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3.73/5 (sur 44 notes)

Né(e) : 1984
Biographie :

Samah Karaki, née en 1984, a grandi à Beyrouth où elle a étudié la génétique et les neurosciences. Docteure en neuropsychologie, elle a été research fellow à l’université Pierre et Marie Curie et a enseigné à l’institut de Psychologie de Paris Descartes. En 2014, elle fonde le Social Brain Institute, qui a pour objectif de partager les apports de la neuroscience pour favoriser la résilience et la créativité humaine, et donne des conférences dans le monde entier.

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Samah Karaki
À chaque fois que l’on se trompe le cerveau se met dans une disposition beaucoup plus ouverte à l’apprentissage.
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Je souhaite par cet ouvrage défendre que le monde est complexe et, comme il faut toujours simplifier pour le comprendre, il faut veiller à ne pas le déformer. Nous sommes inévitablement liés aux milieux, aux géographies, aux histoires et surtout aux autres humains et nos conditions de vie, nos expériences et nos semblables nous influençant d'une manière beaucoup plus profonde que nous ne pouvons l'imaginer.
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Répenser le talent, le mérite et la réussite représentent un des défis les plus urgents, surtout pour sonimpact sur la manière dont nous comprenons nous-mêmes et les autres. Ce défi a une large portée politique car il a des implications majeures sur les décisions et les objectifs qui régissent deux champs dans lesquels les fictions du talent sont les plus prégnantes et déterminantes : l'école et le monde du travail. Les conséquences sociales de la promotion des talents dans ces sphères sont discriminatoires et clivantes quand la notion de talent sert à masquer ou à justifier les inégalités de réussite et les écarts croissants d'opportunités et de récompenses en faveur des individus jugés les plus doués. L'enjeu sera également de comprendre comment les individus et leur contexte social coévoluent, et comment nous pouvons imaginer une société plus juste, qui prendrait en compte toutes ces dynamiques.
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Samah Karaki
Il y a une continuité d’un système de dominance des plus forts qui justifient leurs positions de pouvoir par leur talents, c’est un raisonnement qui est complètement fallacieux.
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Peu importe ce qu’ils ont accompli, les gens ont le droit de mener une vie décente et digne, de développer et d’exercer leurs capacités dans un travail qui ne conditionne pas leur estime humaine. La valeur humaine ne peut pas dépendre d’un attribut de talent, d’un diplôme ou d’un poste prestigieux.
Une fois que nous reconnaissons cela, nous pouvons commencer à concentrer nos efforts non plus sur la chasse à la douance mais sur la critique des systèmes qui rendent nos écoles et nos lieux de travail peu adaptés à nos intelligences diverses et collectives. Une fois que nous arrêtons de croire au talent individuel et hiérarchique, nous détournons nos ressources vers la connaissance adéquate de nos désirs, de la nature des déterminismes qui nous façonnent et de la marge de liberté qui nous est réservée.
Il y a une beauté flagrante et mystérieuse dans ces phénomènes et une douceur indéniable dans la réalisation que nos destins individuels tirent des racines interminables vers l’expérience des autres.
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Au début de l’histoire de notre espèce, la collaboration était essentielle pour se protéger des prédateurs et des tribus ennemies, pour partager des ressources alimentaires limitées, élever les enfants et soigner les blessés. Avoir un réseau social répond à un besoin biologique profond et active des régions du cerveau qui nous aident à nous positionner par rapport aux autres et à protéger cette position sociale.
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Samah Karaki
Les disciplines biologiques comme les neurosciences ne sont pas suffisantes pour appréhender la complexité de l’humain.
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Samah Karaki
Posons le problème : plus les équipes sont homogènes, plus leurs membres seront réticents à perturber toute cohésion perçue, ce qui peut les empêcher d’offrir des informations jugées inhabituelles mais qui pourraient être très pertinentes pour la décision de l’équipe. Ils risquent d’avoir des modèles mentaux partagés de mauvaise qualité.
Ils seront plus efficaces à croire de faux consensus, à tomber dans une pensée de groupe, de peur de toucher à la solidarité de ce groupe et de s’attacher à des modèles obsolètes du passé. Ils auront aussi tendance à être affectivement biaisés envers les membres de l’endogroupe, au point de justifier leurs infractions aux normes. La solution la plus logique, qui permet d’éviter ces biais, est de construire des groupes hétérogènes, diversifiés.
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Ce phénomène, consistant à blâmer l’individu plutôt que les structures, se détourne des problèmes politiques, économiques et sociaux plus larges et encourage les individus à se replier sur eux-mêmes et à travailler sur leurs mindsets comme moyen d’atteindre la meilleure version d’eux-mêmes. Cela renforce l’idée selon laquelle « le travail acharné est synonyme de succès », tout en ignorant tous les obstacles qui dictent où vous vous situez sur la ligne de départ vers le succès. L’état d’esprit, le mindset, le développement personnel renforcent ainsi de puissantes idéologies et mythes culturels sur le caractère individuel en supposant que le caractère et les comportements individuels sont principalement ou uniquement la source du succès et de l’échec.
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Plus on est disponible mentalement, plus il nous est possible d’écouter, d’avoir de l’empathie, de mesurer ce qui est bon et acceptable pour le groupe. Plus on est stressé, plus il devient facile de succomber à nos propres intérêts et de risquer de remettre les valeurs qui protègent le groupe à un niveau moins important que celles qui nous protègent personnellement. La prise de décision éthique est donc coûteuse car elle invoque des coûts métaboliques et peut être difficile pour de nombreuses personnes. 
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