Citations de Sandra Lane (37)
Les hommes ne préfèrent-ils pas leur maîtresse ? Sinon, à quoi bon tromper leur femme ? À moins que la maîtresse ne soit rien de plus qu’une partie de plaisir. Pourtant, moi, je ne pouvais être qu’un jouet, je n’avais certainement pas investi toute ma jeunesse dans une histoire d’amour sans lendemain.
C’était tellement agréable de pouvoir remettre son patron en question ou lui dire sa façon de penser sans avoir à enfiler de gants blancs.
Contrairement à ce que j’avais toujours cru, certaines facultés n’étaient pas innées chez tous les êtres humains. Il existait des personnes dépourvues de la capacité de réfléchir et d’agir.
J’avais l’impression que sa seule présence rendait ma chambre plus magique, comme si j’étais de passage dans un monde merveilleux et irréel.
En formulant le mot « amant » dans mes pensées, j’ai eu un long frisson qui m’a parcouru l’échine et qui m’a laissé une sensation d’inconfort dans tout le corps.
Non, je n’ai pas couché avec un autre homme. Je ne fais pas ce genre de choses. Je suis une femme fidèle, qui aime son chum et qui n’ira surtout pas le tromper avec le premier charmeur venu qui fait de la télé. J’ai trente ans, je suis mature et je suis capable de faire preuve de jugement.
Puis, ce matin, j’avais beau fouiller dans ma tête pour arriver à me remémorer la nuit torride que j’avais peut-être partagée avec mon amoureux, la seule image qui remontait à la surface de mes pensées était celle de la figure souriante de César.Subitement, mon rythme cardiaque s’est accéléré. Qu’est-ce que j’ai fait la nuit dernière ? Et avec qui ? Je me suis brusquement redressée et j’ai rapidement regardé de côté pour constater que mes craintes étaient bien réelles. J’ai paniqué.
La jupe ample et virevoltante, qui s’arrêtait au-dessus du genou, charmait et agaçait à la fois. C’était exactement ce qu’il fallait pour une réception chez Jan. Une robe possédant beaucoup d’élégance, un brin de désinvolture, une bonne dose de coquetterie et une note aguichante.
Ce n’était pas d’un bain que j’avais besoin, c’était toute une mer qu’il m’aurait fallu, une mer aux vagues légères qui m’auraient bercée comme le vent porte une feuille d’automne ternie et brisée. Une mer douce qui m’aurait nettoyé le corps et l’esprit à coups de flots salés jusqu’à ce que toute douleur s’évanouisse, jusqu’à ce que je m’évapore.
Les escrocs, ça change de pays comme ça change de chemise ou de caleçon.
Lorsqu’on partage l’homme de sa vie avec une autre femme, sa légitime épouse, on prend l’habitude des retards ou des rendez-vous manques.
Lorsqu’on passe des années à poser devant l’objectif des meilleurs photographes, on ne peut qu’apprendre des quantités phénoménales de notions techniques.
Parler avec ma famille m’avait libérée, je n’étais plus seule à porter le fardeau de mes soucis. Ils s’en trouvaient donc allégés.
N’oublie pas que chaque individu ne se limite pas à son apparence physique, pas plus qu’il ne se définit uniquement par le métier qu’il exerce.
Il n’y avait rien de mieux qu’une belle histoire d’amour pour se détendre et se changer les idées. Une fille avait bien le droit de rêver.
Tu es trop jeune, trop belle… si tu arrives à nous trouver des clients importants aux États-Unis, ce ne sera certainement pas pour les bonnes raisons. Ils ne voudront pas brasser des affaires avec toi, ils préféreront glisser un œil dans ton décolleté ou sous ta jupe.
Je me suis faufilée entre les gens en ignorant les commentaires de protestation lancés à voix basse, mais suffisamment élevée pour que je puisse les entendre. Une véritable bande d’hypocrites ! Personnellement, quand j’avais quelque chose à exprimer, je le disais en face sans me cacher derrière une voix étouffée.
L’amour, c’est bien plus qu’un corps musclé et un compte en banque bien garni.
Nous avons suivi la foule de touristes dans les salles remplies de statues de cire. La similitude était frappante sur certaines, mais moins réussie sur d’autres. Les figures de Pavarotti, Jon Bon Jovi et même Jean-Paul II étaient conformes à la réalité, alors que Harrison Ford, habillé en Indiana Jones, avait un air beaucoup trop sévère et des lèvres plutôt féminines. Elizabeth Taylor, quant à elle, était tout à fait la femme fatale qu’elle a incarnée maintes fois sur le grand écran. Coiffée et maquillée pour une grande occasion, elle portait des boucles d’oreilles et un collier de diamants. Elle était habillée d’une robe du soir, d’un vert émeraude, très décolletée, d’où sortait presque sa poitrine bien soutenue et rebondie.
Les événements se déroulaient si singulièrement. Tout me semblait étrange, même moi je me sentais différente. Oui, c’est ça, j’étais vide. Comme si je n’avais plus rien à donner ni à recevoir. Le vacuum. Sensation que je me souvenais d’avoir ressentie auparavant. C’était aussi dans un théâtre, mais un théâtre bondé de monde. Isabelle m’avait amenée voir une pièce de Molière.