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3.86/5 (sur 309 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Sierra Vista (Arizona) , le 20/12/1965
Biographie :

Scott G. Browne a travaillé à Hollywood pendant plusieurs années avant de s'installer à Santa Cruz pour écrire.

Il aime mélanger la comédie noire et le surnaturel. Il est notamment l'auteur de "Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour".

Il vit actuellement à San Francisco.

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Vidéo de

"Fou" de Christopher Moore. Editions L'Oeil d'Or "Héros Ordinaires" de S.G. Browne. Editions Agullo "Zero K" de Don DeLillo. Editions Actes Sud Retrouvez toutes les vidéos ici : http://goo.gl/23DkUZ


Citations et extraits (112) Voir plus Ajouter une citation
J'ai passé deux jours dans une cage de la SPA avant que mes parents ne viennent me récupérer. [...]
La période habituelle de séquestration pour un zombie errant sans identification est de soixante-douze heures. Sept jours s'il a ses papiers. Pour les chiens et les chats, c'est l'inverse. [...]
Une fois la période réglementaire dépassée, les zombies non réclamés sont remis aux autorités du comté, dépecés pour qu'on récupère leurs membres ou vendus à des laboratoires de recherche. La SPA s'efforce de nous sauver en sollicitant des familles d'accueil ou en lançant des programmes d'adoption de zombies, mais ce genre d'idée n'est pas encore ancré dans les mentalités.
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Je ne me rappelle plus ce que j'avais en tête en vidant le contenu du congélo sur le carrelage, mais ce serait une bonne idée d'essayer de ranger les aliments qui pourraient encore être sauvés et de nettoyer le reste avant le réveil de mes parents.
Quand j'ouvre la porte, je m'aperçois qu'il n'y a plus de place.
Mes parents sont dans le congélo. Je distingue des mains, des jambes et des pieds, et le visage de mon père me fixe depuis la deuxième étagère. Sa tête repose dans un grand sac de congélation Ziploc, tout comme le reste de leurs parties anatomiques. Ou presque toutes : quand j'ouvre le frigo, mes parents y sont aussi.
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Sauf que ce soir, c'est Halloween, du coup on est un peu paranos. C'est déjà nul d'avoir été transformé en archétype du monstre qui terrifie les enfants le soir le plus effrayant de l'année ; mais on entend des histoires de respirants qui arpentent les rues la nuit de Halloween pour démembrer les zombies égarés et leur enfoncer des pétards dans les orifices.
Pourtant, ça ne nous a pas empêchés de respecter la tradition. Revêtir un costume peut avoir une valeur thérapeutique et libératrice, car on prétend être quelqu'un ou quelque chose qu'on n'est pas. C'est aussi un bon camouflage. Qui s'attend à voir les zombies se costumer pour Halloween ?
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Le numéro est habituellement porté au bout d'une chaîne autour du cou, comme une médaille de chien, je suis certain que les militaires, ainsi que l'espèce canine tout entière, s'en sentent insultés.
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À peine en haut des escaliers, je pose le pied dans la cuisine où ma mère m'asperge d'une bombe de Glade Neutralizer, tournant autour de moi et m'arrosant des pieds à la tête pour vider le spray désodorisant dans mes cheveux. Mes parents achètent des aérosols de Glade par palettes entières. Maman préfère la marque Neutralizer parce qu'elle "s'attaque aux mauvaises odeurs à la source". J'ai un faible pour le parfum Lilas Printannier, même si Brume Tropicale dégage une fragrance fruitée et agréable.
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Seul un être suprême aurait pu faire preuve de suffisamment d'ironie pour permettre aux morts-vivants d'imiter les vivants en les dévorant.
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- Sale monstre ! crie quelqu'un depuis une Ford Mustang, ponctuant ses propos d'un sandwich Reuben de chez Erik's Deli qui m'atterrit sur le crâne en une explosion de chou et de bœuf, tandis qu'un bol de chili Texas Jailhouse me heurte l'entre-jambe.
La prochaine fois, je ne déjeunerai pas avant de venir.
A en croire la variété des projectiles, je commence à me demander si les respirants qui passent en voiture me jettent de la nourriture qui leur tombe sous la main ou s'ils ne feraient pas un crochet par le Burger King, le 7-Eleven ou le Safeway, juste histoire d'acheter des munitions. Étant donné que la majorité des aliments ne sont pas entamés, et que plusieurs véhicules repassent avec du ravitaillement, j'ai la vague impression que tout ceci n'est pas dû à une impulsion soudaine.
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J'essaie de devenir l'un de ces arbres morts et d'aligner mes chakras de mort-vivants. Enfin, quand vous êtes un cadavre réanimé, trouver la paix intérieure est aussi difficile que de trouver un peu d'imagination dans un studio hollywoodien
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Si vous n'avez jamais repris connaissance dans une ferme de cadavres, vêtu d'un costume de Père Noël, la cervelle explosée à l'arrière de votre crâne, alors vous ne pouvez pas comprendre.
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Quitte à passer pour quelqu'un qui ne mâche pas ses mots, rôtir et dévorer les membres d'un inconnu près d'un feu de camp, c'est quand même moins classe que de griller les côtes de sa mère et de les déguster à la lueur d'un chandelier, accompagnées d'artichauts et d'un disque de Billie Holiday.
Enfin, c'est mon avis.
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