Que la nuit et la douceur du vent me cachent.
Chassé de chez moi et venu à toi
lent fleuve mon romantique ami.
Je regarde le ciel et les nuages et les lumières
des hommes là-bas toujours de moi
plus éloignés. Et je ne sais qui je veux
aimer encore sinon ma souffrance.
La lune se cache puis reparaît
- lente manœuvre inutile
sur ma tête fatiguée de regarder.
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