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3.36/5 (sur 641 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Camden, Caroline du Sud , le 9 novembre 1940
Mort(e) le : 17/01/2019
Biographie :

Originaire de la Caroline du Sud, Sam Savage vit maintenant à Madison, Wisconsin.

Il a reçu son baccalauréat et un doctorat en philosophie de l'Université de Yale où il a enseigné brièvement.

Il a travaillé comme mécanicien, charpentier, pêcheur . Firmin est son premier roman.

Source : Hebdo
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De plus, il n'est pas nécessaire de croire aux histoires pour les aimer.
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En Afrique,on a déjà vu des enfants manger de la terre en période de famine. Quand on a faim, on est prêt à avaler n'importe quoi. Le simple fait de mastiquer, d'avaler quelque chose, sans nourrir forcément le corps, nourrit les rêves.
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C'est à partir de ce moment-là que l'exode a vraiment débuté. Toutes les nuits, je croisais de longues files de rats qui évacuaient les lieux, parfois par familles entières. Le Globe avait titré : LA DEMOLITION MET AU JOUR UNE INVASION DE RATS. L'article qualifiait le quartier de "sordide et infesté de rats".
Le mot "infesté" m'intéresse assez. Les gens normaux n'infestent pas, ils n'y arriveraient pas s'ils le voulaient. Seuls les puces, les rats et les juifs infestent. Si vous infestez, c'est que vous cherchez les ennuis. Un jour dans un bar, un homme m'a demandé ce que je faisais dans la vie et j'ai répondu : "J'infeste." J'aimais bien l'ironie de ma réplique, mais l'homme ne l'a pas du tout saisie. Il a cru entendre : "J'investis" et m'a demandé des conseils pour ses placements. Je lui ai suggéré de miser sur l'immobilier. Tête de noeud, va.
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Parfois les livres étaient rangés sous le panneau correspondant à leur genre, mais il n'était pas rare qu'ils atterrissent un peu n'importe où. Au fur et à mesure que j'apprenais à connaître les humains, je me suis aperçu que les gens aimaient "Pembroke Books" justement à cause de ce capharnaüm. Ils ne venaient pas que pour faire de la gratte sur quelques livres. Ils venaient là pour se perdre dans les allées. Ils appelaient ça fouiner, mais leurs regards s'apparentaient davantage à de l'excavation ou à de l'exploitation minière. J'étais toujours étonné qu'ils n'entrent pas équipés de pelles. Ils creusaient à mains nues, parfois jusqu'aux aisselles, dans l'espoir de déterrer un trésor, et lorsqu'ils extrayaient une pépite littéraire d'une montagne de déchets, ils étaient encore plus ravis que s'ils l'avaient trouvée et achetée directement après avoir franchi la porte. De ce point de vue, faire ses emplettes chez "Pembroke" ressemblait à la lecture : impossible de deviner ce que vous réserve la page suivante - l'étagère, le carton ou la pile d'à côté -, tout le plaisir tient dans la surprise.
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Il est intéressant de constater combien notre réserve d 'illusions est sans fond.
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Ce lieu accueillant qui sentait le renfermé et où Flo avait trouvé un abri était un mausolée de livres, un musée de trésors oubliés, un cimetière d'ouvrages jamais ouverts et illisibles. D'autres tomes reliés de cuir, craquelés et attaqués par la moisissure, côtoyaient des livres bon marché quasi neufs dont les pages jaunissantes et les bords cassants avaient viré au marron. Les westerns de Zane Gray se comptaient par sacoches entières, les livres de sermons lugubres par tombeaux, il y avait aussi de vieilles encyclopédies, des Mémoires de la Grande Guerre, des libelles contre le New Deal, des manuels à l'usage de la femme moderne. Mais, bien sûr, Flo ignorait que ces objets étaient des livres.
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C'était obscène. Ils auraient dû enterrer ces livres avec leurs propriétaires, comme les Égyptiens, pour les protéger des autres gens, plus tard, mais aussi pour leur donner de quoi lire au cours de ce long voyage à travers l'éternité.
Page 76
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Certains écrivains n'égalent jamais leur premier roman. Moi je n'ai jamais pu égaler ma première phrase.
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Je crois que tout est éternel, mais rien ne dure jamais. En fait, rien n'existe jamais plus qu'un court instant, sauf ce que nous gardons en mémoire. C'est pourquoi j'essaie de me souvenir de tout - plutôt mourir que d'oublier -, mais, d'un autre côté, j'étais pressé d'aller à San Francisco, de tourner le dos au passé. C'est la vie - et son sens nous échappe.
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Il est intéressant de constater combien notre réserve d'illusions est sans fin.
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