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Citation de Derision


Laia vit, avec ses grands-parents et son frère aîné, dans l’Empire. Ensemble, ils survivent comme ils peuvent : ils sont pauvres et, en tant qu’Erudits, ils sont à la merci des Martiaux depuis que ces derniers les ont asservis. Régulièrement, des Erudits sont arrêtés et disparaissent : des familles entières sont détruites, chacun risque l’exécution. Un jour, le frère de Laia est arrêté pour trahison et la jeune femme fuie. Honteuse et seule, elle va solliciter l’aide des rebelles afin de secourir son frère. En échange, elle doit risquer sa propre vie en jouant à l’espionne auprès des Martiaux, et notamment de la Commandante, une femme sans pitié.

Là-bas, il y Elias, le soldat le plus doué de l’école. Cependant, le jeune homme n’est pas le Mask cruel qu’il doit être : tout ce qu’il souhaite c’est être libéré de ses devoirs. C’est pourquoi Elias se prépare à déserter. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu et il reste pour affronter des épreuves qui, peut-être, le libérerons… ou le mènerons à sa perte.

La mode est à la dystopie, à la young-adult post-apocalyptique. Entre Hunger Games, Divergente, L’épreuve, et autres séries, les lecteurs et fans du genre sont servis, et cette vague ne semble pas vouloir s’arrêter. Une question, légitime, se pose alors : est-il encore possible de découvrir un univers original alors que les nouveautés s’inspirent des succès passés ? La réponse est oui, bien que nous pouvons remarquer des ressembles, parfois flagrantes. Sans avoir lu Hunger Games, je me rend bien compte qu’il y a des similitudes entre les deux univers. Cependant, je n’ai fais qu’une bouchée d’Une braise sous la cendre en partie car l’auteure mêle parfaitement la dystopie à la fantasy, pour mon plus grand plaisir.

Sabaa Tahir nous dépeint un univers violent, cruel, dictatorial. L’auteure n’épargne ni le lecteur, ni ses personnages, et, grâce à une double-narration, nous découvrons les deux côtés : celui des esclaves et celui des bourreaux/soldats. Les deux voix, celle de Laia et d’Elias, sont égales et chacun raconte son expérience, sa vision des faits et sa vie, son parcours et ses tourments. Laia est sans aucun doute celle qui a la plus belle évolution. Faible au début, elle va peu à peu s’armer de courage et apprendre à faire de sa peur une force. Aussi, la psychologie des protagonistes est bien développée et intéressante. L’intrigue est parfaitement menée : le rythme du roman, oscillant entre épreuves échecs et succès, ne peut que nous happer.

Bref, Une braise sous la cendre est une vraie bonne surprise pour moi. Peut-être ai-je aimé car, hormis Divergente, je n’ai pas lu d’autre dystopie. Ou peut-être que c’est parce que Une braise sous la cendre est un bon roman, dense pour un premier tome mais très bien écrit, avec un univers et des personnages travaillés et intéressants. Le côté fantasy, avec les djinns et les goules, apporte un vrai plus au récit. Quoi qu’il soit, j’ai adoré et j’attends la suite avec impatience !
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