Samir Bouadi

Regardez ces patrons de la Silicon Valley, ces nouveaux prophètes qui brassent des milliards juste parce qu'ils ont eu la bonne idée de mettre de la publicité sur un écran où vous passez votre temps à raconter votre vie de merde à des gens qui ne vous connaissent même pas et qui s'en foutent, trop occupés qu'ils sont à vous envoyer une photo de leur assiette de moussaka avec un sous-titre du genre: "PTDR le régime !!!", ces types-là, ces gourous de la coolitude qui placent leur pognon dans des paradis fiscaux n'hésitent pas à affirmer que l'éternité c'est pour bientôt...

Et franchement, pour peu qu'on y fasse attention, tout porte à croire que la fin du monde est proche.
Les signent ne trompent pas :
-la dette des pays riches,
-la multiplication des trottinettes dans les rues et de tous les engins à la con,
-la gueule des gens,
-le rosé pamplemousse,
-le rouleau de carton du papier toilette qu'on peut désormais jeter dans la cuvette,
-les produits sans gluten,
-la fonte des glaces.

Le zèle des terriens à se tirer la bourre sur le terrain de la conquête de l'espace, ça a plus de gueule qu'un génocide perpétré au nom d'une quelconque croyance... Depuis, nos ailes ont pris du plomb, le télévision-jadis miroir des vrais exploits (oublions le sport) - est devenue la loupe grossissante des tumeurs suppurantes qu'une maladie vénérienne appelée "télé réalité" n'a de cesse que de produire. La réalité de l'athée, c'est la téléréalité.

Nous sommes tous fiers d'appartenir à ce bataillon Saklatava, qui regroupe des ressortissants du Commonwealth, mais nous sommes surtout fier d'appartenir à cette communauté d'hommes et de femmes qui disent non à ce coup d'état militaire et fasciste. D'Espagne, nous disons non à tous les loups qui, dans l'Europe tout entière, mordent dans la chair trop tendre des agneaux pacifiste. Non. Nous disons non à la dictature et nous prêtons serment à la République d'Espagne. Amis communistes, anarchistes ou socialistes, souvenez-vous qu'il y a cent quarante huit ans de cela, à Paris, des enfants affamés de justice, le ventre vide et l'âme lourde d'espoir prenaient d'assaut le bastion de l'infamie. La Bastille tombait alors dans un fracas qui ne résonne plus à l'oreille des asservisseurs. Ceux-ci vont devoir à nouveau apprendre le bruit des pierres qui tombent et celui des têtes qui roulent. Car nous sommes les fils de la Révolution et nous sommes les enfants du fracas. C'est sans trompettes que nous marchons sur les terres arides de l'avenir. Notre sang suffira à irriguer les travers fertiles où pousseront les fleurs de demain. Mais avant d'aborer à la boutonnière la rose blanche, nous vissons à nos fusils la baïonnette de nos illustres pères. La bave de nos ennemis suffira à en lustrer l'acier.

Vous connaissez bien sûr les quatre accords toltèques. Que votre parole soit impeccable", "Ne réagissez à rien de façon personnelle", "Ne faites aucune supposition" et "Faites toujours de votre mieux". Quelle claque, quelle leçon de vie. D'autant plus remarquable quand on sait que le peuple toltèque est celui qui a su industrialiser l'art jusqu'alors amateur du sacrifice humain.
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Notons que, comme Hollande, Chirac a lui aussi été trahi par son fils spirituel :
Nicolas Sarkozy.

Quand on vous dit qu'il ne faut pas jouer au Docteur France-NStein (...)

Sérieusement, on en rigole encore !
Ce fût d'ailleurs, selon nous, le début de la grande vague comique qui a emporté la politique et l'élection présidentielle depuis.

Dès que Dieu m'le commandera je repartira
Quand il se fera le pharaon nous nous en allerons...
C'est pas l'homme qui ouvre la mer
C'est Dieu qui prend l'homme
Le Tout-Puissant, il m'a pris
Mais pas le samedi, c'est interdit

En France,le recordman des coups de couteau dans le dos est Jacque!(...)
Chirac a lui aussi été trahi par son fils spirituel : Nicolas Sarkozy. Quand on vous dit qu'il ne faut pas jouer au docteur France-nstein...

Le scientifique que je suis ne juge pas, il se passionne pour cette propension naturelle à toujours "croire", sans que la sanction des découvertes les plus "limitantes", en termes de "possibilités magiques", puisse calmer l'élan de crédulité qui anime la plupart d'entre nous. Nous ne sommes pas des êtres rationnels, contrairement à ce que beaucoup pensent, et la plupart de nos décisions sont guidées par la croyance et non par la raison. Je pourrais développer et vous renvoyer à des travaux étayés et sérieux, mais nous ne sommes pas là pour ça, je crois?

L'être humain est un être croyant. Croire, c'est refuser l'effroi du monde, refuser de se soumettre à l'idée que rien n'advient après la mort, refuser la putréfaction silencieuse au cœur des ténèbres.