Nationalité : Algérie
Né(e) à : Souk Ahras , le 2/10/1906
Mort(e) à : Mas-Thibert , le 8/02/1982
Biographie :
Saïd Boualam, dit le Bachaga Boualam, né le 2 octobre 1906 à Souk Ahras (Algérie) et décédé le 8 février 1982 à Mas-Thibert, était un officier de l'armée française et un homme politique français.
Il fut responsable de la harka de la région de l'Ouarsenis pendant la guerre d'Algérie
De 1958 à 1962, le bachagha Boualam est élu quatre fois vice-président de l'Assemblée nationale, devenant le symbole des musulmans favorables à la France.
Né le 2 octobre 1906 à Souk Ahras, ancien enfant de troupe à Saint-Hippolyte-du-Fort et à Montreuil-sur-Mer de 1919 à 1924, il sera lui même capitaine dans l'Armée française au 1er régiment de tirailleurs algériens. Il obtiendra la médaille de commandeur de la légion d'honneur à titre militaire. Bachagha de l'Ouarsenis, il devient responsable de la harka de la région en juillet 1956.
Il est élu député et devient vice-président de l'Assemblée Nationale de 1958 à 1962. Il est victime d'une tentative de meurtre le 26 septembre 1959, à Orléansville appelée Chlef aujourd'hui. Le 16 Juin 1960, il préside à la création du Front Algérie Française (FAF), qui recueille très vite 500 000 adhérents dont 200 000 Musulmans[2] pour finir à 1 million avant sa dissolution par ordre des autorités au mois de décembre.
Durant les combats contre le FLN, il perdra dix-sept membres de sa famille, dont Abdelkader, un de ses fils. Rapatrié d'Algérie le 18 mai 1962, il se retire en Camargue. Il décède le 8 février 1982, à Mas-Thibert à 18 km d'Arles.