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Critiques de Samuel Brussell (12)
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Continent'Italia

Un livre fait d’éclats de voyages, d’instantanés, qu’il vaut mieux lire avec une carte de l’Italie. Des retours nostalgiques ou joyeux sur des lieux jadis connus de l’auteur, avec souvent des rencontres, quelques éclats de conversation, l’évocation d’auteurs, de moments de l’histoire italienne, de lectures, de sites sur lesquels il revient. Il nous fait toucher du doigt la mosaïque de régions, de dialectes et d’accents de ce pays qu’il appelle continent’ Italia.



Je n’y ai guère trouvé mon compte dans ce livre qui n’est pas vraiment un essai, juste un carnet de notes et d’impressions. Chaque instantané est trop court pour nous faire vraiment goûter au lieu, c’est érudit mais trop survolé. Je n’ai pas compris le but de ce livre, ce qu’il cherchait à nous livrer, à nous, en tant que lecteur, sinon à nous faire toucher du doigt la grande diversité de l’Italie où chaque région a son accent, son dialecte, son histoire.

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Métronome vénitien

Le narrateur, habitué des voyages, a déjà séjourné à Venise. Neuf années se sont écoulées quand il entreprend d'y retourner. Comme Stendhal, auquel il fait souvent allusion, il est attiré par l'Italie : "Je pars pour l'Italie, autre versant de ma patrie" dit-il. Il y retrouve les lieux où il a déjà pris pension, des amis venus de tous les horizons, connaissances contemporaines échouées là pour un temps ou à demeure. Partagé entre Orient et Occident, il revient sur ses rencontres, ses lectures, faisant référence à Stendhal, Brodsky... et bien d'autres écrivains, tout en parcourant la ville.

Si vous connaissez quelque peu Venise ce livre peut vous donner envie d'y retourner, ou à défaut envie de lire, ou découvrir les auteurs qui y ont laissé des traces.
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Métronome vénitien



Récit dans lequel Samuel Brussell - le narrateur - évoque sa redécouverte de la Cité des Doges au cours d'un séjour de plusieurs mois.



De discussions en discussions à bâtons rompus, Samuel Brussel fait revivre, en compagnie d'un groupe de connaissances, de relations, d'amis, d'innombrables artistes - qu'ils soient peintres, musiciens, poètes, écrivains, dramaturges - actuels et/ou du passé, et, cela sous nos yeux. Tel un balancier (le métronome) tout se petit monde de se confonds pour construire qu'une seule entité, et, prendre ainsi vie.



Au cours des papotages, des pérégrinations du narrateur, on croise diverses "personnalités locales" comme par exemple la Princesse Murat. Ces derniers forment un petit groupe aussi pittoresque les uns que les autres donnant vie à une Venise culturelle, et, "bouillonnante", et, n'hésitant pas à refaire le monde autour d'un verre.



Un petit ouvrage sympathique, vivant ainsi qu'agréable à lire.

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Continent'Italia

Errance mélancolique (nostalgique hélas aussi) dans la pluralité de l'Italie, ses langues et accents, ses cafés et libraires, ses conversations saisies au vol ou avec des amis de longues dates. Avec une plume aussi légère que son apparente désinvolture, entre cinéma et littérature, Samuel Brussel nous livre des instantanées de son Italie. Continent'Italia ou l'éloge de l'instant, de notre présence dans ses pulsations.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Alphabet triestin

Trieste dans ses textes, ses livres et librairies anciennes, ses restes de récits, ses absences décisives comme celle d'Anita Pitonni, Balzen, Saba... Délicieuse enquête bibliographique, appréhension mélancolique de la magie d'un lieu, bribes d'inédits par lesquelles Samuel Brussell dévoile son territoire si littéraire. Alphabet triestin dans un témoignage éperdu.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Halte sur le parcours

J'ai découvert ce recueil de poèmes grâce à l'opération masse critique et j'avoue être peu habituée à lire de la poésie, encore moins de la poésie moderne, ma critique ne sera donc peut-être pas à la hauteur de cette agréable lecture.

Cette lecture m'a néanmoins permis d'apprécier (enfin !) la poésie contemporaine : l'évocation de lieux, d'instants, de rencontres ou de personnalités m'a touchée. Plus encore, le questionnement suscité par un mot, un pronom qui semble détourner le sujet initial et oblige à une relecture d'une écriture forcément dense. Ainsi le poème "sept ans après", dont les deux derniers vers "un mal enfoui m'expulsera / du flanc vagissant des ténèbres" invite à penser l'enfant éternel et non plus seulement l'enfant de l'auteur, avec lequel il se confond finalement. "Hamptead Village", s'il ne fait pas partie de mes poèmes préférés, visite un village qui pourrait être le nôtre. Cette identification, pourtant d'un lieu inconnu, émeut le;lecteur nostalgique.



Je poursuis ma lecture, ma découverte, avec toujours autant de plaisir devant cette écriture simple et pourtant riche d'images et d'émotions.
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Lettre à Vouchka

Joli livre, très poétique mêlant les références aux religions chrétiennes, juives et orientales dans des lettres à la femme aimée défunte. Le narrateur se remémore les lieux où ils sont allés à deux depuis leur rencontre jusqu'à son décès. C'est un peu confus, touffu mais je me suis laissé bercer par cette riche écriture fluide.
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Lettre à Vouchka

130 pages, 47 chapitres.. l'auteur fait un récit tout en douceur de la fin de vie de son épouse et des moments passés avec elle, une déambulation géographique et spirituelle . Il en a gros sur la patate Samuel Brussell, sa femme à peine décédé, on le voit cheminer dans l'Italie que l'on aime. Soliloque sur la mort, la vie, la religion, la beauté des rencontres et des amis, mais aussi comment affronter le manque viscéral de l'être disparu. Samuel est de culture juive, Valérie chrétienne, le livre réfléchi sur l'imbroglio de ces religions imbriquées. Non sans humour , au cours de l'enterrement de sa mère “Tsippy” “mon cousin plaisanta: ”Ils savent chanter, ils connaissent les intonations qui t'arrachent des larmes”.

Samuel Brussell est un intellectuel polyglotte écrivain et éditeur, ses multiples sauts dans les langues et les culture nous ravissent “Nous eûmes à coeur de redonner voix à des langues que le monde voudrait oublier: l'occitan, le romanche, le gaélique, le walser, le yiddish. Toutes les dialectes sont porteurs du mystère des origines auquel ils nous renvoient..”

On peut mener une vie spirituelle sans dieu , ce n'est pas le cas de ce couple croyant :”L'essence de ce récit c'est ta présence. C'est le signe que je reçois de toi depuis ta demeure et que perçoivent ceux qui te reconnaissent à travers l'amour que tu prodigues”.

J'ai bien aimé cette phrase de l'auteur :“Le présent n'est qu'une illusion, comme le futur, seul règne le passé, sanctuaire et théâtre du monde”

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Lettre à Vouchka

Ce petit livre qui se veut épistolaire mais paraît plus comme un journal destiné à l'être aimé, est plus une prise poétique érudite et émouvante.



En effet, il s'agit d'une remémoration de vie commune, avec la critique du recul... Une mémoire désordonnée, pleine de digressions, mélangeant de multiple sujet, mais surtout la religion et la littérature.



Un récit si on peut le qualifier ainsi, qui nous porte d'une idée à l'autre, d'un sujet à un autre, de personnages en personnages..

Tout en laissant le personnage principal dans le vague.. On arrive à peine à esquisser cette femme, et cette discrétion délicate rend le récit encore plus émouvant et l'amour qui lui a été et lui est porté plus intense.



Pour moi, peut être que l'aspect religieux est un peu trop mis en avant... Mais tout reste très ouvert, tolérant... Après cela reste quand même très poétique...



Un beau livre, émouvant, qui retrace un travail de mémoire et de deuil avec une grande délicatesse et beaucoup de pudeur.

Les idées évoquées dans chaque chapitre sont intéressantes et nombreuses, et parfois correspondant à une époque et/ou une région donnée , et plusieurs relectures ne me semble pas de trop pour les saisir toutes ou du moins celle que l'on veut connaître ou approfondir.



Un livre très intéressant à lire, s'il vous intéresse ou vous intrigue, n'hésitez pas!



Bonne lecture à tous!
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Alphabet triestin

Empli de chroniques littéraires de la vie triestine, ce petit livre nous donne à connaître cette ville italienne par ses intellectuels du vingtième siècle.

A la fois très éloquent et renseigné, ce livre est d'une grande érudition sans être rébarbatif ou excluant.

Une langue bien travaillée, mais aisée à lire, fait que cet essai se lit très vite, au plaisir des rencontres de grands noms italiens.
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Alphabet triestin

J'ai lu ce livre dans le cadre de masse critique.

Il est assez difficile pour moi de critiquer ce livre que ce soit de façon positive ou négative puisque je n'y ai malheureusement trouvé aucun intérêt. Je me demande encore ce que l'auteur a voulu raconter... Peut-être ce livre intéressera-t-il les personnes qui souhaitent découvrir Trieste.
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Halte sur le parcours

Le recueil se scinde en quatre parties. La première est une sorte de longue pause contemplative, toujours avec un rapport au temps, souvent au passé. La halte sur le parcours est véritablement un arrêt poétique. Puis vient la deuxième partie, avec ses scènes de la vie quotidienne, banales, parfois monotones. Le poète est un voyageur exilé, qui se fond dans le décor des villes, dans leur rythme, leurs odeurs. Puis la vie glisse de la surface, elle s’efface au profit de ville même. Dans la troisième partie, les descriptions se font plus froides, plus distancées. Le poète n’est plus une pièce du décor, il est l’architecte. La thématique de l’exil se fait également plus présente dans cette dernière partie. L’absence quasi totale de ponctuation renforce cette impression d’unicité territoriale, de pays sans frontière. Mais cet exil s’exprime aussi à travers le temps : c’est un devoir de mémoire, l’écho comme lien entre le passé et le présent. Cette halte sur le parcours, ce sont des interstices géographiques et temporels et de la vie qui s’y écoule.

Si dans l’ensemble la lecture est agréable, que les thématiques se développent bien, la forme est bien trop inconstante. Tantôt il y a de véritables fulgurances, auxquelles succèdent des platitudes qui rendent la poésie de Brussel superficielle. Parfois, et même souvent, Brussel se perd dans un style trop direct, trop théâtral. Quelques tournures maladroites, trop orales, alourdissent une forme qui se veut résolument moderne. La syntaxe aussi détonne. Dans la lignée d’un Rolf Dieter Brinkmann , la poésie de Brussel est composée de refrains, de séquences narratives, de bouts de lettres. Mais surtout le poète se fait photographe : il capture des moments, des situations. La poésie est alors un snapshot.

S’il y a énormément de choses à retirer de l’écriture de Brussel, il y a également un trop grand relâchement général qui saute aux yeux.
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