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Critiques de Sally Hepworth (148)
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La belle-mère

Alors que Ollie, son mari, s'occupe du barbecue, Lucy, dans le salon, laisse, pour une fois, ses trois enfants devant les écrans pour pouvoir s'occuper du linge. Si elle est la première à remarquer la voiture de police qui se gare devant chez eux et en sortir deux agents, c'est Edie, âgée de 2 ans, qui se précipite pour leur ouvrir. Mais leur mine grave et leur ton sérieux ne semblent rien présager de bon. Et pour cause, Diana Goodwin, la maman de Ollie, a été retrouvée morte chez elle, une lettre explicite et des objets non loin d'elle semblant privilégier la thèse du suicide. Une nouvelle que le couple peine à croire tant cela ne colle pas au tempérament de Diana, une femme froide, parfois austère, distante et sûre d'elle. D'ailleurs, depuis le tout début de sa relation avec Ollie, Lucy en a fait les frais parfois. Elle qui espérait bien s'entendre avec sa belle-mère et nouer des liens particuliers, elle sera très vite déçue...





Lorsque Diana, la cheffe de la famille Goodwin décède, toute sa famille va s'en trouvé bouleversée d'autant que de nombreuses questions se profilent quant aux circonstances du décès, au changement de testament procédé peu de temps auparavant et à ce fameux cancer. Si La belle-mère se révèle être un thriller psychologique parfaitement maîtrisé, il est aussi le portrait d'une famille au cœur de laquelle se terrent moult secrets et non-dits que la mort de Diana va d'ailleurs peu à peu révéler. Alternant passé et présent, Sally Hepworth dessine peu à peu les contours des uns et des autres, aussi bien Diana, toute dévouée à son association d'aide aux immigrés mais beaucoup moins à ses enfants, Tom, son mari, plus conciliant et amène vers qui, justement, ces derniers se tournent plus facilement, Nettie, la sœur d'Ollie, obnubilée par son désir d'enfanter que Lucy. Ce changement de temporalité ainsi que la parole donnée tour à tour à Diana et Lucy permettent également de mieux comprendre comment chacune a évolué au cours de ces années, le lien qui les unit (ou désunit) ainsi que les sentiments qui les habitent. Efficace et captivant...
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La belle-mère

Sujet épineux! La belle-mère est une image d’Epinal, un archétype de l’ennemi potentiel, une source d’angoisse pour toute future compagne qui envisagerait de se mettre en concurrence avec l’autrice des jours de son bien-aimé. Car notons-le, cette relation à risque fonctionne essentiellement entre femmes.





Pour Lucy, Diana ne déroge pas à la règle : froide, distante, bien décidée à ne rien concéder à ses propres enfants, y compris sur le plan financier, alors que ses largesses sont destinées à une association d’immigrés, qu’elle aide de son mieux. C’est ce qui fait l’ambiguïté du personnage, aussi peu empathique que possible pour sa famille mais dévouée corps et âme (et portefeuille) pour les plus démunis.



Si toute la famille se conforme à ce fonctionnement particulier, le décès de Diana vient révéler des abîmes de non-dits et le testament créera des remous. D’autant que les causes de la mort ne sont pas claires.



La narration alterne entre les points de vue de Diana et de Lucy, pour faire progresser l’histoire entre révélations du passé et évolution de la crise familiale après le décès. Ce qui donne un rythme intéressant au récit, et attise la curiosité du lecteur, chapitre après chapitre, révélations après révélations.



Entre thriller et comédie sociale, La Belle-mère est un roman agréable à lire , avec une construction habile et des personnages que l’on suit avec intérêt
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La belle-mère

Soyons claire dès le départ : alerte coup de coeur! Cela faisait longtemps qu’un thriller psychologique domestique ne m’avait plus tenu autant en haleine que celui-ci. Littéralement dévoré en deux jours, je n’ai pas pu m’empêcher de le continuer avant de le lâcher sonnée. Tout y est : des personnages bien ficelés, beaucoup de suspens, une bonne dose de mystères,…. Bref, j’ai adoré!



Plusieurs éléments font que j’ai été scotchée dès les premières pages. Tout d’abord, une écriture très fluide (bravo à Maryline Beury pour cette traduction) qui fait qu’on ne doit pas relire trois fois la même phrase pour être sûre qu’on l’a bien comprise et que l’on n’a perdu aucun élément en cours de route. C’est vraiment très agréable à lire.



Ensuite, une narration qui alterne à la fois entre les personnages mais aussi entre le passé et le présent. Je trouve que cette façon de procéder permet aux lecteurs de se plonger à fond dans chacun des personnages et de mieux en comprendre les subtilités de chacun. En matière de thriller psychologique, Sally Hepworth manie d’une main de maître les spécificités du genre et c’est vraiment délectable.



Le fait que ce thriller se déroule en Australie est pour moi aussi un composant à souligner car ces décorum restent trop peu nombreux au fil de mes lectures malgré mon attrait certain pour ceux-ci.



Franchement, je n’ai même pas envie de chercher l’un ou l’autre élément qui m’aurait moins plu car je n’en vois pas l’utilité. Quand c’est moyen ou mauvais, je n’hésite pas à le dire mais alors quand j’apprécie de la sorte, je me dois aussi de vous en faire part. Ce livre sera l’un de mes coups de coeur de ce mois de rentrée littéraire. Comme quoi, il n’y a pas que la littérature blanche qui compte et la plume de Sally Hepworth est définitivement à tenir à l’oeil pour ses prochaines sorties.



Je remercie les éditions de l’Archipel pour leur confiance.
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La belle-mère

Ce roman a attiré mon attention alors que je déambulais dans le rayon policier-thriller d’une librairie. En lisant quelques avis dithyrambiques sur Babelio, j’ai eu envie de m’y plonger.

La belle-mère a été une assez bonne lecture, mais pas celle que j’imaginais...



En effet, je m’attendais à un thriller psychologique à suspense (ce dernier mot est quand même mentionné trois fois sur la quatrième de couverture), mais malgré une intrigue prenante, je n’ai pas trouvé cette lecture particulièrement haletante.



L’histoire nous entraîne au cœur d’une famille aisée où les relations ne sont pas toujours saines.

Le récit commence dans le présent alors que Diana, la fameuse belle-mère vient de mourir. Tous les éléments de l’enquête font penser à un meurtre déguisé en suicide.

L’auteure nous entraine alors dix ans plus tôt où l’on découvre notamment les débuts de la relation épineuse entre Diana et sa belle-fille Lucy.

Ayant perdu sa maman jeune, Lucy souhaitait trouver en sa belle-mère l’amour maternel qui lui manquait. Mais cette vision utopique va peu à peu s’estomper car Diana est froide et intraitable.

Au fil de l’histoire, les chapitres sont alternés entre les points de vue des deux femmes avec parfois celui de Lucy dans le présent.

Mais on va très vite s’apercevoir que les autres membres de la famille avaient eux aussi des raisons de mépriser Diana…



Ce huis-clos familial est plaisant à lire. On ne s’ennuie pas grâce à la fluidité de la plume de Sally Hepworth.

Malgré l’apparente simplicité des personnages, on s’aperçoit que chaque membre de cette famille cache une part obscure.

Plusieurs thèmes sont judicieusement abordés comme le deuil, la maternité, la maladie, l’obsession…

Outre le suspense qui manquait un peu, avec un tel titre et la mention : « Jusqu’à quel point la détestez-vous ? », je m’attendais à ce que le personnage phare de la belle-mère soit davantage toxique et haïssable. Oui, j’aime découvrir des protagonistes à la psychologie bien tordue dans les thrillers !

Cependant, l’auteure prend une autre direction avec une intrigue tout de même bien ficelée et des personnages bien développés.

Bref, pour ma part c’était une lecture agréable mais pas inoubliable.



N.B : Je déconseille la lecture du résumé qui en dit beaucoup trop. En effet, certains rebondissements mentionnés ne sont révélés qu’à la moitié du roman ! Donc il vaut mieux l’éviter pour apprécier pleinement cette histoire.
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La belle-mère

Diana Goodwin vient de mourir. Étrange dame que cette Diana. Froide avec ses enfants, énigmatique, voulant qu'ils se débrouillent seuls financièrement alors qu'elle et son mari nagent dans une opulence reconnue de tous.

Tom, son mari, entrepreneur, est le plus généreux et le plus débonnaire des deux dans le couple et pourtant, il ne semble pas lui en vouloir.

Diana s'occupe depuis des années d'œuvres pour la petite enfance et maintenant elle prend sous son aile des réfugiés fraîchement débarqués en Australie.

Pas étonnant quand on connaît les épreuves que Diana a endurées dans sa vie de jeune maman.

Elle a deux enfants :

- Oliver, Ollie, marié à Lucy bien déçue de la froideur de sa belle-mère. Ils ont trois petits enfants. Ollie a bien du mal à faire démarrer son affaire.

- Nettie, mariée à Patrick, qui essaie désespérément d'avoir des enfants.

À la mort de la maman, la police va mener son enquête et créera ainsi le suspense car chacun dans les enfants et beaux- enfants a un mobile pour la tuer.

Le roman est très bien construit avec des allers - retours entre Diana au présent et au passé et Lucy, sa belle-fille avec les mêmes allers - retours pour nous raconter le présent et le passé.

Elles interviennent tour à tour comme narratrices dans le récit.

Pour cette raison, le titre du livre est judicieusement choisi car elles expriment toutes deux, Lucy, la belle-fille et Diana, la belle-mère, la difficulté d'établir une relation.

Ce qui est souvent le cas.

Au fur et à mesure que le roman avançait, j'éprouvais de la sympathie pour cette dame , Diana. L'auteure, Sally Hepworth construit le personnage avec une grande finesse d'analyse. Une femme jugée froide qui se sent incomprise.

J'ai beaucoup apprécié la fin bien qu'elle se termine sur un nouveau drame mais l'éclaircie qui suit est un vrai soulagement.

Un très beau thriller familial.

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La belle-mère

A ma droite, Lucie, qui va se marier avec Ollie.

Orpheline de mère, elle place de grands espoirs sur les liens qui l'uniront à sa future belle-mère et est pleine de bonne volonté.

A ma gauche, Diana, la mère de Ollie et Nettie qu'on pourrait qualifier de forte femme. Parce qu'elle a eu une vie dure (au départ), parce qu'elle est avocate, parce qu'elle est aisée, elle s'est mise au service de son association , laquelle vient en aide aux nouveaux arrivants en Australie, qui ont besoin de travail, d'un logement, d'un traducteur.... Comparé à eux, ses enfants sont des privilégiés et elle ne manque jamais de le faire remarquer par des petits gestes, ou plutôt par une absence de geste..

S'en suivront dix ans de relations entre ces deux femmes, jusqu'à aujourd'hui ,qui marque la découverte du corps de Diana, décédée d'un cancer, d'un suicide, ou ...

C'est ce que l'enquête démontrera.

En alternant à égalité, les points de vue sur leurs rencontres , entre Diana et Lucy, Sally Hepworth frappe fort. Car c'est malin..

Quand je laissais Lucy me raconter son histoire, son entrée dans la famille, je me disais : " Mais quelle glaçon , cette Diana ! Quel manque de bol de tomber sur une belle-mère pareille. "

Puis, je lisais la version de Diana, et je comprenais. Je ne dis pas que je LA comprenais... Pas toujours...Mais elle me paraissait plus humaine, plus défendable (sauf sur un point...).

Evolution des rapports, glissement de terrain, compréhension, acceptation, détestation, froideur, incompréhension, chronique d'une catastrophe annoncée... Jusqu'à la mort.

On est plus dans le psychologique que dans le roman policier . Plus dans un suspens , dans un drame familial, que dans le genre thriller à proprement dit, mais il fait son effet ce petit suspens... par contre La Belle-mère n'a rien à voir avec " Big little lies" de Moriarty, auquel il est comparé sur la quatrième de couverture. Il n'y a aucun humour, aucun aspect girly, aucune bande de copines...

Une excellent moment de lecture que j'aurai aimé voir durer plus longtemps. Quelques pages de plus pour décrire un pays qui me fascine, approfondir tout ce qui touche à l'enquête, ce qui touche au travail de Diana... Mais l' auteure s'est concentrée sur les rapports belle-fille/ belle-mère, c'est son choix créatif, et ça fonctionne plutôt pas mal !
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La belle-mère

La belle-mère de Lucy vient de tirer sa révérence.

Suicide, de source autorisée.

Problème, rien ne semble confirmer cette thèse.

Pire, au vu du pédigrée de la défunte, il semblerait que l'entièreté de la famille ait eu toutes les raisons du monde de se débarrasser d'une telle engeance.



Nul ne sait ce qui se passe au sein d'une famille, une fois la porte close.

Dans celle de Diana, beaucoup de rancoeur et de désespoir malgré son affable Tom de mari, sorte de gps de l'entente cordiale.



Diana, elle, ferait plutôt office de belle-doche un brin austère, rarement à la traîne lorsqu'il s'agit de piquer au vif au détour d'une phrase assassine assénée avec le plus grand calme.

Demandez donc à Lucy ce qu'il en est.



Sally Hepworth brode sur le thème des interactions familiales contrariées avec élégance tout en intrigant le chaland sur la base d'un pseudo suicide aux vrais airs de règlements de comptes.



Alternant, comme de coutume, passé et présent, l'auteure assoit une dramaturgie efficace tout en déroulant le tapis rouge à belle-maman, Lady Di, une femme qui ne vous connait pas mais qui vous hait déjà...ou presque.

Mais derrière cette image de femme dragon, il y a un vécu, une histoire susceptible d'expliciter de tels agissements et à même d'atténuer cette photographie détestable qu'elle se plait à véhiculer pour le plus grand déplaisir de tous ses non amis.



La construction se veut maîtrisée tout en possédant le bon goût de multiplier les pistes sans jamais rien dévoiler.

Le final tient parfaitement le bitume.



L'oeuvre ne réconciliera pas tout lecteur en délicatesse avec belle-mother mais laissera, finalement, un sentiment de bien-être, non pas dû au destin tragique de son anti-héroïne mais au plaisir d'avoir pu pénétrer l'antre d'une telle société et l'avoir vu s'éparpiller façon puzzle.



Jubilatoire.
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La belle-mère

En apparence, la mort de Diana est un suicide. Elle a laissé une note pour ses enfants. Pourtant la police est persuadée que Diana a été assassinée. Ses deux enfants avaient des raisons d’en vouloir à leur mère, ses beaux-enfants également.



Diana et Lucy, à tour de rôle, naviguant entre le présent et le passé, nous racontent leur histoire. Lucy est l’épouse d’Ollie, le fils de Diana et Tom. Ollie est un brave homme, dépendant de sa famille, faisant un peu trop vite confiance à ses amis. Lucy a fait connaissance avec ses beaux-parents, dix ans auparavant. Si Tom est d’un abord chaleureux, Diana se montre distante et froide envers les siens. Nettie, la sœur d’Ollie, mariée à Patrick, a un rêve qui tourne à l'obsession : avoir un enfant. Rêve au-dessus de ses moyens. Patrick est un pauvre type qui trompe sa femme et qui aimerait profiter de la fortune de ses beaux-parents.



Lucy est orpheline de mère. Alors quand elle rencontre Diana, elle espère une belle relation. Diana n’a pas de jugement sur Lucy, c’est l’histoire de son fils, pas la sienne. À force de malentendus, la rencontre entre Lucy et Diana ne se fera pas. D’abord des relations distantes puis une haine de Lucy envers Diana qui ira jusqu’à l’agression physique.



Pourtant Diana nous explique ses motivations qui la poussent à ne pas aider ses enfants. Elle aimerait qu’ils soient autonomes et indépendants quelque soit la situation dans laquelle ils se trouvent. Diana a vécu un début de vie d’adulte très compliqué et elle s’est débrouillée seule, elle n’avait pas le choix. La rencontre avec Tom était un bonus, d’abord l’amour, les enfants et la réussite professionnelle. Alors vivre dans une maison de trente pièces, posséder une maison secondaire et des comptes bien remplis, c’est grâce au travail acharné et c’est le mode de vie de Tom. Ollie et Nettie n’ont pas la même vision puisque leur mère ne leur a jamais parlé de son passé. Diana est une radine qui aime voir souffrir ses enfants. Diana ne se justifie pas, elle impose sa vision des choses. Tom leur donne de l’argent en cachette, Diana le sait mais elle ne changera pas d’avis. Lucy subit les relations de son mari avec sa famille.



Diana aide les plus démunis et surtout les femmes enceintes qui arrivent sur le territoire, pourquoi pas ses enfants ? La situation va durer dix ans jusqu’à la mort de Tom. Diana a besoin d’aide. Lucy a appris à la connaître et la comprendre.



Le cheminement des différents personnages brouille les pistes. Diana si froide n’est-elle pas en réalité vulnérable ? Est-il anormal de vouloir le meilleur pour ses enfants ? Une lecture passionnante sur le thème de la famille, des failles de celle-ci. L’autrice retire le vernis, décortique les personnages. La fin est déroutante. Pour ceux qui n’aiment pas les familles parfaites !





Je remercie les Éditions Archipoche et Babelio masse critique




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La belle-mère

"la belle-mère" est un roman qui réserve des surprises. Si on a des certitudes tout au long de la lecture, elles se font égratigner au fur et à mesure des pages.

Ce thriller psychologique est parfait pour se changer les idées même si les relations entre tous les personnages qui peuplent ce roman ne sont pas des plus sereines. Si tous les membres qui composent cette famille sont importants, le personnage de Diana est lui particulièrement riche et complexe.

L'alternance entre le passé et le présent est parfois frustrante car on a envie d'en savoir plus tout de suite mais les chapitres sont courts donc la frustration ne dure pas longtemps.

Si les relations entre les membres de cette famille captent notre attention, les thèmes de la maternité et l'image de la belle-mère sont au cœur de ce roman et amènent inévitablement le lecteur à comparer sa propre vision sur la figure de la belle-mère ainsi que sur le souhait, la place de la maternité dans la vie d'une femme. On en oublierait presque l'enquête sur la mort de Diana qui arrive pourtant dès les premières pages.

Ce thriller est efficace, je rejoins donc les critiques qui sont, dans l'ensemble, enthousiastes.
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Mères et filles

C'est l'histoire attachante de trois générations de sages -femmes : Neva, vingt -neuf ans, née pour "être sage- femme", très réservée, qui s'apprête à annoncer sa grossesse "sans papa" à sa mére Grâce ,exubérante et sa grand-mère Floss, quatre -vingt trois ans, qui ne dit mot.......

Un ouvrage actuel, humain, émouvant, authentique, pétri d'émotions, de suspense, de mystère et de secrets .......sur l'amour maternel, la transmission, la douleur du travail de l'accouchement, l'allaitement, l'immense générosité de ces femmes qui procèdent à des naissances à domicile au lieu d'exercer dans un hôpital, sans médecins prêts à intervenir à grand renfort de forceps , ni malades susceptibles de tousser sur ces précieux nouveaux- nés.........j'ai oublié de préciser que ceci se passe entre l'Angleterre des années 50 et les Etats-Unis d'aujourd'hui ..........je n'en dirai pas plus sauf à en dévoiler trop.

L'histoire de ces femmes formidables qui dédient leur vie à mettre au monde nos bébés témoigne de l'infinitude de l'amour d'une mére, de la tendresse, et des attentions sans failles de ces accoucheuses, la douceur et la prudence, l'empathie bienvenue des papas , leurs émotions contenues., des accidents et des traumatismes des naissances quelquefois !

L'auteur ouvre avec intelligence et subtilité des quantités de pistes réflexives à propos de ces sujets passionnants, vrais , humains," la Vie en somme " !

Un bel ouvrage qui fait du bien à Nous , Les Femmes , même si ,au tout début l'on croit à une histoire simplement sentimentale !







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La belle-mère

Les gens parfaits sont insupportables, surtout quand ils vous prennent de haut et vous donnent des leçons. Elle est comme ça, la belle-mère de Lucy, et d'une rigidité terrifiante. Les deux enfants et le beau-fils semblent habitués et ne pas trop se formaliser, mais Lucy a beaucoup de mal, les premiers temps. Surtout qu'elle espérait une mère de substitution, ayant perdu la sienne jeune... D'autres difficultés apparaissent avec la naissance des enfants - fais pas ci, fais pas ça, moi je...

Le beau-père, lui, est une crème et c'est sans doute grâce à sa gentillesse tranquille et son accueil toujours chaleureux que Lucy parvient à ne pas couper les ponts avec les parents de son mari.



Après en avoir lu des dizaines, je commençais à penser que tout avait été dit dans les thrillers domestiques, que le sujet était épuisé, que toutes les dimensions des 'problèmes' qui peuvent se poser au sein d'une famille avaient été envisagées, retournées dans tous les sens. Jalousie, cupidité, secrets, malentendus...

Faux ! La preuve avec ce roman subtil, aussi intelligent que sensible. L'auteur est douée pour présenter des personnages contrastés, et sait ménager le suspense ; l'intrigue se déroule avec une logique implacable, tout s'enchaîne à la perfection, logiquement, et sans temps mort.



Outre la construction et la finesse, j'ai aimé les thèmes annexes, et la façon dont ils sont traités - maternité, principes éducatifs, place de l'argent dans les familles, sort des réfugiés 'déclassés'...

Un seul reproche : les surnoms m'ont souvent perdue et exigeaient un effort accru. Lucy, fin en -y, Nettie et Edie, fin en -ie (des filles), comme Ollie et Archie, qui sont pourtant des personnages masculins. C'est déjà un aspect de la culture anglo-saxonne qui me hérisse, les diminutifs, autant que les pom-pom girls (le prénom de Nettie est... Antoinette !). Mais c'est un détail, car ce thriller psychologique est vraiment d'une rare subtilité.



La morale de cette histoire, pour moi, ce que j'en retiens : (se) taire tue !
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Mères et filles

La couverture est trompeuse, on peut imaginer une histoire d'infirmières de guerre.

Non, il s'agit de sages-femmes, trois générations entre les années 1950 et aujourd'hui : la grand-mère Floss, la fille Grace et la petite-fille Neva.

Elles ont une approche 'humaine' de l'accouchement, et celle qui s'oppose le plus farouchement à l'ultra-médicalisation de la périnatalité est Grace, qui encourage et pratique les naissances à domicile.

Entre elles, c'est assez compliqué : Neva se sent plus proche de son père Robert que de sa mère Grace. Celle-ci n'a jamais connu son père, et Floss élude les questions sur le sujet. Un événement dans la vie de Neva, à la veille de ses 30 ans, va les rapprocher, réveiller de vieux souvenirs, libérer la parole.

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Sally Hepworth m'avait impressionnée avec son thriller psychologique familial 'La belle-mère'. Il y était également question de grossesse et d'aide à l'accouchement (et d'un poulet offert à une jeune maman ! ;-)).

Ce roman est captivant, aussi, avec quelques surprises, mais sans la dimension 'enquête' donc suspense, même si on a hâte de savoir ce qui est arrivé en 1953, entre l'Angleterre et les Etats-Unis.

On apprend beaucoup sur le métier de sage-femme (encore un qui reste dévalorisé dans notre société, eu égard aux études (minimum Bac+5) conditions et horaires de travail et aux responsabilités). Des détails aussi sur les accouchements (là, j'étais parfois au bord de la nausée, je n'aime pas que le sang coule), et sur le 'devenir parent' - mère, en l'occurrence, avec toute la pression sociale, les fantasmes que l'on nourrit et qui sont souvent déçus (césarienne vs accouchement par voie basse ; péridurale vs bain aux huiles essentielles ; futur papa qui s'évanouit X fois au lieu de vous brumiser ; lait 'industriel' vs allaitement)...

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Le roman aurait été parfait en allégeant la bluette : les 'je t'aime [depuis toujours] moi aussi/non plus' entre deux protagonistes sont assez ridicules.

A part ça, je conseille de tout mon coeur de (vieille) maman.
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La belle-mère

Tout d’abord un grand merci à Mylène de L’Archipel pour ce nouveau cadeau, je suis gâtée et je l’apprécie beaucoup.



Ce nouveau thriller que j’ai eu la chance de lire en avant-première est très original et pourra toucher un large public, pas seulement les amateurs de mauvais genres. L’auteure est australienne, et il n’est pas si fréquent de pouvoir lire de la littérature océanienne sous nos cieux, raison de plus pour profiter de cette découverte.



Un vendredi soir, Lucy et Ollie apprennent le suicide de Diana, la mère d’Ollie par deux policiers venus les informer. Ils ont trois petits enfants, Lucy est mère au foyer et son mari travaille dans le recrutement. Il semble que Diana s’est suicidée avec du poison, mais on ordonne une autopsie, car certains aspects semblent bizarres. L’enquête dure quelques jours, mais ce n’est pas le centre de ce roman choral qui donne la parole alternativement à Lucy et à Diana, soit dans le présent soit dans le passé. Les deux femmes déroulent leur relation conflictuelle au fil des années. Il y aura bien une surprise dans l’enquête, mais c’est finalement assez secondaire.



Ce thriller n’est pas très classique, l’enquête et son résultat ne sont pas très importants, même si on assiste à quelques interrogatoires des protagonistes. Ce livre est plutôt un roman d’ambiance assez sombre et flirte allégrement avec la littérature blanche. La plume de l’auteure est très agréable et on est vite pris dans ses filets. Elle explore surtout la famille dysfonctionnelle de Diana à travers le regard croisé des deux femmes. leurs attentes sont complètement différentes et elles seront en conflit larvé durant des années, jusqu’à finir par se comprendre et s’apprécier à la fin. Les deux personnages principaux évoluent de manière très intéressante au cours du livre. Lucy a perdu sa mère très jeune et espère que sa belle-mère sera un substitut maternel, rôle que refuse absolument Diana, femme aussi froide que riche. Au début, on voit Diana avec les yeux de Lucy jeune mariée puis jeune mère et Diana semble être une vraie sorcière. Mais au fil des pages, on découvre une femme engagée très activement dans l’aide aux réfugiées, qui n’a pas toujours été riche, dont la vie a été difficile auparavant et surtout qui tient à transmettre les vraies valeurs à ses enfants. Elle estime qu’ils ont eu toutes les opportunités dans leur jeunesse et qu’ils doivent en faire quelque chose, elle désapprouve leurs choix et leur goût de la facilité. Diana n’a aucun sens de la diplomatie et n’hésite pas à parler rudement à ses enfants, mais c’est une mère attentive qui se cache sous son masque de glace. A la longue, Diana et Lucy finiront par se rencontrer et s’estimer, même si un moment la jeune femme pense être tombée dans un piège diabolique. La soeur d’Ollie est stérile et totalement obsédée par ce problème, essayant toutes les thérapies possibles, jusqu’à perdre le sens de la réalité tandis que son mari la trompe en attendant l’héritage. Le rapport à l’agent est aussi un autre thème du roman, si Lucy comprend et approuve la démarche de Diana, vu qu’elle n’est pas intéressée, les autres jeunes ont bien de la peine à se débrouiller seuls et cela envenime les rapports avec leur mère, tandis que le père était bien plus coulant. Diana et Lucy sont deux femmes très amoureuses de leur mari et des mères très engagées, ce dont Diana finira par se rendre compte.



Ce livre est magnifique et nous offre deux superbes portraits de femme, différentes mais qui finiront par se comprendre. L’aspect thriller est secondaire, d’ailleurs on s’y arrête peu. Un beau roman à ne pas manquer.

#Labellemère #NetGalleyFrance
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Mères et filles

Dans ce roman, nous faisons connaissance avec trois générations de

sages-femmes très attachantes et très humaines.

Flos, la grand-mère de quatre-vingts ans a fui l'Angleterre avec son bébé Grace en 1950 et a continué d'exercer son métier aux USA. Elle porte un lourd secret.

Grace accouche les mamans à domicile et souffre d'un manque de contact avec sa fille Neva et avec son mari Robert.

Neva, la fille de Grace exerce son métier dans une maison de naissance.

A 29 ans, elle arrive chez ses parents et leur annonce qu'elle va avoir un bébé mais ne connaît pas le père.

Le cadre du roman est situé aux Etats-Unis et ce qui saute aux yeux, c'est l'humanisation de la naissance, à domicile, dans une maison spécialisée ou à l'hôpital.

Les séances d'apprentissage de l'allaitement sont touchantes et fort inexistantes chez nous.

C'est un roman passionnant, humain, actuel qui parle aux femmes pour qui avoir un enfant est un évènement important.

Magnifique lecture grâce à la critique de sld09, une amie babeliote.



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La belle-mère

J'ai beaucoup aimé ce roman qui commence doucement, puis la tension monte peu à peu alors que le mystère s'épaissit autour du décès de la belle-mère au point qu'il devient très difficile de poser le livre.



Le récit alterne entre scènes du présent et du passé, comme des instantanés qui nous permettent de reconstituer les événements à partir de fragments de la vie d'une famille comme les autres, c'est à dire avec de beaux moments, des tensions, des secrets, des disputes...



Le style de Sally Hepworth est très agréable et ses personnages sont campés avec beaucoup de justesse et de nuances. Le personnage de Diana, la belle-mère, est particulièrement touchant malgré son caractère rigide et ses maladresses encore amplifiées par les secrets et le manque de communication. Face à elle, sa belle-fille Lucy, cherche une figure maternelle mais elle va de déception en déception alors qu'elle se heurte à la froideur de sa belle-mère. De malentendus en concessions, on voit les deux femmes évoluer, tout comme le reste de la famille, au cours des dix ans que durent l'histoire.



Je me suis vite laissé happer par ce très bon roman qui fait la part belle aux intrigues familiales plutôt qu'au suspense pur.

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La belle-mère

Thriller psychologique qui ne prend son envergure qu'après le décès de cette Belle-mère, Diana, qui s'occupe plus des femmes réfugiées , en particulier les futures mères que de ses enfants .



Lucie, la femme de son fils ainé Ollie espérait trouver en Diana un substitut de mère , elle qui avait perdu la sienne alors qu'elle était enfant , mais elle est restée distante et froide .



Si au début du roman , mon ressenti était assez mitigé , ne distinguant pas vraiment ce qui pouvait être palpitant, mais au fur et à mesure où je suis rentrée dans les rouages de cette belle- famille , les failles et les forces des personnages deviennent plus sensibles , l'alternance des chapitres entre passé et présent rend plus compréhensible les attitudes des deux femmes , surtout celle de Diana, personnage plus attachant que la figure revêche qu'elle montre à ses proches .



Jusqu'au dénouement final assez inattendu pour moi !
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La belle-mère

Il y a presque un an, j’avais noté ce roman grâce à la super chronique de Light and smell ! Celle-ci m’avait donné envie de plonger dans ce thriller domestique mettant en scène une belle-fille, une belle-mère et leur entourage. Finalement, je me suis enfin mise à la lecture de cet ouvrage qui, malgré l’emploi du temps chargé, a été dévoré en deux/trois jours ! Or, je me suis régalée ! Ce livre fut addictif, notamment grâce au personnage de la belle-mère que j’ai trouvé intéressant, complexe et crédible ! En outre, même si le dénouement est facile à anticiper, on se laisse transporter par le mystère, les non-dits, les comportements troubles et les personnalités des protagonistes.



Le récit commence par un drame : Diana, la mère d’Ollie, a été retrouvée morte à son domicile. Une lettre laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide toutefois, l’hypothèse va rapidement être écartée. Quelqu’un l’a assassinée… Qui ? Pourquoi ? Grâce à de nombreux flash-back, on va découvrir cette étrange femme au comportement trouble. Lucy, la belle-fille, n’est pas la seule à ne pas parvenir à la cerner ! Les propres enfants de Diana ont également des difficultés à comprendre ce qui pousse cette matriarche à parfois se montrer aussi froide, pudique, austère, franche, sans compassion, intransigeante, distante et exigeante. Et c’est là l’une des forces du livre : la complexité de Diana ! Quel régal de découvrir les chapitres où elle est narratrice et où elle nous conte son passé, sa vision des choses ou son ressenti vis-à-vis des autres personnages ! Sa personnalité est vraiment fascinante. De plus, on réalise alors que tout ce petit monde est loin d’être parfait… Chacun cache une zone d’ombre, des failles ou un tempérament fort…



En plus de posséder une plume fluide, Sally Hepworth a prouvé qu’elle avait su maîtriser cette affaire. Tout est bien ficelé ! De nombreux rebondissements vont provoquer des questions chez le lecteur. Ainsi, c’est avec méfiance que l’on va observer tous ces individus évoluer, se découvrir et se quereller. Grâce à la narration plurielle mélangeant aussi bien les voix que les époques, certains détails m’ont sauté aux yeux toutefois, je pense qu’on peut passer à côté si on étale sa lecture sur plusieurs jours. Si vous en avez l’occasion, ne lisez pas l’ouvrage d’une traite : la surprise risque d’être plus grande si vous n’avez pas tous les éléments en tête… (Ou si vous n’êtes pas du genre à chercher à comprendre ou à anticiper, c’est encore mieux !)



En plus de proposer une enquête efficace et saisissante ainsi que des personnages féminins à la psychologie finement travaillée, ce thriller psychologique aborde plusieurs thématiques sensibles. On va par exemple aborder la parentalité, les difficultés à avoir un bébé, le jugement d’autrui, les relations au sein d’une famille, l’éducation, l’aide aux autres, la communication, etc. Le tout est extrêmement fluide et addictif ! Vous l’aurez compris : ce fut une bonne découverte que je recommande à mon tour.
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La belle-mère

Un roman qui laisse la part belle aux personnages féminins. 2 voix, celle de Lucy, et celle de Diana, 2 époques : passé et présent.

Lucy a épousé le fils de Diana, Ollie, et a placé beaucoup (trop) d'espoirs dans sa relation avec sa belle-mère, Diana, une femme forte, intransigeante et froide, qui a tout de suite mis une barrière entre elle et sa belle-fille. Heureusement, Tom, le beau-père, est chaleureux et conciliant.



Les années passent, les petits-enfants naissent, les non-dits et les rancoeurs s'accumulent. Lucy et Ollie mènent une vie de famille classique, Nettie, la soeur d'Ollie, et son mari Patrick désespèrent quant à eux d'avoir un jour un enfant.



Jusqu'au jour où la police vient annoncer à Ollie le décès de sa mère. Un suicide apparemment, elle combattait un cancer du sein, Diana était une battante pourtant.

Mais, mais, mais.... De fil en aiguille, les soupçons s'accumulent. Et si c'était un meurtre finalement ? D'autant plus que l'héritage est conséquent.



La belle-mère n'est pas un thriller au rythme haletant, et aux rebondissements effrénés. Plutôt un roman qui interroge sur la famille, sur les secrets et les ressentiments, sur les relations entre mère et enfant.Qui installe le malaise petit à petit, jusqu'au dénouement final.



J'ai beaucoup aimé cette alternance entre passé et présent, entre Lucy et Diana, deux femmes totalement différentes et qui se ressemblent sur certains aspects.

J'ai ressenti un léger agacement toutefois lors des scènes avec les enfants que j'ai trouvé à la limite du caricatural, comme les personnages masculins.



Une lecture très plaisante et efficace.

Merci aux éditions Archipoche et à la masse critique de Babelio pour cette découverte.
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La belle-mère

#Labellemère #NetGalleyFrance



Je mets un point d'honneur à lire les romans auxquels j'ai accès en avant-première avant leur sortie. Ce qui me semble la moindre des choses pour profiter de lecture gratuite et les Editions l'Archipel ne sont pas avares ! C'est toujours un petit “risque”, certains livres n'ayant aucune critique mais pour celui-ci les critiques enflammées n'ont pas menti !



Un thriller étonnant sur le fond : la famille et plus particulièrement les relations belle-mère et bru ! Étonnant aussi dans sa forme : chaque chapitre donne la parole à l'une ou l'autre qui s'exprime à la première personne, alternant passé et présent !



Les personnages sont très justement décrits par rapport à leur caractère, leur comportement et leur place dans la famille. L'histoire et sa "structure” m'ont obligé (oui oui) à ne pas poser le livre avant la dernière page !



Rien de sanguinolent, pas de violence gratuite et démesurée ! Ce qui sous la plume d'un autre auteur aurait pu être un simple drame familial est ici une histoire qui tient en haleine jusqu'au bout !



Contrairement à la plupart des lectrices et lecteurs, je ne cherche absolument pas à deviner qui et pourquoi, sous peine de me gâcher le plaisir ou la déconvenue du dénouement !



Une lecture que je recommande et 5★ parce que je ne trouve rien à lui reprocher !



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

CHALLENGE PLUMES FEMININES 2020
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La belle-mère

Un coup de cœur mais ce n’était pas gagné.

Il a fallu que je rentre dans l’ambiance très british alors que ce récit familial se passe à Melbourne. Il a fallu que j’adhère à cette double voix Diana/Lucy et la passerelle présent/passé. Mais Sally Hepworth a su tirer son épingle du jeu et surtout tisser une belle toile d’araignée oppressante.

Quand j’ai vu ce titre et la couverture angoissante, je m’attendais à découvrir une matriarche acariâtre, odieuse et surtout qui fait la misère à sa belle-fille. Je ne suis pas sûre que le titre soit bien adapté ou alors l’auteure a voulu nous prendre au dépourvu. La belle-mère c’est avant tout un drame familial. C’est l’histoire de deux femmes qui aiment leurs enfants. C’est le tragique destin de Diana qui s’est cachée derrière une image froide sans sentiments.

Au fur et à mesure, l’auteure nous offre un récit poignant et réaliste. Il met mal à l’aise car il nous pousse à la réflexion sur nos sentiments envers notre famille. Les non-dits peuvent tuer…. Sujet plus que tabou, la relation complexe belle-mère/belle-fille. Qui est la plus méchante des deux ? Une histoire de famille en apparence harmonieuse mais qui s’effrite face aux rancœurs accumulées.

J’ai un roman qui peut s’annoncer dérangeant mais il parle. Conquise et malmenée par l’auteure. Je ne sais pas si l’auteure a voulu faire passer un message sur l’immigration à travers le portrait de Diana. J’ai trouvé très intéressant ses valeurs véhiculées.

Il m’a fallu du temps pour rentrer dans l’histoire mais une fois bien dedans je me suis laissée embarquer. Impossible de le lâcher !
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