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3.97/5 (sur 98 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Lausanne , le 29/08/1912
Mort(e) à : Sierre , le 24/10/1979
Biographie :

Stéphanie Bille est la fille d’Edmond Bille, peintre qui vit en grand seigneur dans un castel baroque, le Paradou, où il reçoit des célébrités : Ramuz, Jouve, Istrati...

Stéphanie choisira le prénom Corinna en référence au village de Corin cher à sa mère. Elle est élève chez les sœurs à Sierre puis à Lucerne, étudiante à l’école de commerce à Sierre, puis en littérature à Zurich.

En 1934, elle épouse le comédien Vital Geymond, rencontré sur le tournage de Rapt, et s’installe à Paris. Elle quitte Paris et Vital Geymon en 1936 et retourne en Valais. Sa vocation d’écrivain est née en 1927.

Atteinte de pleurésie en 1936, lente à guérir, elle passe plusieurs années entre Sierre et Chandolin, écrit. Ses premiers textes sont publiés en 1937 dans l’Anthologie des jeunes poètes de Romandie.

En 1938, elle rencontre Georges Borgeaud avec qui elle aura une liaison difficile jusqu’en 1942. Borgeaud lui fait alors rencontrer Maurice Chappaz, avec qui elle s’installe à Geesch l’année suivante. Ils auront trois enfants. Le couple vivra longtemps sans pouvoir se fixer, d’une maison à l’autre.

En 1953, un érythème attaque gravement la tête de Corinna Bille, et la fera souffrir le restant de ses jours. En 1958, la famille s’installe à Veyras, que Corinna quittera souvent pour des voyages (Afrique, Allemagne, Russie, Grande-Bretagne).

S. Corinna Bille est l'auteur de romans, de nouvelles, comme La Demoiselle sauvage qui lui valut le Goncourt de la Nouvelle en 1975. Elle a publié également des poèmes et des histoires pour enfants.

Corinna Bille fait un premier voyage officiel en URSS en 1974 et elle y retournera à deux reprises en 1979 avant sa mort. Elle décède d'un cancer de la matrice à l'Hôpital de Sierre.
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Lecture de Emerentia* (S. Corinna Bille) par l'écrivaine Fabienne Bogadi et l'éditrice Florence Schluchter Robins. N'hésitez-pas à rejoindre la page Facebook: https://www.facebook.com/Trousp/?ref=... Pour voir d'autres formats, dont le Questionnaires de Trousp: https://www.youtube.com/playlist?list... 0:00 Introduction 0:03 Lecture 22:33 Remerciements *Emerentia, S. Corinna Bille, éditions Zoé, Genève. Trousp est une chaîne Youtube dédiée au livre, à la littérature et à la littérature suisse en particulier. #littérature #lire #lecture #CorinnaBille #Emerentia #livre #reading #read #book

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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Mais où sont ils les garçons pour nous aimer ?
Ah ! oui, où se cachaient-ils ? Ici, les jeunes filles étaient si éclatantes, même les laides, les hommes ne savaient-ils plus l'amour ? Elle se sentit triste tout à coup. Elle eut l'impression d'avoir gâché sa journée, ces fêtes étaient trompeuses, ces huées, ces défilés, absurdes. Une agitation de rose des vents. Où était la vraie joie ?

(nouvelle : Les fêtes du fleuve)
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J'eus un véritable culte pour mon corps. Je l'adorais, le consolais, l'excusant, l'admirant en tout, me réjouissant de ses délices, car naturellement j'en vins très vite à le satisfaire moi-même. Je m'évanouissais presque, à demi terrassée par ce bien-être surhumain dont je me croyais seule à découvrir le secret. J'inventais mille façon d'atteindre cette béatitude.
(nouvelle : La dernière confession)
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S. Corinna Bille
S'il n'y avait pas
sur les sarments roux
ces petites flammes
personne ne saurait
que le printemps est là.

Vignes pour un miroir
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Si j’étais un arbre et toi un arbre dans la même forêt

Mes racines creuseraient la terre et les mousses, se couleraient dans les fentes des rochers, te chercheraient, te chercheraient à travers l’obscur, la lente nuit décomposée, les odeurs, les monstres sans formes, jusqu’à ce que sentant les tiennes elles frémissent de joie, d’amour si fol que la forêt entière en serait soulevée.
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Elle garde toujours son visage frais, elle est toujours gaie. Elle est faite pour l'amour, c'est une rose de nuit.
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De nouveau c'était le bonheur, l'étrange, l'étonnant bonheur.
– Qu'as-tu fait ce matin ? Que fais-tu quand tu es seule ?
– J'aime rêver, je ne m'ennuie jamais.
– C'est comme moi, j'aime aussi rêver.
Elle ne lui dit pas qu'elle a pensé à lui tout le temps, qu'elle voudrait ne pas le voir un jour entier pour mieux , ce jour-là, penser à lui.

[S. Corinna BILLE, "Oeil-de-Mer", éd. L'aire bleue (Vevey, Suisse), Deuxième partie : "L'AMOUR", chapitre XI, page 127]
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Elle ne savait toujours pas son nom.
– Comment vous appelez-vous ?
– Marceau.
– Marcel ?
– Non, Marceau.
– Tiens, je n'ai jamais entendu ce nom.
– Ici, on l'entend. Et le vôtre ?
– Marthe.
– C'est bien un nom de montagne, dit le pêcheur.

[S. Corinna BILLE, "Oeil-de-Mer", éd. L'aire bleue (Vevey, Suisse), Deuxième partie : "L'AMOUR", chapitre II, page 53]
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L'homme, lui, il n'est plus là. Marguerite la Sultane, au pantalon de satin, non plus. Mais qui le sait, qui peut le savoir ? Qui peut les voir maintenant dans le brouillard ? Et même entrer dans la grange de Mustafa où le foin de l'hiver est glacé, mais il sent bon l'été, mais il n'y a plus de saison pour les amants, il n'y a plus de temps.
- Jamais aimé une fille comme je t'aime ! Et tes seins durs comme du bois...
- Entre en moi, entre en moi !

(dans la nouvelle : Carnaval)
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1. août 79

Entre toi et moi une araignée d'or et de pluie a lentement tissé une toile de mots doux et cruels. Nous sommes prisonniers d'une longue phrase, sans commencement ni fin, fil éternel qui unit ta voix à la mienne.

ta demoiselle sauvage

(dédicace en première page).


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La neige commençait à se tasser. Hector comprit que le fumier était à découvert, à l'odeur du chien quand il rentra dans la cuisine. Il le flatta de sa main gauche, l'air dégouté :
- C'est ta pénicilline, hein !

(dans la nouvelle : Carnaval).
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