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En escarpins dans les neiges de Sibérie de Sandra Kalniete
Les opinions des soviétiques et des nazis divergent uniquement sur « la solution finale ». La plus grande préoccupation du Reich était de savoir de quels moyens se doter pour accroître l’efficacité de la machine à tuer, afin d’exterminer le plus de personnes possible dans un délai très court. Les tchékistes soviétiques, eux, pouvaient se permettre le luxe d’expérimenter combien de temps un ennemi de classe arrivait à survivre dans des conditions extrêmes ! Et quelle aubaine, un tel essai ne coûtait pratiquement pas un sou à l’État ! Au contraire ! Car tant que le « contingent » était vivant, il travaillait. Les uns étaient donc occupés à vider une Europe « surpeuplée », tandis que les autres pouvaient opportunément, sans entraves et en catimini, investir les immensités infinies de la Sibérie. Seul problème pour le pouvoir soviétique : en dépit des conditions inhumaines qu’ils avaient imaginées avec tant de « générosité », une partie des relégués spéciaux réussissaient quand même à survivre. Il fallait donc reléguer à vie. + Lire la suite |