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4.12/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles. , le 9 février 1972

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Bibliographie de Samanta Borzi   (1)Voir plus

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
On ne comprend bien l'évidence des choses essentielles et la chance qui nous est donnée en ce bas monde que lorsqu'on frôle la mort
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Tout dire, même un peu, au public ne nous met plus à l’abri des secrets qui sont les derniers gardiens de notre psychisme et de notre espace le plus intime : le jardin secret. Il ne nous est pas interdit de garder le secret sur nos secrets. Si le secret est le langage de l’impossible à dire, il demeure aussi une censure sur la parole. Le secret n’étant pas seulement quelque chose qu’il y aurait à cacher ou à garder par devers soi, confirme Derrida, parfois le secret est lourd, trop lourd à porter seul. Si une partie de nos secrets nous échappe, c’est qu’ils nous sont, à nous-mêmes, encore secrets, nécessairement secrets.
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Qui sommes-nous pour juger, voire même tenter de comprendre l’histoire d’une petite fille, d’une jeune fille, puis d’une femme qui s’est embrouillée dans les méandres de la tristesse, de l’échec, de la soumission, de l’humiliation, de la dépendance ? Qui suis-je, moi, clinicien, qui ai eu l’honneur de faire un bout de chemin de vie avec Samanta pour faire écho de mon témoignage, nécessairement tenu aussi au secret ? Qui est-elle, elle, Samanta, avec toute l’énergie et l’humanité qui l’habitent pour ainsi partager une histoire de vie aussi douloureuse ? Toute son histoire qui nous est donnée à lire ne suffit pas à comprendre combien sa décision de vivre peut, et à quel prix, prendre le dessus sur la tentation de tous les jours, de l’échec, de la dépression de l’angoisse, de la non-vie.
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Mes silences sont des appels au secours. Il m’arrive de m’imaginer que l’on vient m’enlever pour me donner à une famille qui n’aurait pas d’enfant et qui se rendrait compte quelle merveilleuse petite fille je suis. Je fais des allers-retours entre le domicile de mon père et celui de ma mère, habitant une fois chez l’un puis chez l’autre. Malheureusement, je ne me sens en sécurité nulle part. Ce qui est avantageux chez maman, c’est qu’elle me laisse pas mal de liberté. J’ai les clés de la maison, et je suis très autonome. Elle me fait confiance, la seule condition étant d’être rentrée quand le soleil se couche.
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La dépendance aux toxiques est devenue cet espace vital duquel tout s’opère et s’organise, comme tout se perd et se quitte. Le corps souffrant peut en dire long sur l’unisson toxique : il est parole. Il dit une partie de la vérité tue ou cachée. La parole, dépossédée du corps, se murmure maintenant dans les secrètes turpitudes du choc des meurtrissures. Corps abîmé, humilié, meurtri mais qui se tient droit. Parfois. Puis s’écroule par l’émission des ondes de la souffrance. Finalement, la toxicomanie, comme toutes les pathologies de l’excès, n’est-elle pas l’évitement du contact social intime ?
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Le recul me permet de comprendre que toutes ces épreuves endurées n’ont pas été vaines, qu’elles m’ont reconnectée à mon « moi » véridique et devant la prise de conscience de tout ce chemin parcouru, je reste malgré tout fière de mon parcours.
Mais il ne s’agit pas de moi mais bien des dommages collatéraux que ces mauvais choix ont engendrés, mes enfants n’avaient rien demandé et ils en ont souffert.
Je reste positive en aimant penser que leur capacité de résilience est énorme et que si Dieu le veut, il nous reste du temps pour nous rattraper.
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Nul ne peut juger l’autre mais chacun de nous peut agir et changer la donne quand la conscience éveille l’esprit et fait entrer la lucidité… Rien n’est impossible quand on le veut vraiment !
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S’il y a bien une chose que j’ai apprise avec la cocaïne, c’est que, une fois c’est de trop et mille fois ce n’est pas assez. Ce produit est de loin, pour moi, plus dangereux que l’héroïne.
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Le réveil est souvent très douloureux car le nombre de plaies sur mon corps est hallucinant. Mes bras, mes jambes, mes pieds, mes cuisses sont couverts d’ulcères tellement je me pique.
J’en suis arrivée parfois à avoir la drogue mais à ne plus savoir l’injecter. Je n’ai plus de veine, plus de voie d’entrée.
Pour une injection réussie, il m’arrive de me piquer plus de 10 fois !
Lorsque je suis en manque, il n’y a plus d’endorphines secrétées naturellement, plus de protection contre la moindre douleur.
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« L’important n’est pas ce qui arrive mais ce que l’on en fait ».
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