Sabri Louatah

Après lecture du tome 1, je ne comprends pas l'engouement des critiques pour ce roman.

Sauf si on se fiche totalement du STYLE, et de la littérature.

Donc le style est besogneux, lourdingue lorsqu'il prétend user d'images, et le choix des adjectifs est hasardeux et parfois ridicule.

Passablement mal écrit et sauvé uniquement par l'intrigue. Mais ça ne fait pas un bon roman, seulement un scénario.

Très dommage que son éditeur n'ait pas fait son boulot d'éditeur : lui faire réécrire, le corriger, etc...

Une saga tonitruante qui tient à la fois de la politique-fiction, du thriller d’espionnage et de la parabole morale.
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Un gros livre que forme ces deux volumes, mais malheureusement pour nous, on en demande encore après la dernière page.



Dans le premier volume, tout tourne autour d'une famille, la famille Nerrouche, entre le petit cousin, Krim qui ne sait pas trop où il en est. Slim, celui qui se marie pour cacher un secret honteux. Fouad, l'acteur qui a réussi et qui en impose. Nazir, le tabou qui occupe toutes les pensées. Nous avons ici mélangé, plusieurs générations, plusieurs personnes différentes les unes des autres. Au début, emmagasiné tous les noms, situés tous les personnages sur un arbre généalogique, c'est assez compliqué. Mais plus on tourne les pages, plus les personnages récurent imprègnent nos pensées, on a nos préférés, on se demande comment le tout va évoluer. Les chapitres sont divisés en parties, et à chacune d'entre elles, on alterne de point de vus, de lieux, on voir la situation sous un angle différent alors qu'on suit un même ensemble.



Nous avons un patchwork vraiment réussi, on sent la tension naître dans des groupes, s'essoufflée, renaître. Ce livre est très prenant, d'autant plus lorsqu'on arrive dans la seconde partie (le livre 2) lorsque l'enquête commence et que la course contre la montre prend vie. Entre les pourris et ceux qui se battent et font du mieux qu'ils peuvent pour garder la tête hors de l'eau, on lit en se demandant comment toute cette situation va évoluer !



Bien sûr certains personnages agaces, rien n'est parfait, des situations partent en vrille, et tout et tout, mais c'est génial. On espère de tout notre coeur que les personnages pour lesquels notre affection grandit continueront à s'en sortir, qu'ils feront face jusqu'au bout. De plus on est encore loin d'avoir des réponses, on nous en donne vraiment au compte goutte, c'est de la torture et ça nous encourage vivement à nous procurer très vite la suite !



C'est un roman passionnant, ils n'évitent pas certains clichés, mais ce n'est pas grave, on en veut plus, on veut voir l'évolution de tout ce petit monde, on veut savoir comment cela va se finir.

Excellente série ( non terminée j'attends le tome IV avec impatience) sur une famille issue de l'immigration algérienne, dont le destin bascule, un jour d'éléction présidentielle en France... L'écriture est nerveuse et très imagée, je me dis que l'auteur n'aura aucune difficultés à se tourner vers les scénarii,car son ecriture ressemble à un story board. Reste une description de la société française actuelle très réaliste. Je le conseille vivement.

Toujours aussi bien fait, on se croirait dans une série télé. Il se passe toujours quelque chose. Pas de temps mort, plein de pistes à suivre : pour le compte de qui Nazir a-t-il agi ? Que vont devenir les membres de la famille Nerrouche ? Et Chaouch ? Que va faire P-J de Montesquiou ?

Je n'ai qu'une hâte : lire le prochain tome !

Les Sauvages est une série de romans mettant en scène la famille Nerrouche de Saint-Etienne et sur la fin de ce premier tome le premier candidat d'origine nord-africaine à l'élection présidentielle française, Idder Chaouch.

La famille Nerrouche fête le mariage de Slim et l'on suit les nombreux membres de la famille depuis la mémé jusqu'aux tantes et cousins. En particulier l'attachant Krim ex-futur virtuose du piano devenu racaille des banlieues qui va être chargé d'une terrible mission.

Dynamique, percutant comme une bonne série américaine, ce roman est habilement mené. Il tient le défi, malgré les nombreux personnages, de nous tenir en haleine et de ne pas nous faire perdre le fil. On n'a qu'une seule envie : lire la suite, vite !
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Le président Idder Chaouch fraîchement élu est en rééducation et la passation de pouvoir avec Sarkozy est imminente. Nazir Nerrouche, terroriste suspect n°1 de la tentative d'assassinat de Chaouch est toujours en cavale on ne sait où. L'auteur présumé du tir, Krim, est lui en prison. Mais dans les milieux policiers et judiciaires, ça s'agite beaucoup. Des enquêtes en parallèle ou à tour de rôle, du personnel qui connaît un turn-over, ou disparaît, une suspicion de plus en plus forte, surtout pour la journaliste Marieke de l'existence d'un cabinet noir au sein de la place Beauvau qui expliquerait une connivence d'intérêt entre le clan Montesquiou affilié au FN et Nazir permettant à ce dernier d'être indirectement couvert... Pour l'heure, ce sont les mères de la famille Nerrouche, puis Fouad, le glorieux frère, qui sont plutôt suivis de près par la Police. A tort (?)



Plus ça va et plus les tomes des Sauvages s'épaississent. Quasiment 600 pages pour ce dernier cru, tant attendu. C'est également l'enquête qui s'épaissit dans ce volume. Ou plutôt les enquêtes. La mayonnaise aussi continue de prendre et d'épaissir. Bref, l'auteur a encore de la ressource parce que ça tient toujours.



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On retrouve la famille Nerrouche, dans la difficulté : celui qui a tiré sur le candidat PS à la présidentielle en ce jour d'élections du 6 mai 2012, c'est Krim. Alors que le donné vainqueur Idder Chaouch est dans le coma, que Krim est en garde à vue, que les équipes de la police, du ministère, des brigades anti terroristes sont sur les dents, Nazir Nerrouche, le cerveau de l'attentat, manipulateur en chef, déploie toujours ses stratagèmes pour fuir vers l'Allemagne, changeant sans cesse de véhicule, de carte sim, de profil Facebook.



Après un premier tome, dont l'action se déroulait sur une journée, avec comme double évènement fédérateur un mariage et des élections nationales (voir critique du tome 1), on retrouve ici la même famille en cours d'implosion, avec un fils accusé de meurtre, un autre recherché par les services de police, un autre isolé de sa bien aimée, d'autres perdus, entre Saint Etienne et Paris.



La France non plus ne va pas bien : un président élu dans le coma, des émeutes citadines, de traditionnelles luttes intestines entre les différents services de police. Du coup, ce tome se lit complètement comme un roman policier contemporain, avec, sur 3 journées cette fois, une enquête rythmée, un suspense, des personnages dans la tourmente. Avec une belle importance donnée au juge Wagner (un lorrain de Longwy, sûrement quelqu'un de bien), juge d'instruction au pôle antiterroriste du tribunal de Paris, une figure imposante, en proie aux rivalités de service, respectant la confidentialité de l'enquête sans informer son épouse de ce qui va le retenir jour et nuit, sans savoir encore pourquoi sa propre fille serait indirectement impliquée dans l'affaire...



Au final, on dévore toujours autant les chapitres, à une folle allure car l'écriture aboutie ne gâche rien de ce plaisir.
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Le 6 mai 2012, jour du second tour de l'élection présidentielle, le candidat du PS Chaouch, favori des sondages face à Sarkozy, est abattu par un jeune homme de St-Etienne, Krim, qui lui a tiré une balle dans la tête. Les banlieues grondent et crient à l'injustice, la police et toutes les forces de sécurité sont sur les dents, les cabinets ministériels s'affairent dans l'ombre pour essayer de retrouver le commanditaire de cet attentat... La situation est inédite : Chaouch est élu mais, dans le coma, incapable de prendre ses fonctions...



Je me suis précipitée sur le tome 2 des "Sauvages" presque le jour de sa sortie, tant j'étais impatiente de connaître la suite de cette histoire, d'autant plus que je la lisais quasi en temps réel (ce volume commence le 6 mai 2012, jour du second tour de la Présidentielle). Et je dois dire que je n'ai pas été déçue, j'ai été immédiatement captivée par l'histoire, qui bascule dans la politique-fiction, délaissant un peu l'histoire familiale des Nerrouche. Un rythme palpitant et des intrigues croisées ne nous laissent pas de répit, on se croirait dans une bonne série télé et les pages se tournent à la vitesse de l'éclair, nous laissant une fois de plus dans un suspense insoutenable. Le style de Sabri Louatah a trouvé son rythme de croisière, mêlant le langage parlé et des phrases d'une beauté stupéfiante, je suis définitivement fan !!! A découvrir de toute urgence !

son passage sur france Inter

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=351553

un moment de pur bonheur...

Un livre qua aimé Virginie Despentes l’écrivain. Cela ne m’étonne pas parce que j’y retrouve un peu le même style d’écriture proche de l’oral.

Pour ma part, j’avais été un peu désarçonné par ce style et là, cela recommence.

Dans ce tome, nous vivons une journée et demi avec la famille Nerrouche qui mariée samedi l’un des leurs à une Algérienne. L’occasion d’enrichir votre vocabulaire d’arabe et de kabyle.

Une famille de Saint Etienne, avec ses conflits familiaux, ceux qui ont réussi et ceux qui tournent mal. Une famille qui s’intègre progressivement d’une génération à l’autre. Une famille assez soudée qui essaye de garder sa spécificité tout en se dissolvant progressivement dans la société française.

Le conflit entre Kabyle et Algérien, dans leader du mariage (au travers de la musique par exemple) aurait été le même entre Espagnols et Portugais, Algériens et Marocains et... Alsaciens et Lorrains.

Bref, une tranche de vie d’une famille mais qui ici se déroule dans un contexte particulier : la veille du 2ème tour de l’élection présidentielle avec d’un côté Sarkozy (nous sommes en 2011) et de l’autre un socialiste d’origine Algérienne. Bref, un contexte qui réveille un sentiment de fierté et d’apparence.

Au milieu de tout cela, Krim, un jeune Kabyle un peu paumé qui va se trouver impliqué dans une action qui le dépasse.

Le livre, en 2023, garde son intérêt tant pour le récit familial que pour le récit politique (l’arrivée au 2ème tour de l’élection d’un tel candidat).

A suivre avec le 2ème tome.

Quelle déception ! Ça commence tellement bien...c'est fluide, bien écrit, intéressant ; puis l'on bascule dans la caricature, avec une fin aussi précipitée que bâclée...

Ajoutons à cela un gros écueil dans le concept de 404, car si l'on admet le paradigme de cette technologie, ce qui est vrai pour l'image ne l'est en revanche pas pour le son...

Ce n'est pas un polar : il n'y pas d'enquête policière. Ce n'est pas un thriller : il n'y a pas d'intrigue ni suspens.

C'est une fiction qui débute bien : une innovation technologique qui mettra un terme aux vidéos bidonnées qui circulent en boucle au détriment de la vérité, et les personnages sont intéressants.

Et tout ça pour finir par une histoire politique à relent nauséabond. Quel est l'intention de l'auteur ? partager sa vision et ajouter un chapitre au "roman national" (comme l'indique la 4ème de couverture) ? nous faire réfléchir ? En tout cas, il ne nous fait pas rêver.

Après le succès retentissant des "Sauvages" adapté en série télé sur Canal +, le nouveau roman de Sabri Louatah explore avec brio les dérives des nouvelles technologies et du communautarisme. Un récit d'anticipation d'une brûlante actualité.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..

Séduis par l'auteur lors de son passage sur les plateaux de LGL, je me suis tenté la fiction 404. J'ignore si je suis complètement déçu, j'ai bien trouvé l'histoire intéressante, mais à mon goût mal exploitée. Bien que la lecture soit facile, je ne suis pas pleinement séduit par ce style (qui me rappel vernon suputex) rapide, franc, grossier. J'ai trouvé aussi les personnages très, trop caricaturaux.

Néanmoins, c'est divertissant, à lire, mais vraiment sans attentes.

En lisant ce quatrième tôme des Sauvages, je dois avouer que mon enthousiasme initial s'est modéré un peu. J'ai bien aimé ce thriller politique mais il était un peu (trop) long. Trois tômes auraient fait l'affaire aussi. Mais malgré cela, j'ai bien apprécié l'ironie et l'originalité de cette saga des Nerrouche.

Cette excellente suite aux deux tômes précédents se compose de 600 pages de suspense, de critique sociale et politique et d'ironie (les faits-divers qui en réalité seraient la raison d'être de la presse boulevardière, par exemple). Et le troisième tôme se termine en un vrai "cliffhanger", où une des héroïnes est suspendue à un rocher à Fontainebleau. Et derrière tout ce décor, Sabri Louatah nous offre un remaquable point de vue sur la situation dans laquelle vivent les gens simples issus de l'immigration à Saint-Etienne, mais aussi sur la vie des élites parisiennes. Le contraste est à la fois drôle et très triste.

La structure de ce roman me faisait penser à celle d'un feuilleton. Au fi de l'histoire nous faisons connaissance avec toute une famille kabyle. L'arbre généalogique au début de l'édition n'est pas un luxe. Régulièrement, j'ai dû jeter un coup d'oeil sur ce pense-bête. Ce n'est donc pas vraiment une lecture facile, mais malgré cela l'auteur m'a emmené dans le monde fascinant de la famille Nerrouche, d'origine kabyle vivant tous dans la ville de Saint-Etienne. Un mariage se prépare. La nervosité monte. Et une fois que la fête de noces démarre, un engrenage fascinant d'actions successives se met en marche. Et rien ne peut plus l'arrêter. J'ai beaucoup aimé le style, et avec un peu de persévérance, on s'habitue aux nombreux personnages que l'on commence à connaître et à apprécier.

belle aventure que de se lancer dans les 4 tomes de Les Sauvages.

Roman politique et thriller Sabri Louatah nous tient tout au long de ses 4 tomes entre Saint Etienne - Paris et New York

Thriller réaliste des années 2010 entre politique et terrorisme

Etude sociale très réussie des g"nérations d'immigrés d'Algérie

Ecrire une telle saga à 30 ans et quelque. Chapeau !

belle aventure que de se lancer dans les 4 tomes de Les Sauvages.

Roman politique et thriller Sabri Louatah nous tient tout au long de ses 4 tomes entre Saint Etienne - Paris et New York

Thriller réaliste des années 2010 entre politique et terrorisme

Etude sociale très réussie des g"nérations d'immigrés d'Algérie

Ecrire une telle saga à 30 ans et quelque. Chapeau !