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Citations de S. J. Watson (269)


Que sommes-nous d'autre que la somme de nos souvenirs? Pge 212
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La première page est blanche, sans lignes. J'ai écrit mon nom à l'encre noire au milieu. Christine Lucas. Je m'étonne de n'avoir pas écrit Personnel ! en dessous. Ou Lecture interdite !
Quelque chose a été ajouté, quelque chose d'inattendu, de terrifiant. De plus terrifiant que tout ce que j'ai vu aujourd'hui. Là, sous mon nom, à l'encre bleue et en lettres majuscules se trouvent les mots suivants :

NE PAS FAIRE CONFIANCE A BEN.

Mais il n'y a rien que je puisse faire. Je tourne la page.
Je commence à lire l'histoire de ma vie.
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Que sommes-nous d'autre que la somme de nos souvenirs ? ( p 191 )
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Ça m’a juste rappelé qu’on n’a qu’une vie. Que celle-ci n’est pas le brouillon de la suivante.
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Il se tourne vers moi . "Tu as des bleus.
- Je sais .
- C'est moi?"
Je souris. " Oui". Je suis presque fière .
"Tu sais que je ne te ferais jamais de mal pour de vrai, n'est ce pas ?
- Oui, je le sais ".
Je me demande si c'est vrai . je me demande dans quoi je suis en train de me fourrer, jusqu'à quel point je suis en train de m'enfoncer .
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Je regarde fixement sa photo comme s'il s'agissait d'une énigme à résoudre. Il a l'air gentil, innocent en fait, mais qu'est-ce que cela veut dire, après tout ? N'importe qui peut trouver une bonne photo, on peut toujours se présenter sous son meilleur jour. N'est-ce pas ce que nous essayons tous de faire, d'une certaine manière ? Montrer notre meilleur visage au monde, camoufler la noirceur qui se cache à l'intérieur ? Le filtre d'internet rend juste la chose plus aisée.
(p. 90-91)
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Nous restons silencieux un moment, enlacés, nos peaux se mêlant, respirant au même rythme. Comme si le silence permettait à cet instant de durer toujours, ce qui n’est pas encore suffisant.
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Ce n'est pas la vie. C'est une existence où l'on saute d'un moment au suivant sans la moindre idée de son passé et sans le moindre projet pour l'avenir. C'est comme cela que j'imagine l'existence des animaux. Le pire c'est que je ne sais même pas ce que je ne sais pas. Peut-être y-a-t-il des tas de choses qui vont me faire grand mal. Des choses dont je n'ai même pas encore rêvé.
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Je lève les yeux vers le miroir.
Le visage qui se trouve face à moi n'est pas le mien.
Mes cheveux n'ont aucun volume et sont bien plus courts que la coupe que j'ai d'habitude ; la peau des joues et du cou est flasque, les lèvres sont minces, les coins de la bouche tombent. De ma gorge serrée sort un halètement inarticulé qui deviendrait un cri d'effroi si je ne le réprimais pas, puis je remarque les yeux. Ils sont entourés de rides, oui mais, malgré tout le reste, je vois bien que ce sont les miens.
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Que sommes-nous d'autre que la somme de nos souvenirs ?
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Nous mangeons ensemble, assis autours de la table . Je contemple ma famille . J'ai été idiote , complètement idiote . J'ai failli tout perdre . Mais j'ai compris la leçon - quel besoin d'avouer maintenant ?
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Et voilà à nouveau ce mot "aimer" . Nous ne l'avons jamais utilisé . C 'est quelque chose que nous avons abordé seulement de manière indirecte . " J'aime quand tu"... "J'aime ta façon de "...
Nous n'avons pas encore osé le verbe , la construction directe . Nous n'avons jamais été aussi loin que "je t'aime ."
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Christine, nous changeons toujours les faits, nous réécrivons toujours l’histoire pour nous rendre la vie facile, pour la faire coïncider avec la version des évènements que nous préférons. Nous le faisons automatiquement. Nous inventons des souvenirs. Sans y penser. Si nous nous répétons suffisamment souvent que quelque chose a eu lieu, nous finissons par le croire, et ensuite nous pouvons nous en souvenir.
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J'ai un autre message ,mais il ne vient pas de lui . Il vient de quelqu'un d'autre . Je l'ouvre , et j'éprouve une étrange sensation . Un plongeon. Une descente . Une porte vient de s'entrouvrir . quelque chose est en train d'arriver .
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Elle m’avait donné du feu lorsque je lui en avais demandé, puis s’était présentée et avait proposé que je me joigne à elle et à son groupe d’amis. Nous avions bu de la vodka et de la bière, et, plus tard, elle avait retenu mes cheveux quand, la tête dans les toilettes, j’avais vomi la plus grande partie de ce que j’avais bu. « On dirait que nous sommes amies pour de bon, cette fois ! m’avait-elle lancé en riant, alors que je me redressais. Je ne ferais pas ça pour n’importe qui, tu sais !
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Je prends conscience, avec une soudaine clairvoyance, que nous portons des masques, tous, tout le temps. Nous présentons un visage, une version de nous-mêmes, au monde, aux autres. Nous affichons un visage différent en fonction de ceux que l'on côtoie et de ce que l'on attend de nous. Même lorsque nous sommes seuls, nous portons un autre masque encore, la version de nous-mêmes que nous préférons.
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L'addiction est une maladie patiente , m'a- t-elle dit un jour . Elle attendra toute ta vie , s'il le faut. N'oublie jamais ça .
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Il finit sa tartine et emporte le plateau dans la cuisine.
Lorsqu'il revient, il est en pardessus.

Le poids qui m'oppressait a pivoté, décollé et disparu, et je lui suis tombée dans les bras, sanglotant.

Je l'ai imaginé en train de rentrer, m'embrasser, préparer à diner, je nous ai vus ensemble à table.
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Nous avons décroché ensemble, nous avons surmonté les crises de manque. Nous avons traversé un enfer de sueurs, de vomissements, de diarrhées et de crampes d'estomac à nous faire gémir de douleur. Nous avons mal aux os, et ni l'un ni l'autre ne parvient à trouver le soulagement dans le sommeil. J'ai l'impression de brûler, de me consumer, rien n'y fait et, pendant tout ce temps, la certitude qu'un fix supplémentaire seulement ferait disparaître toute souffrance brille, chatoyante, devant nos yeux. Mais nous sommes tous les deux forts, nous nous aidons mutuellement lorsque la douleur menace de nous submerger, et nous sommes clean depuis quelques semaines. Maintenant, [son] père est en route et il m'a suppliée de le laisser se faire un dernier shoot. Finalement, j'ai accepté. Un dernier, et aucun autre. Plus jamais. Nous l'avons programmé pour aujourd'hui, un peu plus tard, ou demain matin, au moment du lever du jour. Un dernier adieu.
(p. 200)
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Que sommes-nous d'autre que la somme de nos souvenirs?
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