AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sacha Goerg (88)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La fille de l'eau

Un jeune homme tombe à l'eau de son pédalo. Nageant dans ce lac glacé, il parvient à atteindre des marches conduisant à une grande maison moderne surplombant la falaise. La propriétaire, Sonia, l'invite à boire un thé pour se réchauffer et à enfiler des vêtements secs. Gêné, Damien refuse dans un premier temps. Mais face à l'insistance de la jeune femme, qui est allée chercher les fringues de son fils, Mattew, il ne peut refuser. Il demande tout de même de pouvoir s'isoler pour se changer. Il s'avère alors que Damien cache sa poitrine sous des bandes. Que veut donc cette jeune fille ? Qu'est-elle vraiment venu chercher dans cette maison qui appartient à un célèbre sculpteur, aujourd'hui décédé ?



Sacha Goerg nous offre un album pour le moins particulier où l'on plonge dans une ambiance onirique et fantastique. Dans cette maison à flanc de falaise, l'on fait ainsi la connaissance de Damien/Judith en quête de ses origines, de Mattew, qui lui, se cherche sexuellement, Sonia et ses deux amis ainsi que de ce fantôme qui semble connaître les lieux. Dans ce récit étrange, l'auteur dresse le portrait d'une jeune fille intrigante et attachante, en quête de ses origines. Il aborde de façon tout à fait subtil l'homosexualité. Un scénario pertinent, original, parfois déroutant. Graphiquement, les aquarelles, dépourvues de tout bord et sur fond blanc, ainsi que ce trait délicat et tout en finesse sont magnifiques. 
Commenter  J’apprécie          660
Le sourire de Rose

Une histoire triste et pathétique, entre chien, loups et renards!

Desmond court après la photographie de son fils, bonheur enfui en même temps que sa femme...

Rose, petite voleuse imprudente, percute Desmond.

François et son gorille veulent récupérer une innommable et improbable relique que rose leur a piqué. François n'est pas doué pour torturer, ça n'aide pas.

Théo, lui, sert au chantage classique et hideux entre divorcés. Il va servir aussi de monnaie d'échange contre la relique volée!

Comment retrouver grâce, amour et sérénité?

Peut-être en brisant la glace?...



Pas mal, Mister Goerg, pas mal du tout avec un graphisme pastellisé et de justes textes.

Commenter  J’apprécie          552
Chicagoland

Maryanne Shaw reste inconsolable depuis l'assassinat de sa sœur Carole.

Robert Maguire a soulevé des montagnes. Ce crime ne devait pas resté impuni. C'est son boulot d'inspecteur.

Lewis Woodroffe a été reconnu coupable. Dans quelques minutes, il sera électrocuté.



BD à trois voix.

Trois chapitres successifs pour comprendre ce que furent leurs trajectoires personnelles et tenter d'appréhender un drame qui n'a peut-être pas délivré sa vérité.

L'adaptation d'un Ellory suscite forcément une curiosité bienveillante.

Le scénario est solide, sans faille et à tiroirs, tout ce que j'aime.

Mention spéciale concernant la planche évoquant l'exécution de Lewis. Pas l'ombre d'une esquisse mais des pensées qui vous prennent littéralement à la gorge. Sublime.

J'aurais aimé en dire autant sur le travail de Sacha Goerg que j'ai trouvé très en-dessous du propos.

Un coup de crayon manquant cruellement de puissance et de profondeur. Des couleurs pastel desservant un scénario certifié 100 % arabica. Non, le compte n'y est pas d'où cette légère amertume en bouche.

Ellory, je dis oui !

Goerg, je dis beurk ! En exagérant un chouïa, c'est pas faux.



Bref, Chicagoland, parfaitement adapté par Fabrice Colin, a tout du billet de tac-o-tac.

On le saisit rempli d'espoir puis survient l'inévitable - relative - déception au grattage.



3,5/5
Commenter  J’apprécie          5513
Chicagoland

Maryanne Shaw se prépare aujourd'hui pour une bien singulière raison: elle va assister à l'exécution de celui qui a étranglé sauvagement sa sœur, Carol, en mai 1956.

Quelques sièges plus loin est assis Robert Maguire, l'inspecteur en charge de cette enquête. Et aujourd'hui encore, il a des doutes sur l'identité du tueur.

Lewis Woodroffe, reconnu coupable et condamné à mort pour ce crime, attend son exécution.

Chacun revient sur sa vie, sur ce qui les a amenés jusqu'ici...



Dans cet album à trois voix, Fabrice Colin adapte 3 nouvelles de R.J. Ellory, Trois jours à Chicagoland, dans lequel il donne la parole à la sœur de la victime, le flic et enfin le tueur. Chacun nous raconte un pan de leur vie et va tenter de comprendre comment il en est arrivé là. Chacun apporte sa vision des choses. Le scénario, original et captivant, est efficace. L'on est tenu en haleine jusqu'au bout. Les dialogues sont percutants, l'ambiance oppressante et le découpage judicieux. Sacha Goerg étonne par le choix de ses couleurs et de son trait. Un coup de crayon raffiné et des aquarelles aux teintes douces. Il crée une ambiance particulièrement intimiste à défaut d'être noire. Cela peut surprendre au début...



Bienvenue à Chicagoland...
Commenter  J’apprécie          540
Le sourire de Rose

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et au Professeur Cyclope pour cette belle découverte...



Desmond s'est encore bien fait avoir par son ex-femme. En effet, alors qu'il devait aller chercher son fils, Théo, à la sortie de l'école, celle-ci l'a devancé. Une mauvaise glissade sur les escaliers enneigés et le voilà le cul par terre. Et, pour couronner, le tout, la photo de son fils qu'il avait sorti de son portefeuille s'envole au gré du vent. Quelle mauvaise journée encore! Au milieu de cette tempête de neige et des bourrasques, Desmond tente de ne pas la perdre de vue, la tête en l'air. A un croisement, il heurte malencontreusement une jeune femme qui se retrouve étalée sur la neige. Pour se faire pardonner, il l'invite à se réchauffer dans un bar et manger une part de gâteau. Au cours de la discussion, il lui explique qu'il tentait de rattraper la photo de son fils qui s'était envolée et la lui montre. D'un coup, alors que la jeune femme, prénommée Rose, regarde par la fenêtre, se lève brutalement, prétexte un rendez-vous et quitte le bar. C'est alors que Desmond, s'apercevant qu'elle lui a piqué la photo, part à sa poursuite. Une fois rattrapée, il exige qu'elle la lui rende. La conversation coupe court lorsque surgit un van dont jaillit un homme qui se jette sur Rose. Un vieil homme sort ensuite du véhicule et exige de la jeune femme qu'elle lui rende ce qu'elle lui a volé. Gentleman, Desmond se mêle de tout ça et se fait finalement tabasser par le molosse. Ils réussissent malgré tout à leur échapper. Mais, comme l'avait prévenu Rose, il est dangereux pour Desmond de rester auprès d'elle. Malgré cela, il va vouloir l'aider et la protéger...



Une kleptomane au doux prénom de Rose qui croise le chemin d'un pauvre gars paumé sur des terres enneigées, ça peut faire des étincelles... Mélangeant habilement une belle rencontre, somme toute gentille, des méchants un peu fantasques et un peu de magie, Sacha Goerg nous offre un scénario quelque peu léger, certes. Malgré cela, on se laisse embarquer dans cette quête de relique et l'on suit, à l'instar de Desmond, cette jeune femme tant les personnages sont attachants et vivants. Le point fort de cet album est incontestablement le dessin si expressif et si soigné. Les aquarelles sont de toute beauté, la mise en page aérienne sied parfaitement à cette ambiance glaciale et les couleurs sont magnifiques.



Le sourire de Rose... charmant...
Commenter  J’apprécie          520
La fille de l'eau

Parfois, il m'arrive de faire ce que j'appelle une séance de rattrapage. Je n'avais pas vu la sortie de ce titre il y a 10 ans.



On a une jeune adolescente (déguisée en homme) qui tombe de son pédalo sur un lac : c'est la jeune fille de l'eau ! Elle trouve refuge chez une dame qui lui vient en aide et qui vit avec son fils également adolescent. Elle possède une belle baraque isolée en une belle vue sur ce lac.



C'est le genre de roman graphique un peu intimiste qui éclaire sur les secrets de famille. Cette BD reste un véritable huis clos un peu bizarre qui mise sur une révélation. Il y a un mélange entre un côté réaliste et des choses assez farfelues.



Pour autant, le scénario ne m'a pas du tout convaincu bien au contraire malgré certains éléments qui pouvaient attirer mon attention. L'intrigue est beaucoup trop déroutante en ce qui me concerne pour être crédible. Mais bon, cela peut plaire à un autre public.



J'ai beaucoup aimé la douceur de ce dessin minimaliste tout en aquarelle. Cela donne un bel effet à l'ensemble à savoir la spontanéité dans une ambiance un peu délavé. D'un point de vue technique, c'est bien réalisé avec un bon découpage mais cela ne me suffit pas.



En conclusion, un mélange de genres qui ne m'a pas paru assez pertinent surtout avec un final qui jouera la carte catastrophisme ce qui a fini par me lasser un peu. Mais bon, cela peut se défendre.
Commenter  J’apprécie          450
Le sourire de Rose

Ca va pas fort pour Desmond. Au chômage sa femme l’a quittée et essaie de le priver de voir son fils Théo. Mais un jour, sa route croise l’énigmatique Rose. Deux hommes tentent alors de la kidnapper. Desmond intervient. Il aurait pas du !

Sacha Goerg signe un roman graphique qui a le mérite de nous accrocher dès la première page. Des tons pastel, une construction graphique originale ajoute au plaisir que l’on prend à suivre cette aventure policière assez conventionnelle tout de même, ou deux êtres solitaires s’allient pour déjouer les pièges qui jalonnent leur rencontre.

Goerg privilégie le dessin aux dialogues, dommage que Desmond et Rose soient aussi peu charismatiques. Malgré ce petit bémol, « Le sourire de Rose » réussit sa mission de divertissement.

Merci aux Editions Casterman, à Arte TV et bien sur à Babelio pour ce joli cadeau.

PS: en fin d’album vous découvrirez un nouveau mensuel de BD et de fictions numériques (le label Professeur Cyclope).



Commenter  J’apprécie          450
Le sourire de Rose

Pour Le sourire de Rose, on ferait bien des choses. C’est ce que doit se dire Desmond, en phase de divorce, père d’un petit garçon dont il tente d’avoir la garde de temps en temps.



Desmond, il est gentil, mais un peu trop. À plusieurs reprises dans cette bande dessinée, il aide, il comprend et il veut arranger les choses, même s’il ne saisit rien à la situation. Or, en tombant sur Rose, il va rapidement s’attirer quelques menus ennuis impliquant du même coup son fils auprès de qui il tente d’être un bon père malgré tout. L’auteur suisse Sacha Goerg nous livre ici un récit intimiste, relativement simple, sur des thèmes accrocheurs et très actuels : la paternité, le divorce et le coup de foudre composent l’accroche de l’intrigue, tandis que l’attachement, la valeur des choses et ce qu’on est prêt à faire pour tout conserver tel quel constituent le piment de l’action.

Le sourire de Rose a d’abord été publié dans la revue numérique « Professeur Cyclope » (cf. publicité à la fin du volume) sous la forme d’une bande dessinée turbomedia et, en effet, nous retrouvons dans cet album (même si les planches ont été remodelées pour le format papier) ces petits dessins vifs qui, s’enchaînant à grande vitesse, font la particularité de ce mode de diffusion.



Ce Sourire de Rose est relativement court à lire, du fait que les dialogues sont vifs et concis, mais n’en est pas pour autant désagréable. Un bon divertissement sur des thèmes très actuels et une petite intrigue accrocheuse, en somme. Merci donc à Babelio et aux éditions Casterman de me l'avoir fait découvrir par la Masse Critique.



Commenter  J’apprécie          400
Le sourire de Rose

Desmond se demande souvent s'il n'aurait pas un méchant contentieux avec la vie qui fait rien que de l'embêter.

Particulièrement lorsque son ex, qu'il a toujours dans la peau, lui joue un énième tour en lui soufflant une fois encore le tour de garde de Théo.

C'est alors que survient Rose sans crier gare, ni quelque bâtiment que ce soit relatif au transport d'aucune sorte d'ailleurs, jeune femme charmante au superpouvoir éminemment enviable de pouvoir aimanter toutes les emmerdes possibles et inimaginables la frôlant dans un périmètre de 10 bornes à la ronde. Voulant louablement préserver son statut de Robin des Bois du pauvre, Desmond ne pourra finalement pas la laisser tomber, chose qu'il regrettera très vite et très beaucoup.



Dès le départ, les couleurs ternes de ce récit donnent le ton. Elles seront à l'aune du ressenti final.

Le Sourire de Rose fait dans la demi-teinte systématique.

Des personnages peu fouillés, des dialogues et des postures souvent à la limite du ridicule, un récit tarabiscoté que l'on peine à prendre au sérieux avec la meilleure volonté du monde, cet album laisse méchamment sur sa faim et ne fera, finalement, que figure d'en-cas de régime pour toute personne désireuse de dévorer de la BD jusqu'à satiété.



Le Sourire de Rose, la moue du lecteur...

2,5/5

Commenter  J’apprécie          352
L'Archipel

Club N°56 : BD non sélectionnée

------------------------------------



Une dystopie sur fond de précarité climatique et énergétique et de différences de classes.



Ce n'est pas de la science fiction, mais c'est que du bon !



J'ai beaucoup aimé.



Laurent

------------------------------------



Une très bonne idée au départ, ces voyages dans notre futur climatique.



Mais le scénario traine en longueurs et le dessin n'est pas des plus agréable.



JF

------------------------------------



Un système électronique qui permet de se projeter dans le futur, des conditions climatiques qui dégénèrent, des riches qui vivent dans des lieux clos, une fracture sociale importante...



Beaucoup de thèmes à la mode mélangés dans une BD sans réel tenant et aboutissant.



Un dessin pas très aguichant même si j'ai aimé l'utilisation des couleurs sur les planches sans découpage et un scénario qui ne va nulle part.



Au final une BD vite oubliée



Greg

------------------------------------



Malgré l'idée de départ originale (voyagé dans le futur grâce à la réalité virtuelle pour voir les conséquences du dérèglement climatique), j'avoue être passé un peu à coté de l'histoire.



La faute peut être aux personne auxquels on a du mal à s'intéresser.



Sam

------------------------------------

Commenter  J’apprécie          310
Chicagoland

Habituellement je ne suis pas lecteur de bande dessinée. Je n’ai aucune culture BD, sorti de mes lectures adolescentes fort lointaines.



Pourtant, je n’ai pas voulu rater la sortie de Chicagoland. Pensez donc ! Une BD tirée d’une magnifique nouvelle d’un de mes auteurs préférés de romans noirs, R.J. Ellory (voir ma chronique de la nouvelle en suivant ce lien), mise en mots par Fabrice Colin, auteur protéiforme dont j’apprécie également beaucoup les romans. Et la curiosité de découvrir le talent de Sasha Goerg en tant qu’illustrateur.



Rendez-vous en terre inconnue donc pour moi (mais en prenant mes précautions, je ne suis pas aventureux à ce point).



Voici donc une histoire typique de l’univers Ellory, plongée dans l’Amérique des années 50 autour de thématiques fortes et récurrentes chez l’auteur (dont la peine de mort). Un récit à l’émotion prégnante, qui mêle différents points de vue d’une même enquête, avec l’humanité si caractéristique de l’auteur anglais. Récit en trois parties, trois visions d’un même meurtre et de ses conséquences : la sœur de la victime, le flic en charge de l’enquête et le meurtrier en personne.



L’histoire est forte, une peinture de cette Amérique des 50’s à travers un fait divers tragique et beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît (quel final !).



J’en arrive à l’œuvre graphique en elle-même. D’abord pour souligner le remarquable travail d’auteur de Fabrice Colin qui a su synthétiser en bulles ce que R.J. Ellory avait pris le temps de raconter à travers sa prose.



Le rendu est excellent, conforme à l’idée originale et à l’ambiance de la nouvelle. Un intéressant exercice de style que de recomposer cette histoire, de la découper, de la modeler afin de coller au rythme qu’impose le roman graphique.



Passons au dessin maintenant, à travers mon regard néophyte. Face à ma méconnaissance de la discipline, je ne parlerai qu’en présence de mon avocat qu’à travers mes émotions. J’y ai clairement retrouvé l’ambiance de la nouvelle d’Ellory, avec à la fois une vraie immersion dans ces années 50 et une manière de mettre l’histoire en image assez intemporelle parfois. Paradoxal sans doute mais une jolie mise en lumière d’une histoire universelle.



Des dessins tout en ambiance donc, qui mettent en avant les personnages avant tout dans des décors plus ou moins présents, parfois à peine esquissés pour favoriser les sentiments.



Une belle expérience que cette lecture inhabituelle pour moi, forte d’une intrigue magnifique et du travail très personnel de Fabrice Colin et Sasha Goerg. Franchement, j’en redemande.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
Commenter  J’apprécie          210
Le sourire de Rose

Desmond est un peu perdu : il vient de perdre son emploi, sa femme l'a quitté et l'empêche de voir son fils. Et voilà qu'une jeune fille femme, Rose, fait une entrée fracassante dans sa vie. Les prochaines 24h ne seront pas faciles à oublier...

Une intrigue haletante menée tambour battant autour de cette énigmatique Rose un peu voleuse un peu menteuse, surtout perdue, elle aussi. Recherchée par 2 gars pas commodes pour un motif un peu désuet, pas banal de nos jours : vol de reliques. Celles d'Héloïse et Abélard, celles de l'amour éternel... Des personnages peut-être pas très construits... mais laissons-les s'inventer à l'abri des regards indiscrets...

Un grand merci à Babelio et aux éditions Casterman pour cette BD.
Commenter  J’apprécie          200
Chicagoland

Une BD en trois parties qui adapte le roman de R.J Ellory.

La 1ère partie s'intéresse à la sœur de la victime qui va voir la mise à mort de l'accusé. La 2ième partie se focalise sur le policier en charge du dossier. La dernière sur le coupable. Mais chaque chapitre remet en doute les certitudes de chacun et donc du lecteur.

Une très bonne BD.
Commenter  J’apprécie          190
Le sourire de Rose

Pas enthousiaste la madame sur cette BD. Comme je l'ai déjà indiqué moi je me laisse tenter par le titre ou la couverture. OK là tout y était. Mais à l'intérieur malgré les illustrations à l'aquarelle que j'aime beaucoup, l'histoire, les personnages...... bof bof

Trop caricaturaux les personnages, l'histoire sans surprise. Pas grand'chose m'a plu n résumé. Avant de tourner les pages je savais ce qui allait se passer. Je commence à m'habituer à mieux.

Je l'ai lu en entier malgré tout, une surprise aurait été la bienvenue, non ne sait jamais mais rien.....
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
Commenter  J’apprécie          150
Le sourire de Rose

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre vu la brièveté du résumé, mais j'ai beaucoup aimé cette histoire qui mêle romance et polar. La partie polar est parfois un peu exagérée, mais sinon l'auteur raconte une jolie rencontre entre deux héros qui sont en fait plus près du anti-héros.

L'ambiance picturale m'a bien plu (les couleurs, les paysages, etc) mais j'ai moins aimé les représentations des personnages qui m'ont paru "irréguliers".
Commenter  J’apprécie          140
Le sourire de Rose

La vie de Desmond est compliquée. Plus de boulot, divorcé, il tente de rester présent dans la vie de son fils Théo malgré les réticences de son ex-femme.

Un jour, il rencontre, de façon totalement fortuite, Rose, une jeune femme étonnante et très attirante. Mais cette dernière cache bien des secrets et cette rencontre va engendrer beaucoup de problèmes.... Desmond est emporté dans une histoire qui le dépasse.



Quel album plein de charme ! L'histoire se déroule en plusieurs phases, entre moments intimistes, rencontres, action, surprises.... et glisse de façon inattendue vers le polar. Un regret cependant : quelques facilités et une fin un peu rapide, quelques pages de plus ne m'auraient pas gênée. Mais l'album se lit avec plaisir.

Les dessins sont lumineux et tendres, les vignettes sans cadre et les couleurs aquarelles douces donnent un très joli rendu. Certaines planches particulièrement réussies accrochent l'œil.



Comment ne pas aimer Desmond, cet homme un peu paumé qui ne sait pas s'imposer et qui se retrouve mêlé à une aventure improbable... Peu à peu il s'ouvre, il s'affirme, il décide pour l'énigmatique Rose et le petit Théo. Un bien joli personnage !



Une chouette découverte inopinée et une bonne lecture !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
Commenter  J’apprécie          130
Chicagoland

Bande dessinée adaptée d'un roman policier de R.J. ELLORY. Je ne peux pas dire bonne adaptation ou pas car je n'ai pas lu le roman ; mais j'ai été assez emballée par l'histoire malgré des dessins, des coups de crayon un peu grossier à mon goût.

Une jeune femme, institutrice, est tuée. Une enquête est ouverte, un homme est condamné pour cet assassinat et est électrocuté.

Le jour J de l électrocution, 3 points de vue pour une même histoire sont relatés : celui de la soeur de la victime, celui de l'enquêteur puis celui du condamné. On en apprend un peu plus au fur et à mesure et au final, qui est le coupable ?

La derniere page du point de vue du condamné avec ses cases toutes noires m'ont impressionnées, j ai ressenti l'opression et ai été assez touchée. Quant à l'épilogue. .........

Quel gâchis .... A vous de juger.
Commenter  J’apprécie          111
Le sourire de Rose

Ah, qu'il est délicieux et charmant ce "Sourire de Rose" !

Un merveilleux ouvrage, bien construit, fluide, rythmé comme une poursuite sur la glace, teinté de la chaleur des lumières dans les nuits d'hiver, des rencontres autour d'une tasse fumante partagée, d'un éclairage d'appartement où on se sent à l'abri.

Les BD, c'est un peu comme le bon pain qu'on vient d'acheter chez le boulanger : la boulangère vous le tend dans un sachet, vous l'échanger contre quelques pièces de monnaie et c'est sorti de la boutique, que votre nez plonge dans le sachet pour humer son odeur chaude, que vos mains le font doucement craquer pour que l'oreille estime déjà la saveur de sa croute. Si, si ! Une BD c'est pareil. Tout d'abord la couverture ; ici, elle est inquiétante avec cette jeune femme et ce petit bonhomme pris au piège d'une surface gelée menacés par deux hommes sur le bord prêts à leur sauter dessus. En quatrième de couverture, du bizarre menaçant : un drôle de flacon surmonté d'une croix avec la mise en garde "Eloignez-vous de moi...c'est dangereux" . Ouille ! ça craint ! Alors on soupèse la BD (hé, hé, ça pèse son petit poids !) et puis on feuillette et là, c'est comme le chuintement de la croûte de pain combinée à la bonne odeur ; c'est plein d'aquarelles légères, de dessins ondoyants aux traits légers et expressifs : on se régale d'avance.



Le lieu et le temps ; maintenant, dans une quelconque ville du Canada, en plein hiver.

L'histoire : une rencontre brutale entre un mec qui vit une dure journée et une jeune femme qui en vit une pas meilleure.

Lui, la trentaine, qui n'a plus de boulot et en conséquence sa femme l'a quitté et qui essaie de faire respecter son droit de père à voir son fils. Elle, en rupture de foyer, essaie de semer deux affreux à ses trousses. Qu'importe l'histoire au fond, tout l'intérêt est dans ce jeu de faux-semblants auquel l'auteur soumet son lecteur. Une réalité est évoquée qui est aussitôt démolie. Parce que les humains sont ainsi faits : ils présentent une face dure contrebalancée par tout un univers de tendresse. Les personnages sont contradictoires : elle s'est scarifiée parce qu'elle allait mal mais elle est capable d'affronter des horribles méchants pour sauver le fils d'un mec qui la défendue. On est toujours à la limite du décrochage.

Et puis ça va vite : on court dans cette BD, on souffle cachés derrière une palissade, on s'engueule pour mieux se dire ses quatre vérités et on s'épaule et on s'embrasse.

Finesse du scénario, finesse des personnages. Là où il n'y a pas de faux-semblants c'est dans la tendresse de l'auteur pour ses personnages. Histoire complètement crédible qui tient diablement bien la route. Comment la colère de Desmond pourrait-elle résister à l'effleurement de la main de l'institutrice pour le retenir de faire un scandale parce qu'elle a fait l'erreur de confier son fils à son ex-femme ? A qui cela n'est-il pas arrivé de ronger son frein, parce qu'on n'est pas des sauvages tout de même ; et on repart avec sa frustration. Ces êtres là, sont impulsifs, prêts à s'investir pour rendre service à un/une inconnu(e). Ils tissent des relations un peu brouillonnes mais solides, parce qu'ils ne sont pas indifférents.



Et puis, quelle bonne idée de ponctuer la fin de chaque chapitre par une image qui le résume : le mouchoir ensanglanté de Desmond, le hamburger à demi mangé de l'enfant au cour de l'excellente journée qu'il a passé avec son père et Rose, l'étrange objet de la tractation, et la dernière, deux visages qui se contemplent avant de s'embrasser.



C'est léger drôle et chaleureux, et même les méchants sont attendrissants.

Merci à la Masse Critique de Babelio pour m'avoir permis de découvrir Sacha GOERG.

Un régal cette BD !

Commenter  J’apprécie          110
Victor, l'enfant sauvage

L'histoire de Victor, l'enfant sauvage, est connue... elle est présentée ici dans une version pour enfant (9-10 ans) : difficile alors de faire passer toutes les informations sur le sujet, les données biographiques sur la vie entière de Victor, et de faire passer l'émotion.

A lire comme un documentaire romancé.
Commenter  J’apprécie          110
La fille de l'eau

Un jeune homme est victime d'un naufrage en pédalo, dans un lac, à proximité d'une maison à l'architecture contemporaine, accrochée aux rives du lac. En réalité, le jeune homme est une jeune fille. Elle n'est pas là par hasard. La maison est celle d'un artiste célèbre, décédé et elle est l'enfant naturelle de cet homme. Elle tente de s'introduire dans la famille de son père, lui qui a caché son existence au reste de sa famille légitime...

Le graphisme est résolument original. Par touches d'aquarelle, les paysages sont épurés et les personnages d'avantage suggérés. J'aime beaucoup la modernité des dessins. Cette façon d'estomper le trait devient un vecteur qui vous conduit à l'essentiel du ressenti des personnages. Nous sommes dans un huis-clos dans lequel les caractères se révèlent. La pression psychologique des personnages est forte, comme s'il n'y avait pas de soupape pour libérer ce trop plein d'émotion. Ce qui m'a agacé, c'est l'ombre du défunt. Petit personnage qui ressemble à un smiley tout noir, l'air un peu ridicule. A certains moments, nous avons l'impression que c'est bien l'esprit du père de la jeune fille et ensuite, il nous donne l'impression que c'est plutôt sa conscience, un peu comme le criquet de Pinocchio. L'auteur joue à merveille sur le caractère. Celui des adolescents en quête d'identité et d'amour, celui des adultes, égoïste, arriviste, cupide. Dans l'ensemble, ce livre m'a plu mais je reste frustré par la fin que je trouve abrupte, inachevée. Peut-être qu'elle n'est que le prélude à une suite. Alors, je demande à voir et je patiente.

Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sacha Goerg (327)Voir plus

Quiz Voir plus

Ponts

"Sous le Pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine..." Qui a écrit ce poème?

Paul Verlaine
Guillaume Apolinaire

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}