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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cambrai , le 19/01/1804
Mort(e) à : Paris , le 26/03/1891
Biographie :

Samuel-Henri Berthoud est un écrivain et journaliste français.

Fils d’un imprimeur-libraire de sa ville natale, il rédigea, après avoir fait ses études, comme boursier, au collège de Douai, le journal qu’éditait son père, fonda, en 1828, la Gazette de Cambrai, et y inséra des feuilletons qui furent remarqués et le firent admettre aux principaux recueils littéraires, la Revue des Deux Mondes, la Patrie (sous le nom de plume de « Sam »), la Mode etc. fut l’un des rédacteurs de et fut directeur du Mercure de France et du Musée des familles.

En même temps, il instituait à Cambrai des cours gratuits d’hygiène, d’anatomie, de droit commercial, et se chargeait lui-même d’enseigner la littérature. Sa collection des Chroniques et traditions surnaturelles de la Flandre, commencée à cette époque, lut complétée par lui et portée à 3 volumes (1881-1834).

Berthoud n’est pas seulement un écrivain fécond : toutes ses œuvres partent d’une donnée morale, et son style, ne manque pas de verve.

Nous citerons de lui : Contes misanthropiques (1831, in-8°) ; la Sœur de lait du vicaire (1832, in-8°), dont le premier titre était Bah ! ; le Cheveu du diable (1833, 2 vol.), légende fantastique ; Mater dolorosa, (1834, 2 vol.) ; l’Honnête homme (1837, in-8°) ; Pierre-Paul Rubens (1840, 2 vol.), inséré d’abord au Musée des familles ; la Bague antique (1842, 4 vol.), roman en deux séries ; Berthe Frémicourt (1843, 2 vol.) ; l’Enfant sans mère (1843, 2 vol.) ; le Fils du rabbin (1844, 2 vol.) ; Daniel (1845, 2 vol.), récit de famille ; la Palette d’or (1845) ; la Mare du diable (1847) ; El-Hioudi (1848, 4 vol.), études de mœurs algériennes, ainsi que le Zéphyr d’El-Arouch (1850), qui a paru dans le journal le Pays, etc.

Il a spécialement écrit pour la jeunesse la France historique, industrielle et pittoresque (1835-1837. 3 vol.), et plusieurs volumes de la collection des Petits livres de M. le curé (1844-1850). Citons encore : une Bonne qu’on renvoie, vaudeville fort gai, joué, en 1851, au théâtre des Variétés.

Berthoud a été nommé chevalier de la Légion d'honneur le 1er septembre 1844 et promu officier le 14 août 1867.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Cette conviction devint plus unanime encore dans Altona, lorsqu’on apprit que Ludwig Klopstock allait se marier. Son mariage, en effet, devait paraître bien singulier, car la jeune fille que le pauvre savant épousait était une orpheline de seize ans : la mort de son père la laissait abandonnée et sans la moindre ressource.
Malgré le persifflage de tous ceux qui eurent connaissance de son projet, Ludwig ne conduisit pas moins à l’autel sa fiancée.
Ebba prit la direction du ménage du savant, et bientôt l’ordre et la propreté, qui se trouvaient bannis du logis depuis long-temps, si jamais toutefois ils y étaient entrés, fleurirent et donnèrent à ce logis désolé un air de fête et de joie.
Ludwig lui-même parut dans la ville avec du linge blanc, des bas sans trous et des vêtements que ne diapraient point des myriades de taches de toutes les couleurs. Son teint hâve et sa maigreur livide firent place peu à peu à un embonpoint qui donnait à sa mine de la fraîcheur et de la gaîté. On le voyait encore, tous les soirs et bien avant dans la nuit, faire de longues promenades dans la campagne ; mais au lieu d’errer au hasard, il était guidé ou plutôt conduit par Ebba. Les yeux dirigés vers la terre, tandis que son mari tenait les siens levés vers le ciel, elle le soutenait, en quelque sorte, comme les anges dont parle le psaume, pour que ses pieds ne se blessassent pas aux cailloux du chemin.
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Toujours distrait et rêveur, il cherchait les lieux solitaires, passait des heures les yeux levés vers le ciel, n’avait point de moments réglés pour ses repas, et ne savait point gagner un écu par son travail.
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Il y avait en 1803, dans la ville d’Altona, capitale du Holstein, un savant que l’on nommait Ludwig Klopstock. Quand je dis savant, je n’exprime point l’opinion générale de ses concitoyens à son égard, car ils prétendaient généralement que le pauvre homme ne possédait d’autre mérite et d’autre savoir que de porter le grand nom de Klopstock. Son unique titre à l’intérêt, selon eux, consistait à être le neveu du poète de La Messiade.

Ludwig justifiait, en apparence du moins, le peu de cas que l’on faisait de lui. Toujours distrait et rêveur, il cherchait les lieux solitaires, passait des heures les yeux levés vers le ciel, n’avait point de moments réglés pour ses repas, et ne savait point gagner un écu par son travail. Il vivait, tant bien que mal, du revenu modique d’une ferme qu’il possédait au village d’Oltenzen, et d’une rente de huit cents livres environ, produit d’un capital placé chez un négociant de la rue Pallmail. Du reste, ni ses méditations en plein air, ni ses études de douze heures sans interruption dans le cabinet où il s’enfermait, n’avaient jamais produit le moindre résultat connu. Quand on l’interrogeait sur ce qu’il faisait au milieu de ses instruments de physique et sur ce qu’il voyait à travers un gros télescope établi sur le toit de sa maison, il rougissait, il bégayait, il se déconcertait, et le questionneur s’éloignait en haussant les épaules, bien convaincu que Ludwig n’était qu’un imbécile.
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J’irai à vingt mille ! J’irai à deux cents mille ? J’irai près des astres, moi ! J’irai dans les astres ! J’irai au-delà !
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Autour de lui scintillait une sorte de lumière qui ressemblait à des reflets d’opale. Au-dessus de sa tête s’étendait l’immensité de l’azur du ciel. Sous ses pieds s’éloignait la terre et l’horizon se développait lentement et de plus en plus.
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Il a écrit : "Tous les peintres impressionnistes pèchent par insuffisance technique. Dans les arts comme dans la littérature, la forme seule soutient les idées nouvelles et les méthodes nouvelles. Pour être un homme de talent, il faut réaliser ce qui vit en soi, autrement on est qu'un pionnier. Les impressionnistes sont précisément selon moi des pionniers. Un instant ils avaient mis de grandes espérances en Monet ; mais celui-ci paraît épuisé par une production hâtive ; il se contente d'à-peu-près ; il n'étudie pas la nature avec la passion des vrais créateurs. Tous ces artistes-là sont trop facilement satisfaits. Ils dédaignent à tort la solidité des œuvres longuement méditées." (Indice : le bonjour d'Alfred !)

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