De l'art comme un cochon - Sandrine Andrews
(en librairie le 10 février 2016)
Ce cahier d'activités offre aux plus jeunes un espace où barbouiller et tacher deviendra source de création ! Faire de taches de véritables chefs-d'oeuvre c'est tout un art ! L'enfant sera guidé au fil des pages par des consignes pas à pas qui l'aideront à appréhender les techniques et à créer ses propres outils. Tout un programme, tâchez d'être créatif !
Éditions Palette...
http://www.editionspalette.com/index.php
Un doux vent de liberté parvient tout de même à souffler dans le milieu des arts : en 1791, au nom de l'égalité et de la liberté, par un décret de l'assemblée nationale, il est décidé que le Salon serait désormais ouvert à tous les artistes vivants.
Au salon de 1800, Marie-Guillemine Benoîst expose un portrait qui fait réagir la critique : il s'agit d'une jeune femme noire drapée de blanc, assise dans un élégant fauteuil comme si elle faisait partie d'une famille aisée. Madeleine est la servante de la belle-soeur de l'artiste, fille de colons de la Guadeloupe, venue vivre en France. Madeleine est théoriquement libre. En peignant une ancienne esclave, Marie-Guillemine Benoîst pose la question de l'égalité des droits, car pour la première fois une femme noire et représentée pour elle-même et non plus comme une servante aux côtés d'un maître ou d'une maîtresse, orgueilleux signe de richesse.
Ainsi tout ce qu'ils font peut devenir une œuvre à admirer.
"Plus que le tableau lui-même, ce qui compte, c'est ce qu'il jette en l'air, ce qu'il répand. L'art peut mourir, ce qui compte, c'est qu'il ait répandu des germes sur la terre." Joan Miró
Bienvenue dans ma chambre !
Je m'appelle Vincent.
Ouvre la fenêtre...
Le soleil brille dehors.
Tu viens peindre avec moi ?
Qui veut se donner à la peinture doit commencer par se couper la langue
Les carrés jaunes et blancs avancent. Ils sont joyeux, ils DANSENT. Les carrés bleus, gris et verts reculent. Ils sont froids comme des glaçons. Paul Klee les appelle les CARRÉS MAGIQUES.
Nous nous sommes assis à notre table préférée près de la fenêtre, parce que Vincent aime bien voir le ciel étoilé et les lumières de la rue.
La peinture n'est pas une question de sensibilité ; il peu usurper le pouvoir ; on doit prendre la place de la nature et ne pas dépendre des informations qu'elle vous offre.
Et là, c'est quoi ?
Un chapeau ?
C'est un grand ROND qui change de couleurs et qui s'amuse avec toi.
Hop là !