Saku Yamaura

Pour moi... La vie d'un animal est aussi précieuse que celle d'un humain.

Puisque nous l'élevons en captivité, nous devons faire tout notre possible pour le sauver. Voilà mon avis. Sinon, à quoi bon garder tous ces animaux ici ?

Un zoo, c'est une entreprise comme une autre.

Ça ne sert à rien de sauver le zoo si nous ne sommes pas capables de protéger les animaux.

Je veux être à la hauteur de leur confiance en moi.

Les hommes et les animaux ne sont pas faits pour se comprendre.

"Un zoo c'est avant tout une entreprise. Tu ne peux rien y changer, c'est comme ça."
"Comment as-tu eu l'idée d'utiliser la veste de Daijiro?
-Je l'ai senti, c'est tout...
- Kiba dégage une odeur toute douce quand Dajiro est à côté de lui. Je sens qu'il est en confiance. [...]
- Il se pourrait que tu possèdes un odorat plus développé que la normale... Une hypersensibilité que les hommes ont perdue."

C'est compliqué de s'occuper d'un être vivant. On ne sait jamais si on prend la bonne décision.

Haruko travaille toujours dans le zoo même après l'incident du lion échappé de sa cage. Mais voilà qu'un journaliste a décidé de fouiner pour écrire un article discriminatoire contre le zoo. Le travail des soigneurs est difficile et il faut savoir faire des choix douloureux. Haruko va le comprendre assez vite. Néanmoins petit à petit elle va trouver sa place et obtenir la confiance de ses collègues.
Ce tome est dans la continuité des précédents. Loin d'être nié il montre une réalité très flagrante du monde du travail (la légitimité professionnelle, les questions financières, les choix à faire...). Toujours pas de romance mais je ne perd pas espoir de voir une autre facette de la personnalité du directeur.

Si on l'éloigne [Taro le singe] ne serait-ce qu'une fois du groupe, les autres le rejetteront toute sa vie. Qu'est-ce qui vaut mieux pour lui ? Rester au sein du groupe quitte à en mourir ou le quitter définitivement pour survivre ?

Je n'aime pas émettre des jugements aussi simplistes. Quand on se base sur ses préjugés pour prendre une décision, on passe à côté de beaucoup de choses.

Un jour ou l'autre, les gens finissent par devenir adulte et à avancer tout seuls. Peu importe où ils vont, il n'appartient qu'à eux de s'en sortir ou pas...