– Oh Loup... Ouvre la bouche s’il te plaît... que tu as de grandes
dents !
C’est
pas
à
cause
de
la
coupure
d’eau
que
tu
as
toutes
ces
caries.
Tu
manges
trop
de
bonbons,
non
?
–
Bonbons
ou
autre
chose.
Tout
ce
que
je
trouve
en
fouillant
dans les poubelles !
–
Tu
as
si
faim
que
ça
?
– Des crampes oui, là au creux de l’estomac presque tous les jours
!
Mais
reprends
!
– Oh Loup que tu as de grandes dents !
–
Rien
à
voir
avec
tes
dents
de
lait.
On
dirait
des
bonbons
à
sucer.
– Ce n’est pas la bonne réplique !
– Je vais te montrer comment il faut faire. Oh loup que tu as de grandes oreilles !
– Les tiennes ressemblent à des coquillages, est-ce que tu entends la mer ?
– C’est moi qui pose les questions... Dis-donc, elles sont vraiment sales tes grandes oreilles !
– C’est que l’eau est coupée chez moi.
–
Ah?...
Reprenons.
Oh
loup
que
tu
as
de
grandes
oreilles
!
–
C’est
pour
écouter
ton
bavardage,
petite
fille
!
– Bien ! Oh loup que tu as de grands yeux !
– C’est pour mieux te regarder, ma poupée !
Rouge
glousse
de
plaisir.
Songer aux sommets prônant l'étoile édifiée,
l’unique émise à l’heure de mon âge d’or,
sacre résistant aux intempéries du sort
de la jeunesse aux projections périmées.
Renforcer l’espoir de la trouver identique
afin de s’inspirer des promesses d’antan.
Repère du havre empli des pensées du temps
où chaque possible était une œuvre extatique.
Talisman hors-norme, gardien de l'élixir
qui brille aux lueurs d’un idéal enfantin,
assurant la mémoire de l’enfant divin,
figure possédant les clés du devenir.
L’oeuvre au noir
...
Reste là!
sur ce seuil immobile en silence
inaudible murmure.
Ainsi commence un renversement de la transmission.
N°2 - A l’autre douleur
La volonté mêlée à l'impuissance d'être face à soi, un déni de son humanité pour paraître sous un masque d'orgueil un être rempli, pierre triangulaire d'une mort consciente.
N°10 - La pauvre
Mais que tu restes fade sous l'infligeant égoïsme de ton accablement nombriliste, n'as-tu plus de regard pour voir l'affligeant comportement que tu portes, soupir d'aveuglement carnassier.