La Mamani vendait ses poudres mystérieuses et ses herbes magiques au marché des sorcières.
En échange, elle recevait des galettes de maïs séché.
Elle les offrait à la Pachamama, la déesse de la terre,
pour la remercier de ses bienfaits.
Au nord-est de Moscou, dans la forêt de Semenov, vivaient Ivan et Natacha, modestes moujiks, et leurs cinq filles. Aussi belles que douces, elles s'entendaient à merveille et ne se quittaient jamais. D'une ressemblance saisissante, seule leur taille successives les distinguait.
Les humains sont carrément bouchés à l’émeri. Qu’est-ce qu'il faut pas faire pour leur ouvrir les yeux !
– Un homme qui bouffe pas, c’est pas bon signe au pieu, ça, dit Arlette dans l’oreille de Calypso.
C’est un peu maladroit d’espionner ainsi les gens chez eux et surtout pas très légal.
Immédiatement, elle entama une conversation qui ressemblait plutôt à un monologue.
Je sais que c’est difficile à croire, mais laissez-moi vous raconter mon histoire.
– Quand vous m’aidez, ça m’aide pas. Alors ne faites plus rien s’il vous plaît.
"_C'est juste pour mon enquête. Je manque un peu d'inspiration. Ça va m'aider.
_De voir des dingos pêcher des inepties sous des yourtes !
_Pourquoi pas, s'ils sont heureux ?
_Mais parce qu'ils sont dingues !
_Peut-être que c'est ça, la clé du bonheur."
"_Eh oui...Sinon, les feux rouges, t'en es où ?
_Oh ! J'ai arrêté de compter. Le temps qui passe, ça fait partie du cycle de la vie : la naissance, la croissance, la vieillesse et la mort. Il faut l'accepter sans croire que l'on peut changer quoi que ce soit.
Un taxi taoïste...Ben, ça alors ! Il avait tout compris et je l'avais si mal jugé."