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Critiques de Sahar Delijani (38)
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Femme, Rêve, Liberté

Femme, rêve, liberté, titre faisant écho à Femme, vie, liberté, symbolisant le mouvement de révolte qui embrase l’Iran à la suite du décès de Mahasa Amini, morte sous les coups de la police des mœurs en septembre 2022.



Douze autrices iraniennes prennent la plume pour raconter, dénoncer, crier, faire prendre conscience de ce qu’est la vie en tant que femme en Iran.

Elles nous livrent l’angoisse des mères pour leurs filles, les étudiantes qu’ont empoisonnes pour faire taire les manifestants. Mais aussi ces femmes qu’on emprisonnent, qu’ont torturent, violent, assassinent sans aucun prétexte, …

Impossible de ne pas avoir le cœur serré en lisant ces textes, à la fois durs par les situations qu’ils dénoncent, mais aussi par les messages d’espoir de ces femmes courageuses qu’ils véhiculent.



On a beau savoir, être solidaire ici, nous ne sommes pas là-bas, et les gestes que nous posons ici n’auront jamais les mêmes conséquences que ceux dont elles ont le courage de poser là-bas. Je suis admirative de ces femmes qui ont le cran de s’insurger contre le régime iranien.



J’espère de tout cœur que ce recueil sera couronné de succès au vu de la cause qu’il défend.

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Les enfants du Jacaranda

Dans les années 80, en Iran, certains pensaient avoir fait le plus difficile. Avoir chassé le tyran par une révolution populaire guidée par la soif de liberté d'un peuple trop longtemps opprimé. Ils ont vite déchanté. Récupérée par les extrémistes religieux, la révolution est devenue plus terrifiante que la situation précédente. Après les brimades d'un régime totalitaire, les iraniens ont vu s'abattre sur eux le carcan de religieux fanatiques...



C'est à cette époque, post révolutionnaire que se situe l'histoire contée par Sahar Delijani et fortement inspirée de sa propre vie. Une période où les opposants politiques se retrouvaient en prison pour de simples idées, où ceux qui avaient mené avec espoir et ferveur le renversement du Shah se voyaient désormais taxés d'antirévolutionnaire pour avoir osé exprimer des doutes sur le nouveau pouvoir. Une période où il n'était pas rare pour un enfant de naître en prison ou d'être confié à des membres de la famille ou des amis proches, en attendant la libération éventuelle de ses parents. Où il n'était pas rare non plus de devenir rapidement orphelin, surtout au moment de la grande purge de 1988.



C'est ce qui unit Les enfants du Jacaranda, une enfance passée ensemble, réunis par les circonstances dans la même maison à l'ombre des branches violettes, une enfance ponctuée par les bombardements irakiens et les tickets de rationnement. Neda, née en prison, Omid qui a vu ses parents emmenés sous ses yeux à l'âge de trois ans, Sheida qui ne verra jamais son père et encore Dante et Forugh. Tous ont été entourés de la tendresse de Leïla, cette jeune fille qui a vu son grand amour quitter le pays tandis qu'elle-même ne pouvait s'y résoudre. Tous ont fini par récupérer leurs parents, la plupart ont émigré vers l'Allemagne, les États Unis ou l'Italie. Tous ressentent le mal du pays, obsédant.



Par des allers et retours entre les époques, on suit les protagonistes sur une trentaine d'années, d'une révolution à l'autre. Les révolutionnaires des années 80 regardent avec curiosité et nostalgie la jeunesse de 2009 tout habillée de vert qui tente de faire évoluer la République d'Iran. Leurs enfants assistent avec envie et crainte aux bouleversements annoncés de la société iranienne, encouragés et favorisés par Internet et les réseaux sociaux. Tous sont définitivement marqués par ces années de répression terrible mais tous ont le même espoir de parvenir enfin à faire changer les choses.



Un roman plein de délicatesse, qui montre le poids de la folie des hommes sur les destins de populations entière. Un hommage à la résistance, à tous ceux qui se battent pour la liberté. Et surtout, de la part de l'auteure, une formidable déclaration d'amour à son pays dont la culture, les richesses et la beauté ne sauraient être occultées par la barbarie et l'obscurantisme. Difficile d'oublier la fierté d'Amir, le courage d'Azar, la colère de Maryam ou le dévouement de Leïla, merveilleux ambassadeurs de ce message pour la paix et la liberté.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Les enfants du Jacaranda

Ce roman, c’est l’histoire d’hommes et de femmes qui se sont vus confisquer « leur » révolution par une bande d’illuminés fanatiques, lesquels ont mis en place un régime de terreur conduisant à l’emprisonnement, ou pire, à l’élimination, de ceux considérés comme opposants. C’est aussi l’histoire des enfants de ces hommes et femmes, victimes innocentes de ce même régime totalitaire.



« Les enfants du Jacaranda » est une histoire à la fois simple et forte, peuplée de personnages qui n’aspiraient finalement qu’à vivre en paix, dans la liberté et le respect d’autrui, aspiration bafouée par un Etat intolérant, lequel ne laisse en définitive pas beaucoup de choix : se soumettre… ou, si cela est possible, fuir, s’exiler.



Son auteur, Sahar Delijani, est elle-même née en prison en Iran en 1983, avant de grandir aux Etats-Unis, puis de s’installer en Italie. Elle peut ainsi, en toute connaissance de cause, et avec beaucoup d’authenticité et de force, dénoncer ce que le genre humain est capable de produire de pire au nom d’une idéologie, qu’elle soit politique ou religieuse.

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Les enfants du Jacaranda

Un livre qu'il faut lire!

Nous sommes à Téhéran peu après la révolution.

Tout commence dans la prison, d'Evin, une jeune femme est "trimbalée" d'hôpital en hôpital sur le point d'accoucher. La première partie du texte raconte l'arrivée de sa petite fille et sa vie avec elle en prison, jusqu'à ce que la porte de sa cellule s'ouvre et qu'une main réclame la petite!

Puis l'histoire continue avec les enfants de l'une de ses co-détenues et ainsi de suite.

Ces récits assez courts, toujours liés par la parenté ou l'amitié, nous offrent un tableau assez précis de ce que pouvait et peut être la vie en Iran pour les femmes, grand-mère, mère ou fille.

Le texte commence dans l'horreur et s'achève sur une note d'espoir! Du grand art! Ce premier roman sera je l'espère suivi de nombreux autres. Sahar Delijani, une auteure à suivre!
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Les Jacarandas de Téhéran

1983 : à l'ombre des majestueux jacarandas d'Iran, des familles subissent de plein fouet la répression politique. Omid, Sara, Neda ou encore Forugh, enfants en bas âge ou nés en prison, sont alors élevés par leur grand-mère Maman Zinat et leur tante Leïla jusqu'à la libération de leurs mères...

Ce roman émouvant retrace des tranches de vie de cette famille iranienne de 1983 à 2011, lorsque la Révolution gronde à nouveau. Chacun a tracé son chemin, à Téhéran ou à l'étranger. Mais ces enfants, marqués dans leur enfance, voudront-ils s'engager à leur tour dans un combat commencé par leurs parents ?

Je dois dire que j'ai été chamboulée par cette lecture, sachant que Sahar Delijani s'est inspirée de sa propre histoire pour l'écrire. Elle est elle-même née en prison car ses parents étaient des activistes politiques.

Son écriture juste et sensible donne à lire une fresque poignante sur l'histoire de l'Iran.

Un vrai coup de cœur !
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Les Jacarandas de Téhéran



DELIJANI SAHAR/ Les jacarandas de Téhéran

« Misères et souffrances du peuple iranien avide de justice et de liberté »

Sahar Delijani est née en 1983 dans une prison de Téhéran.

Ayant fui son pays elle a grandi en Californie, et est diplômée de l'Université de Berkeley. Elle vit à présent en Italie, à Turin.

« Les jacarandas de Téhéran » est son premier roman.

Ce récit concernant une période allant de 1983 à 2011 est très certainement largement autobiographique : on peut croire que Azar est la mère de l'auteur et met sa fille au monde en prison. Neda , cette enfant, est Sahar Delijani.

Le contexte à la prison d'Evin ressenti par Azar :

« Elle était à présent une étrangère, entourée de gens qui la considéraient comme une ennemie à soumettre et à vaincre, qui voyaient sa seule existence comme un obstacle à leur pouvoir, à leur vision du Bien et du Mal, à leur morale,. Des gens qui la haïssaient parce qu'elle refusait de considérer ce qu'ils proposaient comme son propre combat. Des gens qui voyaient en elle une adversaire parce qu'elle refusait de croire que leur Dieu puisse avoir toutes les réponses. »

Dans la première partie qui concerne la détention et l'accouchement de Azar, prisonnière pour ses idées politiques, on découvre aussi la vie quotidienne à Téhéran dès lors que les mollahs ont pris le pouvoir en 1979 après avoir renversé le Shah.

« Tous les habitants au-dehors, portaient la peur comme une chaine, dans les rues, sous l'ombre familière de la montagne, triste et magnifique…La peur se faisait impalpable, on n'en parlait pas. Elle régnait sur tous, invisible et omnipotente. »

Tout le monde est espionné, toutes les conversations écoutées, toutes les allées et venues contrôlées, les filatures constantes. Une vie normale impossible. Tel est le contexte en ville et dans le pays.

Plus loin dans ce récit, la population fuit la ville en raison des bombardements, ne sachant pas si les maisons seront encore debout à leur retour… Il faut se souvenir que de 1980 à 1988 a fait rage une guerre entre Iran et Irak.

Saddam Hussein, sachant que Khomeiny veut à tout prix le renverser en appelant les Irakiens à la révolte, devance l'ennemi et attaque l'Iran dès septembre 1980 avec l'appui des USA, de l'URSS et de la France. Un million deux cent mille victimes ! L'Iran sort vainqueur du conflit.

Au cours de ce récit émouvant concernant une période très dure pour la population et qui dure encore à ce jour, on fait connaissance avec un grand nombre de personnages évoluant sur trois générations qui ont plus ou moins directement eu affaire avec les autorités ; tortures, vexations, exécutions sommaires.

Sur la forme, je trouve que la construction laisse à désirer ; on se perd par moment dans ce récit avec beaucoup de personnages pas toujours bien décrits.

Quant à traduction, elle aussi laisse à désirer.

Et puis l'action est lente avec une écriture laissant dans son sillage trop de longueurs. Les scènes familiales, comme l'a dit un lecteur, sont trop répétitives, n'apportant pas toujours quelque chose d'essentiel à la trame dramatique de l'histoire.

Cela dit, je retiens essentiellement au fond l'extrême intérêt du témoignage poignant et saisissant relatant le vécu de personnages épris de liberté et de justice au coeur d'un pays où règne une tyrannie féroce et sanguinaire.

Un livre à lire assurément malgré quelques imperfections.

Dernier chapitre :

« Je ne pourrai jamais assez remercier ma mère, pour la nuit où elle est venue dans ma chambre et m'a dit : « Je vais tout te raconter ».





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Les enfants du Jacaranda

Difficile. Voici le mot avec lequel j’ai envie de débuter ma critique. Je viens à peine de refermer ce livre. J’avoue que je n’avais pas envie de le terminer, alors j’ai fait durer les dernières pages le plus possible. Ce livre fut pour moi un véritable coup de cœur, une vraie merveille. Je ne sais d’ailleurs pas comment remercier mon amie, celle qui me connait depuis quasiment ma naissance, de me l’avoir offert. Je n’en avais jamais entendu parler, mais quand elle me l’a tendu, rien qu’en voyant la phrase écrite sur la couverture « Un vibrant hommage à la liberté. » de Khaled Hosseini (un de mes auteurs préférés), j’ai su que ce livre ne me laisserais pas indemne.



L’histoire, d’ailleurs inspirée de la véritable vie de l’auteur, Sahar Delijani se passe en Iran entre 1983 et 2011, dans ce pays aux multiples révolutions, ce pays dont on a l’impression que le sang ne cessera jamais de couler, cet Iran qui prive son peuple de toute liberté, emprisonnant tout ceux qui ne respectait pas le régime, et faisant des massacres de masse par pendaison. C’est d’ailleurs dans la prison d’Evin que commence l’histoire, par la naissance de Neda. Oui, une naissance dans une prison… J’ai pu comprendre au fils des pages que cet évènement n’était pas rare à cette époque là en Iran. Parce que les Gardes emprisonnaient les gens pour un oui ou pour un non, sans ménagement. Puis nous avons aussi fait la connaissance d’Omid qui, à seulement trois ans, a vu ses parents se faire embarquer avec pour seule destination, la prison. Ou encore Ferough, qui a subi le même sort. Mais aussi Sheida qui n’aura pas la chance de grandir avec son père, elle ne l’aura vu que deux fois ; Dante, Sara et surement tant d’autres encore… Ce sont eux, les Enfant du jacaranda, vivant tous plus ou moins sous le même toi avec Leila, Maman Zinat et Aghajaan… Ce sont eux, ces écorchés vifs, ces victimes de ce pays totalitaire, que nous allons suivre sur trois générations toute l’histoire durant. Eux qui ne désiraient qu’une seule et unique chose : la LIBERTE.



Je ne sais pas comment décrire ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre. L’horreur était telle parfois que je me disais qu’il fallait que je termine vite, que je retrouve la paix, oui, parce que moi aujourd’hui, j’ai la chance de vivre en « paix ». Mais à la fois, je n’avais pas envie de quitter ces personnages, auxquels je m’étais attachée. Parce que je voulais savoir, parce que je pense qu’il est important de connaitre ce pan d’Histoire.



J’ai eu l’impression de vivre avec les personnages. Effectivement, j’ai eu peur, j’ai eu des doutes, j’ai pleuré, j’ai espéré avec eux. Je n’avais pas le choix. L’écriture de Sahar Delijani m’a transporté en Iran. Ce livre est un vrai hommage à ceux qui se sont battus pour leurs idées, pour leur liberté, tout simplement, au péril de leur vie. Cette façon qu’elle a eu de passer d’une génération à une autre m’a aussi fait penser a mon sujet de BAC de philosophie : Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? Parce qu’en fait, je pense sincèrement, et encore plus après avoir lu ce livre, que le passé fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.



Tout simplement, parce que je suis touchée en plein cœur avec ce premier livre de Sahar Delijani, je ne peux en dire plus. C’est une histoire qui mêle atrocité, liberté, horreur, mais aussi, liberté, espoir et pardon. Parce que cet Iran, malgré tout, Sahar Delijani lui démontre tout son amour dans ce livre, que je ne suis pas prête d’oublier, ce coup de cœur malgré les horreurs que j’ai pu lire, ces Enfants du jacaranda…

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Les enfants du Jacaranda

Les enfants du Jacaranda, acclamé par la critique, porte sur un aspect que l'histoire de l'Iran a laissé voilé : le nombre impressionnant de jeunes adultes qui ont été arrêtés lors de la Révolution islamique, et surtout leurs jeunes enfants qu'ils ont laissé derrière eux, chez leurs parents, leurs frères et leurs sœurs, mais aussi ceux qui ont été mis au monde en prison, qui ont passé leurs premiers mois en prison avant d'être arrachés à leurs parents pour rejoindre le peu de famille qu'il leur restait.



Ce roman poignant et attristant tisse la vie de nombreux jeunes iraniens, puis de leurs enfants ; le poids des années passées en prison, le retour de parents inconnus jusque là, l'amour entre adolescents dont les parents étaient les tortionnaires de l'autre ; tous ces thèmes s'enchevêtrent dans le récit, et, tout en touchant profondément le lecteur, ils appellent à une réflexion approfondie sur les rapports qu'entretenaient prisonniers et tortionnaires, et sur la manière dont il est possible -dont on doit même, peut-être - ne pas oublier le passé mais parvenir à le laisser en arrière pour construire à nouveau.



Les pages défilent les unes après les autres, les tableaux décrits sont si tristes qu'ils en viennent à faire pleurer, et l'histoire se poursuit crescendo jusqu'à la fin, qui vient clôturer ce roman sur l'espoir, et le pardon.
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Les enfants du Jacaranda

Les enfants du Jacaranda est un roman largement inspirée de la propre vie de l'auteure Sahar Delijani puisqu'elle-même est née dans la prison d'Evin à Téhéran où ses deux parents étaient enfermés pour activisme contre le régime dans les années 80.



C'est justement avec une naissance que le roman débute avant de s'élargir à d'autres enfants eux-aussi victimes collatérales d'un régime qui réprime toute forme liberté d'expression, jette en prison les dissidents; des enfants dont certains ont vécu avec l'ombre d'un parent disparu entre les murs d'une prison ou ceux dont les deux parents arborent encore 30 ans après les stigmates de la peur, de la violence, du cauchemar de ces prisons.

Le roman s'articule autour de plusieurs enfants, dont chaque chapitre traite de leur vie, du manque puis des difficiles retrouvailles et leur tentative de reconstruction en Iran ou à l'étranger quelques années plus tard. Neda naît après que sa mère ait subit de nombreuses souffrances traînée d'un hôpital à un autre puis interrogée juste avant de donner la vie. Puis on rencontre Leila adolescente qui s'occupe des enfants de ses soeurs emprisonnées, il y a Omid dont les parent ont été arrêtés sous ses yeux, puis Sara et Forugh, il y a aussi l'histoire de Sheida, de Dante ou de Donya ... Tous ont vécu dans la protection de Khaleh Leila et de Maman Zimat, sous la protection de femme et à l'ombre du jacaranda.



Ce beau roman qui parle de révolution, de répression et de doute sur l'avenir, d'évènements qui se répètent se lit avec la peur et la crainte de ceux qui vivent au régime des mollah; vivre la vie de ses enfants qui ont tous quelque chose en commun et finir ce livre avec une révélation: la boucle est bouclée, il faut aller de l'avant. L'Iran, ce pays qui a sacrifié des milliers de ces jeunes, morts ou blessés à jamais dans leur corps et leur âmes, un pays que j'ai redécouvert à travers des mots si poignants pour décrire des évènements si tragiques. J'avais déjà était happée par un roman similaire, Azadi de Saïdeh Pakravan, et celui-ci vient confirmer mon attrait pour cette partie de l'histoire de l'Iran, une révolution avortée, tuée dans l'oeuf et qui renaît trente ans plus tard avec le même châtiment au bout du chemin sauf que cette fois on ne cache pas la sauvagerie entre quatre murs.



Un roman magnifique, il serait bien dommage de passer à côté.
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Les enfants du Jacaranda

Quand l'historien ouvre les portes de l'Histoire, le romancier explore, lui, le cœur de l'humanité. Au recul, il préfère la proximité; à l'objectivité, il oppose la subjectivité. Loin des froides théories, il affirme la chaleur de la vie. Il rappelle l'humain, ses bonheurs et ses tragédies. Et c'est la tragédie que nous raconte, ici, Sahar Delijani. Elle nous écrit, en effet, ses enfants qui ont grandi sans leur père et/ou leur mère; des enfants qui ont échoué dans les bras de parents proches le temps que leurs géniteurs sortent de prison et reviennent, par chance, à la maison; par chance, oui, parce que nombreux sont celles et ceux qui ne reviennent pas, le régime des Mollahs sachant éliminer avec efficacité ses dissidents. Il les frappe, en effet, de son arme la plus dure, la plus féroce, la plus sauvage: c'est la Mort; la Mort qui rôde, qui traverse les pages, qui verse la peur et la tristesse. J'ai frissonné en lisant ce roman. Je me suis mise à la place des personnages et l'empathie a fait son effet, j'ai ressenti la douleur. J'avais envie de pleurer, de prendre dans mes bras celui que j'aime éperdument. Et s'il venait à disparaître, à mourir? S'il venait à être éliminé parce que considéré comme un déchet de l'humanité? Je me suis imaginée et j'ai eu mal. Elle est malheureuse l'Histoire de l'Iran. Elle est douloureuse comme l'Histoire de tous ses peuples qui vivent dans la région. Et on se demande forcément quand elle va se terminer, quand les responsables comprendront que les seuls déchets qu'il y a sur cette Terre sont ceux qui nourrissent leur cœur qui lâche une puanteur. Il faut lire ce roman. Il faut le lire parce qu'il est émouvant et attendrissant, parce qu'il donne à ressentir - même si on n'a pas besoin de lui pour ça - des émotions qui nous font nous rappeler l'amour que l'on a pour celles et ceux qui font nos vies si tendre.
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Les enfants du Jacaranda

J ai dévoré ce roman qui se lit facilement .

L auteur nous décrit le parcours de très jeunes gens appartenant à la frange éduquée de l Iran qui mirent toute leur énergie et leur enthousiasme à renverser le régime dictatorial et sanguinaire du Shah .



Le Shah en exil son régime en cendres , ils voient leur pays tomber aux mains d ultra religieux manipulateurs et ultra conservateurs .Leur révolution confisquée !

Dans la naïveté de leur jeunesse ,ils s improvisent opposants ,tenant des réunions clandestines ,distribuant des tracts ,certains n avaient même pas 18 ans .

Arrêtés et emprisonnés en masse ,entre 3000 et 12000 dE ces très jeunes gens furent exécutés en masse en 1988 (guerre Iran Irak et durcissement du régime )sans procès et enterrés dans des fosses communes ,leurs corps jamais retrouvés !



30 ans plus tard, l histoire se répète avec les pseudos élections démocratiques et la vague verte

Cette campagne électorale a surtout permis au régime inamovible des mollahs de réperer les opposants potentiels ,les ficher et les tuer en masse dans les rues ,pourquoi des exécutions dans l ombre des prisons quand on peut le faire au grand jour sous couvert de mater une insurrection ?



Je ne sais pas quand ce grand pays pourra sortir de l obscurantisme et échapper au jougs des ultras religieux..



Qu en pensez vous?



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Les Jacarandas de Téhéran

C’est un premier roman quasi autobiographique puisque l’auteure est elle-même née en Irand, la prison de Téhéran. Ses parents ont été arrêtés pour leur activisme contre le régime en place. Dans ce roman, l’auteure parle des enfants de la révolution. Ceux qui ont eu leur vie ancrée dans l’Histoire dès leur naissance. La construction de ce roman est intéressante même si elle m’a un peu dérangée. L’auteure présente différents enfants : Neda qui apparaît dès sa naissance, Omid qui assiste à l’arrestation de ses parents alors qu’il n’a que trois ans. Ils seront alors recueillis par leur grand-mère, à l’ombre des jacarandas. Je disais que la construction m’a parfois dérangée parce que les personnages sont nombreux, les époques varient et j’ai parfois été perdue. Il a fallu que je me force un peu parfois pour reprendre le fil de la narration.



Ce roman m’a permis de mieux comprendre ce qui s’est passé à Téhéran. Sahar Delijani dresse le portrait d’une société entière marquée par ces événements. Des générations entières qui gardent des séquelles de cette période. C’est un livre poignant qui traverse l’Histoire depuis les années 80 jusqu’à nos jours. J’aime quand la petite histoire, celle de ces enfants et de leurs parents, accompagne la grande Histoire. A la fois fiction et documentaire, ce roman est effectivement une belle découverte.
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Les enfants du Jacaranda

Sahar Delijani nous fait revivre une partie sombre de l’histoire récente de l’Iran. A travers trois générations d’hommes et de femmes de ce pays, elle met au grand jour les destins tragiques réservés aux opposants du pouvoir. Sous le joug de l’extrémisme politique et religieux, ces personnes éprises de liberté ont été confronté, à différentes époques, à la rigidité et à la cruauté des « redresseurs de torts ».



L’auteur met en place une toile de fond des plus dramatiques, devant laquelle se révèlent des êtres d’une grande humanité. Les émotions sont exacerbées par le danger perpétuel, les liens se créent dans la douleur. La famille, l’amitié et l’amour deviennent les seules armes permettant sinon de combattre mais au moins de vivre mieux dans cet univers de cauchemar.

J’ai compris qu’avec ce roman, Sahar Delijani voulait non seulement témoigner et dénoncer les méfaits dont elle a été victime, mais aussi démontrer le rôle prépondérant que joue le passé sur le futur. Les enfants subissent les résonances de leurs parents et héritent de leur douleur. Ainsi l’Histoire à venir est modifiée par le testament sentimental laissé par les anciens.



C’est un roman bouleversant autant par la souffrance que par l’indignation qu’elle procure. J’ai été emporté par ces sentiments qui ne sont finalement que les fondamentaux de la révolution. « Les enfants du Jacarandas » sont de terribles pages de l’Histoire mais de belles pages d’humanité. Un livre libérateur pour l’auteur, nécessaire pour le lecteur, mais profondément triste. J’ai donc été soulagé de sortir de cet enfer et de revenir à mon quotidien.
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Les Jacarandas de Téhéran

Nous avons tous un arbre en nous



Sahar Delijani pourrait être une de nos filles. Sauf qu’elle est née à Téhéran, en prison, en 1983. Le roman autobiographique qu’elle vient d’écrire possède un souffle évocateur et purificateur puissant qui condamne toute tyrannie. C’est une tentative courageuse et bouleversante de faire la lumière sur la sombre histoire iranienne récente, sur les purges, la torture, la prison et la mort. Et de donner la parole aux victimes des atrocités du régime, ainsi qu’à leur famille et leur descendance. En 1988, des dizaines de milliers de prisonniers politiques ont été assassinés en Iran dont l'oncle de Sahar Delijani, ses parents ayant eu la chance d'avoir été libéré de prison juste avant la "purge".



Le titre du roman en anglais sonne plus juste : « The Children of the Jacaranda Tree ». Le titre français ne reflète pas vraiment combien cet arbre, le Jacaranda du jardin familial peut être mythique. C’est là en effet qu’une généreuse grand-mère et l’une de ses filles, Leila, ont élevé ces enfants spoliés de leurs parents après les arrestations qui ont envoyé les jeunes dissidents pourrir dans les geôles iraniennes surpeuplées. Cet arbre familial a une valeur symbolique pour l’auteur, et les métaphores liées à la nature et particulièrement aux arbres abondent au cours des différents récits. Il représente un lien indissoluble. Il s’agit certes, d’un arbre parmi tant d’autres qui fleurissent la ville de Téhéran. Il est chargé de douces et lourdes fleurs violettes, mais il est aussi l’arbre de vie, l’arbre généalogique, l’arbre de l’harmonie entre humains dignes de ce nom symbole de nature et de sacré. Il s’élance vers le ciel et l’espoir alors que passent et repassent les impitoyables sandales de plastique des Gardiens de la révolution qui traquent une population consumée de terreur.



Le premier chapitre s’ouvre sur l'histoire d’Azar, jeune prisonnière politique qui donne naissance à la prison d'Evin, à Téhéran dans des conditions plus qu’inhumaines. Elle redoute ainsi que ses compagnes chez qui l’espoir est revenu grâce à la présence de l’enfant, que sa petite fille Neda ne lui soit bientôt ôtée. On fait connaissance avec plusieurs détenues et leurs invisibles parents. Ceux-ci, quoi que hors des murs de la prison sont tout aussi prisonniers ou victimes de la haine, de la délation et du système. Parmi elles, Firoozeh, ne résiste pas à la délation en échange de privilèges de la prison. Parisa, qui a déjà un enfant qui grandit recueillie par la grand-mère, est enceinte d'un deuxième. Il y a aussi une gardienne de la révolution bien campée, amoureuse d’un certain Mizieh.



Résilience de la nature humaine: les histoires se croisent et tous ces enfants de dissidents apprennent à survivre sans leurs parents, auprès de leurs proches. Les jeux et les rires d’enfants renaissent. La vie quotidienne s’arrange d’expédients. Mais au cours des chapitres qui couvrent trois générations, un poignant récit de la douleur émerge à chaque instant. La douleur de la séparation des couples, celle des arrestations et des exécutions arbitraires, celle de l’abandon forcé des enfants, celle de la parole confisquée, et du silence imposé entre les membres d’une famille pour se protéger. Ce livre décrit aussi la douleur pour la grand-mère et la tante nourricière quand elles doivent « rendre » aux « vraies mères » sorties de prison, un à un les enfants auxquels elles se sont attachées.



Il y a aussi le thème récurrent du choix douloureux entre faire toute la vérité sur un passé familial douloureux et l’occulter pour préserver les enfants à qui on veut donner les meilleures chances d’épanouissement, loin des souvenirs tragiques. Il y a pour les enfants, devenus adultes, la douleur de la révélation des vérités dissimulées. Il y a la douleur de l’exil à l’étranger, celle des amours contrariées, et celle du retour dans un pays que l’on ne reconnait plus ou qui ne vous reconnait pas. Il y a la question de l’identité.



Malgré de lourds sacrifices, des histoires d’amour ont fleuri avec la ténacité du Jacaranda, en dépit des bombardements et de la guerre civile. Les femmes en tchador sont d’un courage inouï, elles sont étonnante de détermination, d’énergie et de séduction. On les voit passionnées, avec une féminité assumée lorsqu’elles se sont éprises d’un homme. On découvre chez elle un élan vital que nul homme, nulle violence ne peut étouffer. Des femmes-arbres. Jacarandas?



Ainsi, une deuxième génération pleine d’espoir de changement se retrouve dans les rues pour la « révolution verte» de l'Iran de 2009 et fait face aux représailles violentes comme leurs parents, 20 ans plus tôt. Dans le dernier chapitre, Neda - qui était le bébé dont la naissance ouvre le roman - est en Italie, son pays d’adoption. Elle rencontre un iranien fraîchement immigré, Reza, qui vient d'arriver à Turin. C’est un nouveau choc amoureux et une pénible épreuve de vérité. Qui furent les oppresseurs, qui furent les victimes ? Des familles peuvent-elles rêver de paix après tant de brutalités? A quel prix le présent peut-il être reconstruit? Heureusement, il y a le parfum des fleurs de Jacaranda.





Voici donc une œuvre de mémoire viscérale, très captivante. L’écriture vous prend à la gorge. Des balbutiements du débuts jusqu'à la voix mûre et assurée de la jeune femme qui écrit, les histoires et les souvenirs des morts et des survivants sont enlacés pour toujours et ne doivent jamais être oubliés. Une auteure courageuse et déterminée, comme le fut son attachante grand-mère.




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Femme, Rêve, Liberté

Un petit livre, condensé d'émotions, regroupant des nouvelles ou essais venant d'Iran ou de la diaspora à l'étranger. Des pans de vie de l'Iran d'hier et d'aujourd'hui racontés par des auteures iraniennes, nous emportant avec elles dans leur lutte pour la liberté. Un magnifique ouvrage.
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Les Jacarandas de Téhéran

Ce roman s’inscrit dans une fresque de l’Iran moderne, vu à travers un grand nombre de personnages. Il a sans doute aussi une valeur autobiographique, quand on sait que l’auteure elle-même est née dans les prisons du pouvoir islamique, peu après la révolution de 1979. Tout le monde sait que la chute de la dictature du Shah a conduit directement à une autre dictature - religieuse celle-là - totalitaire, rétrograde et impitoyable à l’égard de ses opposants. Et ce régime perdure aujourd’hui, malgré l’élection en 2013 d’un président de la République classé parmi les modérés. En fait, la réalité du pouvoir est entièrement entre les mains du Guide Suprême, non élu et inamovible.

Sahar Delijani - une très belle femme, si j'en juge par la photo en quatrième de couverture - met en scène dans son roman trois générations. L’histoire commence avec l’accouchement d’une jeune femme, Azar, internée dans une prison en raison de son militantisme politique (hostile au clergé chiite); son bébé, Neda, deviendra une des héroïnes du livre. Ce qui est marquant dans le roman, c’est le sort des enfants des personnes emprisonnées: en bas âge,, ils sont élevés par des personnes dévouées de la famille. Ces adultes sont attachants; les femmes, en particulier, sont souvent admirables. Mais le Bien et le Mal sont pas toujours parfaitement distincts dans cette société rendue malade par le pouvoir islamique, qui oblige les individus à "faire le grand écart" pour survivre et en même temps sauvegarder leur dignité.

Le sujet de ce roman est vraiment intéressant. Mais j’ai vraiment trouvé que l’écriture est maladroite et qu’elle manque de nerf. Le récit est beaucoup trop "délayé" à mon goût.. C'est dommage… - Ce livre me fait penser moins à "Jamais sans ma fille" (de Betty Mahmoodi) qu'aux romans de Khaled Hosseini. Mais ce dernier me semble meilleur romancier que Sahar Delijani.

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Les Jacarandas de Téhéran

En 1983, Neda née dans une prison de Téhéran, est arrachée à sa mère quelques mois plus tard. Omid, à trois ans est le témoin de l'arrestation de ses parents. Recueilli par sa tante et sa grand-mère, il vit avec sa sœur et sa cousine, dont les parents sont aussi en prison. Leur destin est similaire, des parents prisonniers politiques, élevés par des proches, comme beaucoup d'autres enfants de cette génération qui paye les pots cassés d'une révolution contesté qui a mené à la terreur. Vingt ans plus tard, qu'ils soient encore à Téhéran, partis en Europe ou aux Etats-Unis, ils se souviennent et portent les séquelles de cette sombre histoire qui est la leur. Alors comment se construire ? Chacun le fait à sa manière en cherchant des réponses parfois bien enfouies.



Ce roman, qui est aussi autobiographique et biographique est bouleversant. Combien d'hommes et de femmes ont vécus des histoires semblables ? S'en est terrifiant ! J'avoue j'ai parfois été perdu, parmi les faits historiques, les nombreux personnages, les liens parentaux... Mais ce mélange d'informations est aussi ce qui fait le charme de ce roman choral. Chacun raconte l'Histoire qui a pris le pas sur son histoire. Chacun dévoile une partie d'une fresque géante qui les dépasse. Tous les personnages ont vécu les mêmes évènements de façon différentes, ils essaient de les expliquer chacun à sa manière, empli de colère, de doute, d'incompréhension, de tristesse, chacun y a laissé une partie de lui-même. Ce roman est aussi très bien écrit, l'auteur ne ménage pas son lecteur et c'est tant mieux ! On se prend des claques, on est baladé entre les larmes et parfois quelques sourires. La résistance des personnages est belle, ils s'obstinent à vivre alors qu'on se demande si c'est encore possible dans ce chaos. Ce roman m'a bouleversé par sa réalité, j'en savais tellement peut sur ce pays et cette période, j'ai aimé apprendre en même temps que ces enfants, que ces ados et jeunes adultes qui grandissent comme ils peuvent.
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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Les Jacarandas de Téhéran

C’est d’abord le roman de ces Iraniens qui avaient rêvé d’un pays libre et qui ont soutenu Khomeiny avant d'être arrêtés et persécutés, et puis c’est l’histoire de leurs enfants qui ont grandi à l’ombre des jacarandas à Téhéran auprès de grands-parents et d’autres membres de leur famille dont certains ont continué leur vie en Europe ou aux Etats-Unis. La souffrance de chaque génération, les traitements en prison, l’avenir incertain d’un peuple y sont poétiquement décrits. Pour quelle raison l’Iran, le pays des rois Achéménides, les premiers promoteurs des droits de l’homme, a-t-elle oublié l’essence de ces paroles du poète persan Saadi :

« Toute la postérité d’Adam ne forme qu’une même famille. Ils sont tous comme les membres d'un même corps. Or, un membre peut-il souffrir sans que les autres s’en ressentent ? Si tu es insensible aux peines des malheureux, tu ne mérites pas le nom d’homme. » ?


Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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Les Jacarandas de Téhéran

Ce roman choral qui a bien du mal à retomber sur ses pattes et à faire se rejoindre ses personnages principaux (pour la plupart des femmes survivant en l'absence d'un mari ou emprisonnées à Téhéran) mérite tout de même un peu d'attention. Comme le disent d'autres lecteurs, son principal intérêt est de mettre des images et des mots sur des événements que nous ne percevons évidemment que de façon lointaine et abstraite, il met le doigt sur des situations quotidiennes absurdes qui résultent de ces révolutions en cours et finalement avortées ou spoliées. Plus qu'une dénonciation revendicatrice, il s'agit dans cette oeuvre de transmettre ces scène de vie de façon souvent factuelle mais aussi parfois sous une forme poétique, et c'est quand cette poésie prend forme que le roman fait - trop rarement - mouche, car c'est alors que toute la beauté de l'âme persane transparaît en ces pages. Doucement, on sent l'intensité du drame monter à mesure que l'on progresse, mais finalement la conclusion, qui n'est pas loin de friser la mièvrerie, n'est pas tout à fait à la hauteur du thème abordé. Ce trop peu s'accompagne également d'une traduction qui ne met pas particulièrement en valeur le style parfois télégraphique de l'auteur, à moins que cette dernière soit à incriminer en première instance. Dommage.
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Les enfants du Jacaranda

Un livre sublime, l'auteur raconte la vie à Téhéran à travers différents personnages. Leur lutte, leur souffrance... comment continuer à vivre ? Un hommage touchant à tous ces êtres.
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