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Note moyenne 3.89 /5 (sur 2409 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 29/04/1971
Biographie :

Sandrine Destombes est une femme de lettres française, auteure de roman policier.

Après avoir suivi des études à l'École supérieure de réalisation audiovisuelle, elle travaille dans la production d’événements et profite de son temps libre pour écrire des romans policiers, son domaine de prédilection.

Son cinquième roman, "Les jumeaux de Piolenc", est récompensé par le grand prix VSD du polar 2018 présidé par Michel Bussi.

Originaire de Marseille, elle est installée à Paris depuis des années.





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Quand 7 pieds sont retrouvés dans la Seine et que ces bouts de corps sont bien froids, c'est l'unité en charge des cold cases qui est chargée de l'enquête. de quoi largement remuer le passé, et peut-être faire émerger la vérité. Sandrine Destombes nous en dit plus sur son dernier roman 'Les Disparus de la Durance' (Hugo Publishing) dans cette interview vidéo. Retrouvez ce livre sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Destombes-Les-Disparus-de-la-Durance/1494853 Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs Retrouvez nos rencontres passées et à venir, et inscrivez-vous juste ici : https://www.babelio.com/article/1939/Retrouvez-toutes-nos-rencontres-dauteurs-et-inscr Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/

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Citations et extraits (170) Voir plus Ajouter une citation
Martin se mit à arpenter la salle de long en large sous l’œil intrigué de Lucas.
- Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu as la bougeotte ?
- Je réfléchis.
- Et tu as besoin de faire les cent pas pour ça ?
- Tu as bien vu comment étaient attachées les autres baskets entre elles, commença Martin en arrêtant net sa déambulation.
- Avec des doubles nœuds.
- Un truc plutôt solide, quoi !
- C’est clair. Je plains celui qui devra les défaire.
- Et nous, depuis le début, on se dit que la huitième chaussure a dû finir au fond de la Seine.
- Ce serait logique, d’autant qu’elle ne devait pas avoir de semelle en liège.
- Sauf que ça n’a pas de sens.
- Ah…
- On a trois paires reliées avec méthode, des semelles en liège pour d’assurer que les pieds restent à flot, mais la paire qui est censée retenir notre attention avec cette inscription aurait été mal attachée ? J’ai du mal à y croire.
- C’était intentionnel, tu veux dire ?
- C’est la seule explication plausible ! Il n’y a jamais eu de huitième pied, Lucas.
- OK, et donc ?
Martin grimaça. Il n’avait aucune réponse sensée à formuler.
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Le commissaire divisionnaire Lazlo avait suivi Martin jusqu’aux bureaux de la PJ d’un pas lourd. Martin pouvait observer leur reflet dans les vitres du Bastion. Un duo qui devait en faire sourire plus d’un sur son passage. Martin était plutôt svelte même s’il ne dépassait pas le mètre soixante-quinze. Lazlo était son opposé. Facilement quinze centimètres de plus et une masse corporelle qui frôlait certainement le quintal. Il se dégageait de lui une force magnétique qui avait dû intimider plus d’un suspect au cours de sa carrière. Martin connaissait son nom de réputation. Il n’avait jamais collaboré avec lui, pourtant l’impression de l’avoir déjà croisé ne le quittait pas. Il attendit d’être installé à ses côtés dans une salle de réunion pour en avoir le cœur net.
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Lazlo s’était exprimé d’un ton calme mais péremptoire. Martin eut la désagréable sensation d’être remis à sa place et il n’appréciait pas que cela puisse être fait devant un des membres de son équipe. Il prit sur lui pour répondre d’un ton neutre.
- Tu veux dire que l’UAC3 aurait pu passer à côté d’autres cas ?
Lazlo s’amusa de cette pique.
- L’affaire Durance n’aurait même pas dû remonter dans mes recherches. Elle était censée être classée. On peut attribuer ça à un coup de chance, ou à un mauvais étiquetage des données, prends-le comme tu veux, mais ça prouve une chose : il serait risqué de baser ton enquête sur une telle affirmation.
« Ton enquête » Lazlo avait su désamorcer la situation en deux mots.
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Une heure plus tard, Martin briefait son équipe face à un tableau déjà bien rempli. Avec l’appui du juge Vendôme, il avait obtenu l’autorisation de son supérieur de mobiliser tous les membres de son unité. En l’espace d’une matinée, l’affaire de la Seine était devenue prioritaire.
Comme le lui avait suggéré Lazlo, Martin avait divisé le panneau blanc en quatre colonnes. Chacune avait pour titre un cours d’eau. Pour que son équipe puisse se repérer, il avait punaisé au mur une carte de la France et entouré les régions concernées au marqueur noir.
Juste en dessous de ce qui serait désormais le nom de chaque affaire, Martin avait inscrit le nombre de victimes et l’année de leur mort.
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Chloé avait hérité du dossier de la Moselle et de ses touristes allemands, mené par le juge Vendôme quinze ans plus tôt. Elle avait aussitôt demandé au magistrat de s’entretenir avec lui et, malgré un agenda surchargé, l’homme avait su lui trouver un créneau en début d’après-midi. Tout le monde avait pu constater que le juge se déplaçait nettement plus souvent dans les bureaux de la PJ depuis que Chloé avait intégré l’équipe. Elle-même n’était pas dupe de la situation et elle avait accepté sa mission en haussant deux fois les sourcils. Chloé se savait jolie et, sans en abuser, elle n’hésitait pas à en tirer profit, non sans malice.
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«  L’orgueil et la vanité sont les échasses du sot, mais elles ne le grandissent que pour le faire tomber de plus haut . »

John Petit- Senn. Bluettes er boutades ( 1846 ) .
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— Tu crois que c’est une coïncidence ?
— Quoi donc ?
— Le fait qu’on trouve ces pieds pile-poil en face du 36 ?
Martin posa le regard sur l’autre rive et constata seulement à cet instant que le bâtiment de l’ancien siège de la police se dressait face à eux.
— Ne me dis pas que tu n’avais pas remarqué ! s’amusa Lucas en voyant l’air hébété de Martin.
— Je te rappelle que le quai des Orfèvres pour moi, c’est juste une évocation dans les films ou les bouquins. Je suis de la génération Bastion.
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— Qu’est-ce qu’on a, Witek ? lui demanda Martin en l’éloignant du joggeur.
— Des pieds, capitaine.
Martin s’attendait à une suite mais le gardien de la paix n’ajouta rien. Il pensait sûrement recevoir ses instructions à la suite de cette révélation.
Martin se mordit l’intérieur des joues. Il était beaucoup trop tôt pour exprimer le fond de sa pensée.
— Des pieds… Très bien. Vous pouvez m’en dire plus ?
— Les plongeurs en ont sorti sept pour l’instant. Ils les stockent à bord en attendant la Scientifique.
— Mais quand vous dites des pieds…
— Ben des pieds, capitaine. Dans des baskets.
— Dans des baskets. C’est bien, on avance. Et c’est ce joggeur qui les a vus en premier ?
— Il en a vu quatre seulement mais ça l’a bien secoué. Il a appelé le commissariat et on vous a fait prévenir aussitôt. C’est le brigadier-chef Morgon qui nous a dit de faire venir la Fluviale. Les gars sont dans l’eau depuis vingt minutes.
— Et ils ont donc trouvé trois autres pieds.
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« – Vous m’avez apporté des pieds sans corps, s’amusa le légiste qui venait de s’ajouter au groupe, vous m’offrez maintenant des corps sans pieds. Capitaine Vaas, laissez-moi deviner : petit, vous aviez besoin de finir vos puzzles, je me trompe ? »
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Tu peux m'expliquer pourquoi lorsqu'une fille te dit qu'elle arrive, il se passe plus d'une heure avant que ce soit le cas ? Vous vivez en perpétuelle ellipse temporelle ou quoi ?
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