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Citations de S. K. Tremayne (142)


"La mort de nos proches est bien plus terrible que la nôtre et, oui, l'amour est une forme de suicide : quand on aime vraiment, on se détruit soi-même, on rend les armes, on tue délibérément quelque chose en soi."
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Tout amour est une forme de suicide.
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La vie exercerait donc une sorte d'effet semblable à celui de la corrosion ? L'âme pure et candide de l'enfant rouillerait avec le temps, serait en quelque sorte polluée par les années...
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Quoi qu'il puisse nous arriver, à moi, Jamie, David, et à notre bébé, je sais que je ne peux pas revenir à Londres. À mon enfance, à son univers de moquettes crasseuses, de squares jonchés d'immondices et de violences verbales.
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Tout amour est une forme de suicide.
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Je sais exactement ce que je vais faire durant les trente prochains mois : transformer cette horreur en jolie maison.
Ramener la vie dans ce qui est mort.
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Que savaient-ils de la vie, tous ces riches qui n'en avaient que pour leurs villas, leurs ventes aux enchères et leurs stock-options ? Ils n'avaient jamais à se soucier de rien. Qu'en avait-il à faire, [lui,] de tous ces bobos ? Sa grand-mère était une paysanne, sa mère une modeste enseignante et son père un docker porté sur la bouteille qui battait sa femme. Angus savait, lui. Pas eux.
(p. 184-185)
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Papa, reste en bas. Papa, monte pas. Papa, n'approche pas.
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" Votre cœur en est merveilleusement déchiré".
C'était une vérité douloureuse. Quand on avait un enfant, l'inquiétude entrait dans votre cœur pour ne plus jamais en sortir, (...)
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Un phoque émerge sur notre droite, se laisse porter par le courant et pose sur nous son regard mélancolique qui semble receler une sagesse ancestrale; puis avec un petit plouf huileux, il disparaît.
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Peut-être qu'entre un homme et une femme qui ont eu un enfant ensemble il reste toujours, quoi qu'il arrive par la suite, un soupçon d'amour résiduel: même englouti, il est toujours là, comme une épave au fond de la mer.
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Un lapin est couché dans l'herbe, éclairé par mes phares. Son corps palpitant est désarticulé, il a des entailles rouges aux flancs, montrant des muscles à nu, et ce sang. Tout ce sang...
Le pire, c'est la tête. Le crâne est à moitié broyé, et pourtant un oeil brille encore dans l'orbite, avec comme une expression de regret. Je prends cette chose flasque au creux de mes bras. Une larme laiteuse en roule, l'animal frémit et, tandis que je m'accroupis dans l'herbe, il meurt dans mes bras.
Pleine de remords, je lâche doucement le cadavre, qui va rouler sur le sol, sans vie. Puis je contemple mes mains. Rouges de sang.
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[...] mon père se sent toujours coupable de tout : sa fâcheuse habitude de s'emporter contre nous quand nous étions jeunes ; ses infidélités envers maman, qui est néanmoins restée à ses côtés, accentuant encore cette culpabilité ; cette tendance à boire qui a nui à sa carrière, alimentant ainsi son ressentiment - un cercle vicieux de frustration [...].
(p. 275)
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« Il n’y a pas eu d’accident, Kath. Tu as essayé de quitter ton mari et ta fille, de te détruire, de tout anéantir. Tu as voulu te suicider. Et personne ne sait pourquoi. »
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Nous sommes deux individus perdus dans ce bois silencieux qui paraît aussi vaste que la forêt bavaroise, ce soir. Tout est royal, auguste, lugubre. Des arbres noirs bordent le chemin comme le feraient des croque-morts. Des stalactites, pendues à des branches moussues, scintillent sous le faisceau lumineux tels des crocs de dragon. La neige fraîche que nous foulons est phosphorescente.
Côte à côte, nous avançons. Et nous ne disons rien.
Là-haut, la lune s'élève - une grande dame dédaigneuse ; les bijoux que sont les étoiles sont semés au hasard, comme si Carnhallow avait été pillé par des anges et que les bijoux de famille se retrouvaient éparpillés sur le velours du ciel.
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Était-ce sa faute à elle, alors ? A moins que ce ne soit la faute de personne - juste un de ces schémas familiaux qui se répètent. Angus lui-même n'était pas immunisé contre l'influence des gènes et de l'environnement ; en cet instant, il avait furieusement envie d'une boisson plus corsée : un grand verre de vrai whisky, comme en avalait son propre paternel, un raté au langage ordurier qui cognait sur sa femme au moins une fois par mois. Jusqu'au jour où il était tombé dans le fleuve et s'était noyé. Parfait, bon débarras. T'as enfin étanché ta soif, vieux salopard !
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- Alors ? dis-je enfin. Qu’est-ce que tu en penses ? Aller vivre sur une île, rien que nous trois, tu ne trouves pas ça formidable ?
Kristie acquiesce d’un léger mouvement de tête. Baisse les yeux vers son livre, le referme, me dévisage de nouveau.
- Maman ? Pourquoi tu m’appelles tout le temps Kristie ?
Je ne réponds pas. Le silence me semble soudain assourdissant.
- Je, euh… Excuse-moi, ma puce, tu disais ?
- Pourquoi tu m’appelles tout le temps Kristie, maman ? Kristie est morte. C’est Kristie qui est morte. Moi, je suis Lydia.
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- Vive l'hiver ! s'exclama Josh. J'adore quand il fait bien froid. J'en étais où, déjà ? Ah oui, et il y a aussi ce lac, Lagan quelque chose. Lagan...
- 'Lagan inis na Cnaimh', compléta Angus.
- C'est ça. J'oublie toujours que t'es du coin, toi aussi. Oui, 'Lagan inis'. Molly m'en a parlé hier soir, ça veut dire 'le creux de la prairie des ossements'. Non, mais t'imagines l'effet sur les prix de l'immobilier, un nom pareil ? T'as envie d'acheter un petit cottage dans le creux de la prairie des ossements, toi ? Non, hein ? [...]
(p. 210)
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L'espoir me galvanise. J'ai l'impression qu'elle va franchir le pas, cette fois : elle va parler à l'une de ses camarades, elle va essayer de communiquer. Elle s'avance timidement vers une petite brune - une gamine svelte, apparemment sûre d'elle, qui discute avec ses copines.
Je l'entends demander d'une voix un peu tremblante :
- Grace ? Tu veux savoir comment s'appelle mon léopard ?
La dénommée Grace se retourne, la jauge d'un bref coup d'oeil, puis hausse les épaules sans rien dire. Elle glisse ensuite quelques mots aux autres filles et, juste après, le groupe s'éloigne, laissant [ma fille] toute seule, en contemplation devant ses pieds. Rejetée. Bannie.
C'est insupportable. J'essuie rapidement mes larmes [...].
(p. 206-207)
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(...); j'ai suivi des cours de photographie et décroché mon diplôme. Diplôme parfaitement inutile, à vrai dire, puisqu'une professionnelle ne peut plus vivre de son métier de nos jours, et c'est pourquoi "j'enseignais" il n'y a pas si longtemps ma spécialité... à des élèves qui ne deviendront jamais photographes.
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