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Citations de Samuel Beckett (905)


Quelque chose suit son cours
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HAMM-Salopard, pourquoi tu m'as fait?
NAGG-Je ne pouvais pas savoir.
HAMM-Quoi? Qu'est ce que tu ne pouvais pas savoir?
NAGG-Que ce serait toi. (...).
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Mon royaume pour un boueux.
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Hamm "- Ma colère tombe (un temps) j'ai envie de faire pipi "
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La fin est dans le commencement et cependant on continue
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On pleure, on pleure, pour rien, pour ne pas rire, et peu à peu... une vraie tristesse vous gagne (...). Mais réfléchissez, réfléchissez, vous êtes sur terre, c'est sans remède ! (Un temps.) Allez-vous en et aimez-vous ! (...). La fin est dans le commencement et cependant on continue. (Un temps.) Je pourrais peut-être continuer mon histoire, la finir et en commencer une autre. (Un temps.) Je pourrais peut-être me jeter par terre. (Il se soulève péniblement, se laisse retomber.) Enfoncer mes ongles dans les rainures et me traîner en avant, à la force du poignet. (Un temps.) Ce sera la fin et je me demanderai ce qui a bien pu... (il hésite)... pourquoi elle a tant tardé. (Un temps.) Je serai là, dans le vieux refuge, seul contre le silence et... (il hésite)... l'inertie.
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Hamm.- Qu'est-ce qui se passe?
Clov.- Quelque chose qui suit son cours.
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Clov: Je me dis -quelquefois, Clov, il faut que tu arrives à souffrir mieux que ça, si tu veux qu'on se lasse de te punir - un jour. Je me dis - quelquefois, Clov, il faut que tu sois là mieux que ça, si tu veux qu'on te laisse partir- un jour. Mais je me sens trop vieux, et trop loin, pour pouvoir former de nouvelles habitudes. Bon, ça ne finira donc jamais, je ne partirai donc jamais.
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Un jour tu seras aveugle. Comme moi. Tu seras assis quelque part, petit plein perdu dans le vide, pour toujours, dans le noir. Comme moi. (Un temps) Un jour tu te diras, Je suis fatiguée, je vais m’asseoir, et tu iras t’asseoir. Puis tu te diras, J’ai faim, je vais me lever et me faire à manger. Mais tu ne te lèveras pas. Tu te diras, J’ai eu tort de m’asseoir, mais puisque je me suis assis je vais rester assis encore un peu, puis je me lèverai et je me ferai à manger. Mais tu ne te lèveras pas et tu ne te feras pas à manger. (Un temps) Tu regarderas le mur un peu, puis tu te diras, Je vais fermer les yeux, peut-être dormir un peu, après ça ira mieux, et tu les fermeras. Et quand tu les rouvriras il n’y auras plus de mur. (Un temps) L’infini du vide sera autour de toi, tous les morts de tous les temps ressuscités ne le combleraient pas, tu y seras comme un petit gravier au milieu de la steppe. (Un temps) Oui, un jour tu sauras ce que c’est, tu seras comme moi, sauf que toi tu n’auras personne, parce que tu n’auras eu pitié de personne et qu’il n’y aura plus personne de qui avoir pitié.
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L'infini du vide sera autour de toi, tous les morts de tous les temps ressuscités ne le combleraient pas, tu y seras comme un petit gravier au milieu de la steppe... Oui, un jour tu sauras ce que c'est, tu seras comme moi, sauf que toi tu n'auras personne , parce que tu n'auras eu pitié de personne et qu'il n'y aura plus personne de qui avoir pitié.
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CLOV. — A quoi est-ce que je sers ?

HAMM. — A me donner la réplique.
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La fin est dans le commencement et cependant on continue
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NAGG - Ma bouillie !
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Tu sais de quoi elle est morte, la Mère Pegg ?
D’obscurité.
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- NAGG. - Tu m'entends?
- NELL.- Oui. Et toi ?
- NAGG. - Oui. (Un temps.) Notre ouïe n'a pas baissé.
- NELL.- Notre quoi ?
- NAGG. - Notre ouïe.
- NELL.- Non. (Un temps.) As-tu autre chose à me dire ?
- NAGG. - Tu te rappelles...
- NELL.- Non.
- NAGG. - L'accident de tandem où nous laissâmes nos guibolles.
Ils rient.
- NELL.- C'était dans les Ardennes.
(p.29)
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Après tout je suis ton père. Il est vrai que si ce n'avait pas été moi c'aurait été un autre. Mais ce n'est pas une excuse. […] Ou appelais-tu, quand tu étais tout petit et avais peur, dans la nuit ? […] Oui, j'espère que je vivrai jusque-là, pour t'entendre m'appeler comme lorsque tu étais tout petit, et avais peur, dans la nuit, et que j’étais ton seul espoir.
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Fini, ça va finir, ça va peut-être finir, c’est déjà fini !
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Hamm.- Tu me quittes quand meme.
Clov. -J essaie.
Hamm.- Tu ne m aimes pas .
Clov. -Non.
Hamm.- Autrefois tu m aimais.
Clov. -Autrefois !
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Ce n'est pas l'heure de mon calmant ?
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Clov (retournant à sa place à côté du fauteuil). - Si vieillesse savait !
Hamm - Assieds-toi dessus.
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