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Citations de Sally Mackenzie (56)


- Théoriquement, vous êtes supposée m'appeler "Votre Grâce".
- Ma Grâce?
James afficha un large sourire.
- J'adorerais être votre Grâce.
Sarah réfléchit à cela, et secoua la tête.
- Je m'y refuse.
- C'est parfait. Je préfére de loin que vous m'appeliez James.
- Hmmm. Mr Runyon pourra-t-il faire l'affaire?
- Je crains que cela ne paraisse un peu trop révolutionnaire. Le temps où madame la guillotine privait nos parents français de leur tête n'est pas si loin. Si vous ôtez à un pair d'Angleterre ses titres, il se met à avoir de désagréables picotements au niveau du cou.
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—Ne m’avez-vous pas entendue, milord? Je ne vous ai pas autorisé à m’appeler par mon prénom.

—Eh bien ma chère Emma, je suis absolument désolé mais je vais quand même prendre cette liberté. L'une des choses que j’ai apprises à Tannée est de demander poliment mais, lorsque quelque chose est essentiel à votre survie, de se servir... Poliment, bien entendu. Et je suis certain que l’utilisation de votre superbe prénom, Emma, est absolument essentielle à ma survie.
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Sarah avait la certitude de se trouver devant son premier spécimen d'aristocrate anglais: nonchalant, bon à rien, alcoolique, vaniteux, coureur de jupons, le produit dégénéré de plusieurs siècles de mariages consanguins.
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- Votre tante a dit que j'étais gravement compromise.
- C'est vrai. Je pense qu'il n'y a aucun doute là-dessus.
- Gravement jusqu'à quel point ?
James étouffa un petit rire.
- Très gravement. J'ai bien peur que vous deviez m'épouser.
Sarah avala sa salive et serra ses mains l'une contre l'autre.
- Me voilà donc enceinte ?
- Quoi ?
James en resta abasourdi. Puis son regard s'éclaira et il se plaqua une main sur la bouche.
- Vous aviez promis de ne pas vous moquer, protesta Sarah.
Il hocha la tête avec vigueur.
- Je sais qu'il est stupide de ma part de ne pas connaître ces choses, et plus encore du fait que mon père était médecin, mais c'est pourtant le cas. Je veux dire, j'ai bien une vague idée. Écoutez. (Elle se lança dans la liste des preuves à charge.) Nous avons dormi dans le même lit, la nuit. Nous n'avions pas de vêtements. Vous m'avez embrassée. Cela ne suffit-il pas ?
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- Débauché?

L'homme esquiva le coup. Sarah frappa derechef et l'atteignit à l'oreille.

- Parfaitement, débauché ! Sortez de mon lit. Sortez de ma chambre ou je crie.

- Tu es déjà en train de crier, mon cœur.
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Je n’ai pas choisi d’être célibataire. C’est arrivé, voilà tout.., Ou plutôt, le mariage n’est jamais arrivé. Nous autres les femmes n’avons pas tellement le choix dans ce domaine, en fin de compte.
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- Était-ce cela que cachait votre serviette, ce matin?
- Oui, répondit Charles en réprimant un fou rire. En général, je le garde sur moi.
- Mais comment pouvez-vous ranger cela dans votre pantalon?
- Il se dégonfle si nécessaire, dit Charles en déposant calmement le bougeoir sur la table de chevet.
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Emma leva les bras pour rejeter ses cheveux en arrière, ce qui eut pour effet de tendre le tissu de sa chemise de nuit sur ses seins. Charles ferma les yeux et psalmodia une prière muette, dans l'espoir de ne pas céder à la tentation. Il formula également le voeu de ne pas être en train de baver.
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La froideur de ses paroles créait un contrepoint intéressant aux flammes qui brûlaient dans ses yeux. Charles comprit alors qu'il fallait envisager un repli stratégique. Mais il s'était déjà trop engagé en territoire ennemi. Il devait charger, sabre au clair.
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Mon intérêt commence à se manifester en un lieu que la décence m'interdit de nommer.
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Elle ne s'était jamais adressée à un homme en l'appelant par son prénom. Mais elle n'avait jamais non plus dormi avec un homme nu. Nue avec un homme nu ! Si la chaleur continuait à lui monter au visage, elle risquait de mettre le feu aux draps.
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- Auriez-vous l'obligeance de rappeler votre chien, ma chérie ? Á moins bien entendu que vous ne souhaitiez en voir davantage que ce qui s'offre déjà à votre examen. Cela ne me gênerait pas, bien entendu. Je suis toujours prêt à faire plaisir à une dame. Voulez-vous que je laisse Prinny partir avec la serviette ?
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- Ah, Miss Peterson... Je sens que nous allons passer un excellent moment ensemble. Puis-je vous appeler Emma ?
- Certainement pas.
- Parfais. Mais il faut que vous m'appeliez Charles.
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- Un peu de tenue, avait-il lancé en lui essuyant le visage.
- Arrêtez de pleurnicher. Vous ne voudriez pas que tout le monde vous prenne pour un bébé, n'est-ce pas ? Allez, venez plutôt m'aider à trouver des salamandres.
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Nom de Dieu, pourquoi a-t-il fallu que Paul meure?
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Sarah changea de position sur le tronc. Il n’y avait pas moyen d’y échapper. Elle devait lui poser la question.
— J’ai besoin de savoir quelque chose.
— Oui ? (James sourit.) J’espère que cela n’a rien à voir avec les chemises de nuit.
— Non, enfin pas exactement. (Elle se mordit la lèvre.) Ne vous moquez pas.
— Je ferai de mon mieux.
— Votre tante a dit que j’étais gravement compromise.
— C’est vrai. Je pense qu’il n’y a aucun doute là-dessus.
— Gravement jusqu’à quel point ?
James étouffa un petit rire.
— Très gravement. J’ai bien peur que vous deviez vraiment m’épouser.
Sarah avala sa salive et serra ses mains l’une contre l’autre.
— Me voilà donc enceinte ?
— Quoi ?
James en resta abasourdi. Puis son regard s’éclaira et il se plaqua une main sur la bouche.
— Vous aviez promis de ne pas vous moquer, protesta Sarah.

Il hocha la tête avec vigueur.
— Je sais bien qu’il est stupide de ma part de ne pas connaître ces choses, et plus encore du fait que mon père était médecin, mais c’est pourtant le cas. Je veux dire, j’ai bien une vague idée. Écoutez. (Elle se lança dans la liste des preuves à charge.) Nous avons dormi dans le même lit, la nuit. Nous n’avions pas de vêtements. Vous m’avez embrassée. Cela ne suffit-il pas ?
James secoua la tête.
— Alors si je ne suis pas enceinte, comment pourrais-je être compromise, ou du moins gravement compromise ? (Sarah fronça les sourcils.) Suis-je toujours vierge ?
— En tout cas, vous n’avez pas perdu votre virginité avec moi.
— Alors, si je ne suis pas enceinte et que je suis toujours vierge, vous n’avez pas besoin de m’épouser, non ?
James décala son pied sur le tronc.
— Ce n’est pas aussi simple.
— Et pourquoi ça ? (Sarah croisa les bras.) Nous n’avons rien fait de mal, pourquoi devrions-nous être punis ?
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Tynweith était en train de devenir fou, tel un homme mourant de soif à qui l'on aurait donné une goutte d'eau à boire avant de lui barrer l'accès au puits.
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Si une occasion se présente à votre porte, hâtez-vous de lui ouvrir et saisissez-la.
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La colère n’a rien de séduisant en soi, bien sûr. C’est seulement symptomatique de sentiments forts.
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Le chemin qui mène à l’amour véritable est terriblement glissant.
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