis, ne l'est pas forcément, et ce qu'il s'est passé il y a tant d'année n'est pas aussi certain que cela.

Suspens bien mené, un bon roman avec des personnages sympathiques, avec des zones d'ombres. Le personnage d'Isa et de son bébé est particulierement bien croqué!
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Les cinq règles du mensonge

Je crois que je ne suis pas (plus) cliente pour ce genre de roman. J'ai tendance à lire ça à toute allure, limite à sauter des lignes pour aller plus vite à la révélation.

Ici l'intrigue est intéressante, j'aime toujours les romans qui se passent (en partie) dans une école, un pensionnat, un campus. Ces micro-sociétés et leur organisation apportent souvent leurs lots de péripéties et complications. Mais j'ai trouvé que le suspense était mal rythmé. Le début était très long à se mettre en place. On sentait qu'il s'était passé quelque chose, mais on ne faisait que tourner autour. Puis quand la révélation a eu lieu, je me suis dit "quoi c'est tout ?". Et c'est ensuite que tout s'est accéléré, il y a eu d'autres révélations et des retournements de situation.

Bref, disons que je ne suis pas entièrement convaincue, notamment sur certains éléments de la psychologie des personnages, mais que j'ai néanmoins passé un bon moment de lecture !
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La disparue de la cabine n° 10

Laura Blacklock est journaliste dans un magazine de voyages et, à ce titre, elle est invitée, avec quelques autres passagers, pour un voyage d'une semaine à bord de l'Aurora, un yacht de luxe. Le rêve ? En apparence, oui. Car dès le premier soir, elle est témoin d'un meurtre dans la cabine d'à côté. Le souci, c'est que personne n'est censé occuper celle-ci...



Un polar pas trop mal foutu et un rien dépaysant, mais qui souffre de plusieurs défauts : une héroïne agaçante, une introduction qui n'apporte rien ou presque à l'intrigue, et une conclusion précipitée et peu crédible. Distrayant au final, sans atteindre des sommets...
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Les cinq règles du mensonge

Sud de l'Angleterre - Quatre étudiantes pensionnaires se lient d'amitié. Leur passe-temps favori: mentir! Elles rédigent alors une charte qu'elles doivent respecter.

RÈGLE NUMÉRO UN

Dis un mensonge



RÈGLE NUMÉRO DEUX

Ne change pas ta version



RÈGLE NUMÉRO TROIS

Ne te fais pas prendre



RÈGLE NUMÉRO QUATRE

Ne pas se mentir les unes aux autres



RÈGLE NUMÉRO CINQ

Savoir quand cesser de mentir



15 ans plus tard, Kate, l'instigatrice de ce jeu, appelle ses amies à la rescousse. Mais quand la mort s'invite, les règles changent.....



Voici un thriller psychologique qui se dévore.

Ne vous attendez pas à de l'action, il n'y en a pas et pourtant j'ai été happée par le récit.

Imaginez un groupe d'amies rebelles dans un pensionnat style Poudlard, la magie en moins , l'austérité et la discipline en plus.

Leur ennui est si présent qu'elles s'amusent à mentir pour tout ou rien. De bobards anodins au départ, les choses se corsent , les adolescentes s'enlisent et ne peuvent plus faire marche arrière.

Vous l'aurez compris, en plus d'être un thriller, c'est aussi une histoire d'amitié, même si elle est parfois malsaine.

Malgré leur côté "garce" et leur machiavélisme, on s'attache pourtant à ces ados paumées devenues femmes. Les années ayant passé, peut-on encore garder un lourd secret même si c'est pour protéger sa famille et son avenir? N'était-ce pas plus simple d'avouer la vérité? Vous vous poserez toutes ces questions après la lecture.

Mais croix de bois, croix de fer, ce roman vaut le détour.
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Les cinq règles du mensonge

Tu ne mentiras point ou tu en paieras le prix...



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un roman haletant, une pression qui monte et qui rôde, un secret partagé entre elles, des non-dits et des rancœurs... Ruth Ware nous met en condition et c'est excellent ! Merci à Fleuve noir pour votre confiance.



Elles sont quatre : Isa, Thea, Fatima et Kate. Une école sélecte. Un secret. Des mensonges. Un jeu.

Dix-sept ans ont passé, mais elles sont unies à vie par un pacte. Le jeu du mensonge... Toutes les quatre s'étaient liguées contre cet autoritarisme (du pensionnat), contre ces figures d' « autorité » quand on est nouvelle quelque part. Il faut toujours rendre des comptes à untel ou unetelle. Toutes les quatre, elles ont fait front.

Quand on a l'insouciance des quinze ans, on rigole, ce jeu est providentiel, on ment comme on respire, on ne pense pas aux conséquences. Et pourtant... Un jour il faut s'attendre au retour de manivelle...



Eh bien Les Loulous, je peux vous dire que ce livre, nous ne l'avons pas lâché, Le Bibou et moi ! Il nous a édicté ses règles du jeu et nous nous sommes glissés avec véhémence dans cette ambiance ouatée, pressée, le souffle haletant et le frisson au bord des poils !



Dès le départ, on est mis dans l'ambiance ! Un message de Kate envoyé à ses trois acolytes, « Besoin de vous » et les souvenirs d'Isa qui peu à peu nous font remonter le fil. On sent poindre un grave problème, on sent que c'est complexe et compliqué et qu'après dix-sept ans, les choses ne sont plus tout à fait les mêmes... Les actes d'un jour ont des conséquences sur la vie, sur la durée...



Ruth Ware a une écriture immersive, addictive et parfaitement imagée. Elle arrive à nous transmettre énormément d'émotions à travers ses personnages, auxquels on s'attache et certains que l'on va détester ! Elle nous décrit les scènes et l'environnement avec doigté et inspire notre imagination pour qu'elle fasse le reste.



J'ai adoré cette ambiance mystérieuse où tout est feutré, où on sent que quelque chose de pas très net se déroule, où le passé et les langues n'ont rien arrangés, avec un village pelé, au bord d'un estuaire. Ce Moulin si spécial qui à lui seul est un personnage. Cette fameuse école à l'écart de Salten, les histoires qui gravitent autour et la vie, les cancans des villageois.



Eh bien voilà Les Loulous, ce fut une sacrée découverte ! L'histoire nous édicte ses règles, à sa manière, elle nous énonce et nous montre une carte après l'autre et nous fait monter d'un cran dans la perplexité du mystère. Le Bibou trépigne d'impatience de savoir si Ruth Ware en a déjà écrit d'autres ou si nous devons attendre patiemment un à venir ! C'est vraiment très bien !



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir « Les cinq règles du mensonge » de Ruth Ware ! Un roman noir, à la plume immersive, qui monte en pression et qui dévoile ses règles du jeu au fur-et-à-mesure jusqu'à nous couper le souffle ! Un livre qu'on ne lâche pas si facilement et qui nous entraîne dans le méandre des nuits blanches !
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Les cinq règles du mensonge

Isa, Thé , Fatima , Kate : quatre jeunes trentenaires unies pour la vie par un mensonge vieux de dix sept ans . Dix sept ans plus tôt , elles ont une quinzaine d’années et vont se rencontrer dans le lycée privé de Salten House , installé dans cette ville côtière du Sud de l’Angleterre . Grâce à Kate qui habite le Moulin des Brisants , à quelques kilomètres de là , les trois pensionnaires vont découvrir un lieu de liberté où leur amitié va se forger autour du Jeu du Mensonge qu’elles auront le loisir d’utiliser à l’envie avec leurs camarades de classe , leurs professeurs ou la Direction de l’établissement . Cet ancien moulin au bord des flots , est une opportunité de fuir en toute discrétion le lycée et ses règles strictes la nuit venue et l’occasion pour les quatre filles de retrouver Luc , le demi frère de Kate et leur père Ambrose Atagon , également leur professeur de dessin au lycée . Tout au long du weekend , autour de discussions enflammées , après quelques verres de whisky , elles referont le monde et oublierons le temps de quelques heures , leurs soucis familiaux . Ces quatre filles représentent également pour Ambrose de merveilleux sujets de peintures et de dessins , témoignages de quelques instants éphémères couchés sur le papier . Mais ce temps d’insouciance et de transgressions va se terminer par un drame qui marquera leur vie à jamais et les réunira dix-sept ans plus tard à Salten à l’appel de Kate .

Elles sont adultes maintenant , deux d’entre elles sont en couple et ont des enfants mais le secret qu’elles partage est une épée de Damoclès au-dessus de leur tête qui risque de faire exploser leur vie si il était découvert .

Cette amitié risque t elle de voler en éclat après ce tout ce temps passé ? Malgré les promesses , une d’entre elles a-t-elle menti aux autres ?



Isa qui narre ce récit nous fait revivre ces histoires à dix sept ans de distance . Quatre amies prêtes à stopper le cours de leur vie pour répondre à l’appel de l’une d’elle .Et quand Kate les appelle et leur demande de revenir à Salten c’est que le danger est grand .L’auteur laisse constamment planer le mystère de ce drame que l’on découvre peu à peu à travers les nombreux allez -retour temporels Un moyen de nous tenir en haleine jusqu’au bout.

J’avoue que le manque d’actions et de rebondissements ont eu tendance à me faire décrocher de ma lecture , mais les dernières parties du livre ont parfaitement tenu leurs promesses et le final était tout à fait à la hauteur de mes espérances .

Un roman à suspens psychologique supporté par une belle écriture mais qui ne m’a pas permis de m’attacher véritablement à ces personnages semblant dépourvus de sensibilité ou de sentiments véritables .

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La disparue de la cabine n° 10

Suite à la lecture de la chronique de Romans sur canapé sur ce titre, j'ai tout de suite voulu lire ce roman !



En effet, j'avais eu un avis mitigé sur le précédent thriller de Ruth Ware et j'hésitais beaucoup à retenter l'expérience. J'ai très bien fait au final de faire confiance à Cassandre (Romans sur canapé) car je me suis régalée à lire ce thriller !



Sans révolutionner le genre, sans chercher des scénarios improbables, Ruth Ware nous livre une histoire qui mélange l'ambiance à huis clos de Mort sur le Nil avec l'atmosphère angoissante de La Fille du train. Si ce deuxième roman n'est pas parfait, notamment du fait de passages un peu redondants, j'ai trouvé que l'auteure offrait une intrigue intéressante et prenante.



Pour une fois j'ai essayé de ne pas deviner, de me laisser porter par l'histoire, de me laisser prendre au jeu comme si j'étais l'héroïne et j'ai donc été agréablement surprise par les tournures du récit, par le dénouement et ce stress omniprésent. Si j'ai eu parfois du mal avec les choix de Laura (notamment sa faculté à vouloir toujours se calmer avec plusieurs verres d'alcool), j'ai trouvé que c'était une héroïne idéale pour nous faire entrer dans le yacht et ses mystères : elle est à la fois curieuse, courageuse, agaçante, bornée et fragile.



En définitive, j'ai beaucoup aimé cette lecture, c'est un thriller qui se lit vite et bien, qui nous fait oublier notre quotidien et nous entraîne dans une enquête angoissante.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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La clé du sang

Il m’aura fallu seulement 2 jours pour lire ce livre. Une fois commencé, difficile de le lâcher. Un très bon livre à lire la nuit d’ailleurs, de quoi avoir de bonnes nuits blanches, non seulement parce que le livre est très prenant mais parce qu’il est quand même particulièrement angoissant par certains aspects. Je conseille fortement sa lecture vers le mois d’octobre par exemple, en pleine nuit, sur une liseuse, dans le noir, vers la période d’Halloween. Parfaite entrée en matière pour quelques frissons.



L’histoire en 2 mots : il s’agit donc de l’histoire d’une nounou qui se fait embaucher dans une maison d’architecte, perdue en pleine campagne écossaise. La famille est un peu surprenante : famille d’architecte, la maison dénote par de nombreux aspects, et notamment par le fait que tout ou presque est télécommandable à distance comme les caméras dans quasiment toutes les pièces, la climatisation, les rideaux qui se ferment, l’éclairage,… Rowan est surprise de tout cela mais finit tout de même par accepter le poste, attirée en premier lieu par le salaire plus que généreux offert par le couple. La mère a dès le départ justifié le salaire par le fait que les nounous ne sont pas restées longtemps jusqu’à maintenant, à cause de certaines rumeurs et superstitions qui courent au sujet de l’histoire de la maison.



Très vite, elle va se rendre compte qu’elle est loin d’être la bienvenue. Les enfants ne vont pas lui faciliter la tâche. La nounou va ensuite subir quelques nuits blanches à cause de bruits étranges la nuit.



L’autrice a eu la riche idée de nous raconter l’histoire par la voix de la nounou, qui se retrouve en prison, accusée du meurtre de l’une des petites filles dont elle avait la charge dans cette maison. Rowan raconte donc à son avocat son arrivée dans cette maison jusqu’au moment où cette fille est retrouvée morte. Elle supplie son avocat de la croire car personne ne semble l’écouter : elle ne l’a pas tuée.



C’est très prenant car on soupçonne tout le monde dans cette histoire. Une fois commencé, difficile de reposer le livre. Les évènements s’enchaînent, la pression monte petit à petit, les situations embarrassantes ou gênantes se succèdent, les questions s’épaississent au fur et à mesure de la lecture, et les pronostics en tant que lectrice aguerrie de thriller ont souvent été déçus. Mais une fin comme celle-ci est juste ce qu’il fallait.



J’avais déjà lu « Promenons-nous dans les bois » de la même autrice. Je n’en ai pas eu un souvenir impérissable mais c’est le genre d’autrice qui nous fait passer un bon moment de lecture sans prise de tête. Une autrice à suivre donc, j’en suis d’autant plus convaincue après cette lecture.
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Les cinq règles du mensonge

-Dis un mensonge

-Ne change pas ta version

-Ne te fais pas prendre

-Ne pas se mentir les unes aux autres

-Savoir quand cesser de mentir



5 règles pour un jeu inventé par 4 pensionnaires de Salten House, un « cabaret de la seconde chance » qui accueille en cours d’année les élèves déscolarisées pour diverses causes.

Parmi elles, Fatima, Isa, Thea et Kate, 4 amies « à la vie à la mort ».



Le roman nous emmène 20 ans plus tard, lorsque Kate convoque ses trois amies en urgence. Elles ne s’étaient pas revues, liées par un terrible secret.



5.4.3.2.1.

Le « jeu »fera 3 victimes, 2 hommes et 1 femme.



Les cinq règles du mensonge est tout à la fois un roman d’amitié et un roman noir, un roman d’ambiance et un thriller psychologique, un roman sur l’adolescence et ses serments, sur l’âge adulte et ses responsabilités, sur l’innocence et la perversion, sur l’intransigeance et le poids de la culpabilité.



J’avais depuis longtemps envie de découvrir ce roman au titre prometteur.

Une avalanche de critiques extrêmement élogieuses, trop d’attentes sans doute, qui ont été (un peu) déçues en dépit de personnages crédibles, de lieux et d’une atmosphère parfaitement travaillés, d’une intrigue qui se tient, et d’un suspense savamment entretenu jusqu’au dénouement.
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Promenez-vous dans les bois...

Si ce livre ne m'avais pas été prêter, il est presque probable que je ne l'aurais jamais lu.



Et bien, je vous avoue que j'ai plutôt bien apprécié de petit thriller à huis-clos ou j'ai bien aimer le cadre.



Nous allons suivre Nora, une jeune autrice qui va s'embarquer dans un enterrement de vie de jeune fille. Un événement va bousculer les différents protagoniste. Quoi ??? Behhh ça, je vous le laisse découvrir. Il faut savoir que ce fameux drame, qui est expliqué dès le début du livre va surgir seulement vers le milieu du livre.



Pour ma part, ce livre est divisé en 2 parties. La première est vraiment centré sur l'ambiance assez intense par moment. Et la seconde je dirais le côté thriller.



La plume de Ruth Ware est très agréable à suivre. Le livre fait franchement son taf, c'est à dire nous divertir. Bien sûre ce n'est pas un gros thriller glauque, donc ceux qui cherche une histoire soft, sachez qu'il est très accessible.



Pour ma part, il sera malgré tout vite oublié mais c'est un livre que je ne regrette pas d'avoir pris le temps de lire.

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Les cinq règles du mensonge

#Lescinqrèglesdumensonge

#NetGalleyFrance



C'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai ouvert ce livre, le résumé me tentait vraiment beaucoup et j'ai au final été plutôt déçue par cette lecture qui m'a semblé interminable.

Nous suivons Isa, jeune trentenaire et tout fraîchement maman d'une petite fille de 6 mois, qui reçoit un SMS de Kate, celle-ci lui demande de venir la rejoindre au moulin où elle vit toujours depuis son enfance. Isa sait que Fatima et Théa ont aussi reçu ce message, puisqu'elles étaient inséparables au lycée et que si elle a reçu ce message, c'est que l'événement qui les a séparé il y a 17 ans, les rappelle à l'ordre.

L'histoire est vraiment très longue à se mettre en place, en plus le suspense n'est pas vraiment présent car les événements sont plus au moins attendus par le lecteur, les personnages ne m'ont pas touchés et la place de la petite fille d'Isa prend à mon goût trop de place dans cette histoire où elle n'a justement pas de vrai rôle.

J'ai peiné à terminer ce livre, qui heureusement s'accélère un peu sur la fin, je retenterai malgré tout un autre livre de cette auteure car son écriture est agréable et je n'ai peut-être pas été emballé par cette histoire.
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Les cinq règles du mensonge

👭BIG LITTLE LIES👭

Ça vous dirait de jouer au Jeu du Mensonge ? Pour faire partie du club, il faut respecter 5 règles d'or:

1- Dis un mensonge.

2- Ne change pas ta version.

3- Ne te fais pas prendre.

4- Ne pas se mentir les unes aux autres

5- Savoir quand cesser de mentir.



Isa, Kate, Théa et Fatima se sont rencontrées à 14 ans dans un pensionnat anglais. Délaissées par leurs familles, elles nouent une amitié exclusive. Entre elles, c'est à la vie à la mort ! Elles font les 400 coups, forment une sorte de club secret pratiquant le Jeu du Mensonge, aussi excitant que dangereux. Jusqu'à ce qu'une terrible tragédie survienne. ElIes jurent de se taire sur ce qu'il s'est passé ce jour-là. Mais 20 ans plus tard, Kate appelle les autres à la rescousse. Les quatres amies sont à nouveau réunies et se souviennent des jours heureux mais la vérité menace de refaire surface. Leur amitié y résistera-t-elle ? Qui les menace ?



Plus qu'un roman sur le mensonge, ce 3ème thriller psychologique de Ruth Ware, après "L'inconnue de la cabine N°10" et "La mort de Mrs Westaway" explore la complexité des amitiés adolescentes. Un lien d'autant plus fort qu'il compense les carences que rencontrent les quatre filles dans leurs familles. A la fois campus novel, récit d'apprentissage et thriller, le roman alterne deux temporalités et prend son temps mais l'écriture est belle, poétique et l'auteure pleine d'empathie pour ses quatre héroïnes. Au final, un multiple portrait de femmes subtil et sensible.



Il vous tente ? Vous connaissez Ruth Ware ?

Bonne journée !
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Les cinq règles du mensonge

Ça faisait un moment que je n'avais pas lu de thriller psychologique et j'avais oublié à quel point j'adore ça !



Dès les premières pages, j'ai aimé ces quatres femmes : Kate, Isa, Fatima et Thea.

Amies durant l'adolescence, elles se retrouvent dix-sept ans après sur la demande de l'une d'entre elles par simple SMS qui dit : "J'ai besoin de vous"



Certains passages se situent dans le passé à l'époque de leur rencontre et j'ai beaucoup apprécié ces passages qui permettent de comprendre comment est née cette amitié que je qualifie d'entière et d'un peu malsaine en même temps !



Impossible pour moi de lâcher cette lecture durant la deuxième moitié tellement l'histoire est addictive et j'ai adoré la fin !
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La disparue de la cabine n° 10

J ai passé un bon moment avec ce roman policier. Le tout est bien construit. Les articles de presse ou courriels/ forum qui rythment les chapitres sont une belle initiative qui permette de se projeter.

Par contre, il me manque quelque chose sans pouvoir mettre un mot dessus. C est un sentiment, une sensation qu à peu de chose près j aurai pu avoir lu un super roman, qui me marquerait. Là j ai peur de bien vite oublié cette histoire.
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