Depuis les années 1950, les militants du Dark Sky Movement essaient de nous dire que la surutilisation de la lumière artificielle dans les pays fortement industrialisés n'est pas qu'un progrès. Elle a aussi un impact réel sur notre environnement. Et pas seulement sur les espèces végétales et animales, y compris sur les hommes, dont l'horloge interne a besoin d'obscurité. Nous devons pouvoir continuer à regarder le ciel étoilé, même si on ne s'intéresse pas ç l'astronomie : c'est une porte d'entrée aux questionnements scientifiques, philosophiques, poétiques, spirituels, créatifs, qui sont de vrais besoins humains.
Dans le numéro 393 du magazine Psychologie (janvier- février 2020)