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Critiques de Sandy Mitchell (30)
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Ciaphas Cain, tome 4 : La mort ou la gloire

Jubilatoire.



Me revoilà, presque 7 ans après avoir lu le tome 3 et je serais bien en peine de vous rappeler le contenu des opus précédents.



Ciaphas Cain est commissaire. En dehors de la chaîne hiérarchique, chargé d'inspirer aux soldats une indéfectible loyauté envers l'empereur, les gens ne sont en principe pas très content de le voir. Mais Ciaphas Cain est, de son propre aveu, un poltron et un égoïste. Ainsi, pour éviter tout « tir ami » malencontreux, de ceux qui ont mis fin à la carrière de plus d’un commissaire trop zélé, il prend bien soin de donner l’impression aux soldats du rang que leur bien-être lui importe.



Dans ce quatrième tome, s’il n’est pas encore célèbre, il est déjà égal à lui-même et son héroïsme, motivé par le désir bien légitime de continuer à vivre est souvent la conséquence d’un Murphy bien à propos ou la récupération d’actions auxquelles il ne peut se soustraire.



Dans un road movie libérateur contre les peaux vertes, il va, dans ce tome, construire sa légende et nous suivrons une troupe hétéroclite, boostée par le héros libérateur dans un combat désespéré pour passer de derrière les lignes ennemis à zone salvatrice occupée par les troupes de l’Empereur.



Jubilatoire.
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Ciaphas Cain, tome 6 : La Der des Ders de C..

Et ce n’est pas le dernier.



Dans cet épisode, Cain s’est installé sur Perlia, qu’il a sauvée des Orks l’épisode précédent. Il est en « retraite » chargé d’éduquer les futurs commissaires. Mais le chaos et l’œil de la terreur en ont décidé autrement. Et ces derniers risquent en plus d’être le cadet des soucis de notre héros préféré.



L’Alpha et l’Oméga. Cain jeune et Cain vieux sur Perlia. Plus rien à dire ? Moi plus trop, mais l’auteur si, car il y a 10 tomes d’écrits à l’heure actuelle.

L’univers de Wh40k est très riche, parfois glauque (l’un des plus flagrant exemple que j’ai lu reste Fulgrim de McNeill) mais avec Mitchell, sans trahir le concept, c’est plus léger, plus amusant, tout en remplissant parfaitement le cahier des charges. Héroïques les charges.
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Ciaphas Cain, tome 3 : La main du traître

On ne change pas une équipe qui gagne.

Après Pour l'empereur et Le labyrinthe de glace, dernier tome de la trilogie Ciaphias Cain, commissaire.



Notre sympathique héros « anti-héros », toujours au sein du 597 de valhalla, va se retrouver, cette fois, face au force du chaos. Toujours auréolé de sa gloire qu'il considère comme imméritée, mais dont il se garderait bien d'en démentir le bien fondé, notre commissaire, conscient de ses propres faiblesses au point de se juger parfois plus durement qu'il ne le mérite réellement, va une nouvelle et dernière fois (hélas pour nous pauvres fans) aller au charbon. Une vieille connaissance (commissaire comme lui) tentera bien de contrecarrer ses plans, mais Cain, bien plus retors et dont la principale force reste encore sa capacité à ne pas se faire prendre au dépourvu, paranoïaque comme il est (et encore vivant grâce à ce petit talent), n'en fera qu'une bouchée.



Même qualités et défauts que les deux premiers tomes. Cette propension à radoter sur ses propres faiblesses, sur les problèmes odorifères de Jurgen son aide de camps, cette systématique capacité de Cain à se trouver là où il ne faut pas (pour lui, pas pour nous).

Mais malgré tout, une histoire bien enlevée, sans temps morts, toujours parsemée d'humour (si rare dans cet univers). Une belle et dernière virée avec la garde impériale et le commissaire Ciaphas Cain. On vous regrettera.
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Ciaphas Cain, tome 1 : Pour l'Empereur

Action et humour pour ce premier tome d'une trilogie dans l'univers Warhammer 40.000 qui se poursuit par Le labyrinthe de glace et La main du traître du même auteur.



Ciaphas Cain est commissaire. En dehors de la chaîne hiérarchique, chargé d'inspirer aux soldats une indéfectible loyauté envers l'empereur, les gens ne sont en principe pas très content de le voir. Mais Ciaphas Cain est, de son propre aveu, un poltron et un égoïste. il n'empêche qu'il a rencontré et surpassé la quasi totalité des différentes sortes d'ennemis de l'empire et auréolé de gloire, surpassé par sa légende, même s'il fait souvent de gros efforts dans ses mémoires, pour démontrer que les actions où il parait mû par l'altruisme ou la loyauté ne sont en rien motivées par ces nobles sentiments, on peut se demander si sa conscience aiguë de ses propres défauts, ne le rend pas aveugle à ses qualités. Bref il est apprécié.



Ce premier tome va le voir débarquer dans un régiment du monde de Valhalla (que l'on a vu également des La garde des glaces de S. Lyons) au bord de la mutinerie, en tout cas fortement désorganisé suite à une fusion qui passe mal auprès des soldats (hommes et femmes) pour atterrir ensuite sur Gravalax, un trou perdu où la population fricote avec les Tau. Mais le mal est bien plus profond et tordu qu'il n'y paraît... Qui a intérêt à ce que Tau et L'humanité s'affronte ?



La légende de warhammer, assez sérieuse avec héros épique et héroïque en prend un coup avec ce drôle de commissaire politique façon grande époque soviétique. Le roman est tiré des mémoires de Cain, donc à la première personne, rehaussé de quelques textes plus généraux (pour nous donner une vision d'ensemble) et annoté par une inquisitrice et amie de Cain, lucide sur sa vraie nature.

L'auto-dénigrement et la propension à tout tourner en dérision de notre héros sont-ils lassant à la longue ? Et bien pas du tout. Cela porte un regard d'une lucidité troublante et drôle pour ce qu'est censé représenter un commissaire dans cet univers.

On s'amuse beaucoup, mais cela n'enlève rien à la qualité et l'intensité de l'action armée, bien présente.



Drôle, irrévérencieux, haletant, bourré d'action (on reste dans l'univers warhammer 40.000 quand même), un excellent moment...
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Ciaphas Cain, tome 2 : Le labyrinthe de glace

Second tome de la série Ciaphas Cain, commencée par Pour l'empereur.



Petit rappel : Ciaphas Cain est commissaire. En dehors de la chaîne hiérarchique, chargé d'inspirer aux soldats une indéfectible loyauté envers l'empereur, les gens ne sont en principe pas très content de le voir. Mais Ciaphas Cain est, de son propre aveu, un poltron et un égoïste. il n'empêche qu'il a rencontré et surpassé la quasi totalité des différentes sortes d'ennemis de l'empire et auréolé de gloire, surpassé par sa légende, même s'il fait souvent de gros efforts dans ses mémoires, pour démontrer que les actions où il parait mû par l'altruisme ou la loyauté ne sont en rien motivées par ces nobles sentiments, on peut se demander si sa conscience aiguë de ses propres défauts, ne le rend pas aveugle à ses qualités. Bref il est apprécié.



Ce deuxième opus se passe environ un an après son affectation au 597 Valhalla. Le régiment est affecté sur le monde glaciaire de Simia Orichalcae (mondes qui sont la spécialité du régiment) pour défendre une raffinerie de prométhéum contre une horde d'Orks qui a infecté le monde. On se prépare à une défense à un contre trois (mille contre trois mille). Une mission presque de tout repos. Mais hélas, un ennemi bien plus puissant rode déjà à l'intérieur du dispositif.



Le roman est construit de la même façon que le premier. Le récit est tiré des mémoires de Cain et annoté par Amberley Vail, inquisitrice de l'ordos Xenos.

Ce système de note d'ailleurs, assez malin, permet d'éviter trop de digressions et de maintenir le rythme du récit par ailleurs soutenu.

Quelques redites (qu'on trouvait déjà dans le premier tome), comme la propension de Cain à s'auto-dénigrer, la critique systématique de Vail des extraits de Sulla, les allusions permanentes à l'hygiène corporelle de Jurgen et l'annonce régulière qu'un grand danger est à venir (histoire d'augmenter l'effet dramatique) commencent à lasser un petit peu, mais l'ensemble reste très agréable à lire.



Un héros finalement plus égoïste que trouillard, mais éminemment sympathique et qu'on aime suivre dans ses aventures....
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Ciaphas Cain, tome 7 : La fine fleur de l'I..

Presque Parfait.



Notre commissaire préféré va combattre Tyranides et Orks en compagnie des Space Marines des Reclaimers.



Dans la licence Wh 40k, Ciaphas Cain est définitivement mon préféré, au dessus même de Gaunt et ses fantômes.

C’est toujours drôle, spirituel, l’action ne faiblit jamais.

L’hérésie d’Horus nous déprime, Ciaphas nous requinque, nous regonfle et nous donne peps et banane pour le reste de la semaine.
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Ciaphas Cain, tome 7 : La fine fleur de l'I..

ROMAN SCIENCE-FICTION / GUERRE.

Un habile mélange d'action et d'humour qui constitue un cycle super sympa où l'auteur reprend voire améliore la saga "Flashman" de George MacDonald Fraser. Pas de la grande littérature certes, mais de la bonne littérature d’évasion qui se lit bien et qui se lit vite. Bref, un agréable moment de littérature populaire : amis / amies easy readers, enjoy cette chasse au dahu dans l'espace où personne ne vous entendra crier !
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Ciaphas Cain - Omnibus, tome 1 : Héros de l'I..

Franchement si vous cherchez de bons romans de guerre avec un humour certains et indiscutablement bon du point de vue « tactique ».Un humour très diversifié ; popotes , bien lourd , pince sans rire , désabusé , noir ….



Les descriptions sont soignées et convaincantes .

Les personnages n'ont pas une profondeur excessives mais ils sont très fonctionnels . La trame narrative est toujours soignées dans ces textes , avec des surprises et des sorties de crise surprenantes et menées avec brio .

C'est à mon humble avis un superbe recueil pour ceux qui apprécient les romans de guerre et d'action … avec une bonne dose d'humour bien ficelé .

Franchement que l'on aime Warhammer ou pas est très secondaire …

c'est toujours d'excellents textes .Même sorti du contexte Warhammer et malgré les contraintes abordant la mise en place des univers , du vocabulaire et des méta- constructions autours des personnages et autres aspects narratifs : vocabulaire et autres contraintes de licence très figées et impactant très sérieusement l'aspect romanesque et contextuel .



Bref à lire que Warhammer vous gonfle ou non ….

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Ciaphas Cain, tome 2 : Le labyrinthe de glace

Voici , le deuxième tome dédié au personnage principal . Les différents tomes de cette ramification des récits Warhammer en plusieurs récits , se lisent séparément sans problème .

Très sincèrement , j'ai pris mon pied et je me suis léché les doigts .



Il est ici question de tenir une position , ce n'est pas gagné sur ce monde glacé, très hostile naturellement et de plus envahis par des ennemis implacables .

Une menace encore plus grave se terre probablement dans les profondeurs de cette mine très dangereuse.

Les soldats erreront pas mal de temps dans les couloirs de glace sous la surface et feront évidement de mauvaises rencontres .

En surface la résistance héroïque se déroule , selon les modalités d'un siège , envers et contre tout , sur un mode désespéré et tenace , au grès de coup de boutoir fracassants .



Le personnage principal est délicieux . Il a tout du poltron malin , économe des jours de sa vie périlleuse , pépère au fond , qui aspire à ses charentaises et qui n'a qu'une idée en tête :

s'en sortir en sauvant la face héroïquement et en donnant l'apparence de prendre soin de ses soldats , pour qu'ils l'adorent , et qu'ils évitent ainsi de le butter , par manque de respect ou de confiance .

En plus ils n'est pas désagréable pour lui de les voir éventuellement se mettre en tête de lui sauver la vie , c'est toujours pratique non ?



Il y a un humour qui est très agréable , assez fin , parfois légèrement popotes .

Un texte hautement recommandable à tous , et pas seulement aux amateurs de SF militaire .

Le jargon Warhammer ne désoriente pas le lecteur novice dans ce roman assez court . le lecteur étranger à cet univers s'y sentira comme un poisson dans l'eau .



Pour moi ce roman est un sans-faute : Plaisir , action , suspens , bonne caractérisation et un humour réussi qui en plus confère par ses développements une incontestable profondeur à cet univers et à ce monde assiégé et sans espoir .



Les théâtres d'opération sont variés , galeries souterraines , corridors miniers , montagnes affutées , installations minières , un froid mortel presque partout … ou pas …

Les protagonistes sont variés également , humains plus ou moins modifiés , ou pas modifiés et autres non-humains très capables de faire mal .



Enfin le rythme est bien calibré et le récit est dense …



Un sans-faute aux modestes objectifs certes , mais un sans-faute néanmoins …

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Ciaphas Cain, tome 5 : L'appel du devoir

ROMAN SCIENCE-FICTION / GUERRE.

Un habile mélange d'action et d'humour qui constitue un cycle super sympa où l'auteur reprend et améliore la saga "Flashman" de George MacDonald Fraser, et pour ne rien gâcher le tout dans un festival de clins d'oeil populaires tous plus réjouissants les uns que les autres !

Ici une fois de plus le commissaire Ciaphas Cain débarque dans une situation largement plus dégradée que les rapports ne l'avaient annoncée. Une fois de plus le commissaire Ciaphas Cain fait tout pour rester planqué, et une fois de plus il se retrouve toujours là où cela chauffe le plus. Mais en fait on est dans un récit d'espionnage à la James Bond, sauf que ni le narrateur ni lecteurs et lectrices ne sont mis au courant du truc !!!
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Ciaphas Cain, tome 6 : La Der des Ders de C..

ROMAN SCIENCE-FICTION / GUERRE.



Ce tome 6 qui s’intitule "La Der des Ders de Cain" (et qui n’est pas la dernière de ses aventures malgré ses 500 pages) aurait pu s’appeler « Ciaphas Cain contre Adolf Hitler » (parce que le petit méchant moustachu qui manipule les masses lui ressemble furieusement). Après un siècle de bons et loyaux services, notre antihéros prend une retraite bien mérité à la schola de Perlia, planète où il est une légende vivante depuis les événements qui se sont déroulés 80 ans plus tôt (voir tome 4, "La Gloire ou la Mort"). Toujours accompagné de son fidèle Jurgen il forme les futurs commissaires politiques parmi lesquels Nelys, Kayla, et autres Donal…



Tout commence avec le nettoyage d’un astéroïde minier infesté de génovores et de tyrannides où Ciaphas perd plusieurs de ses cadets avant de s’apercevoir que les xénos ne sont pas responsables de la mort, ou plutôt de la disparition des habitants et des travailleurs locaux… Ce qui réveille les pires souvenirs en lui !



Tout s’enchaîne avec une première tentative d’invasion de Perlia par les forces du Chaos, et nous assistons à une chouette bataille pour l’astroport planétaire. Et une fois l’ordre rétabli Ciaphas demandent des comptes à ses commanditaires avant de retrouver cette brave Felicia Tayber qui a obtenu le grade de magos.



En effet nous sommes au cours de la 12e Croisade Noire, la Guerre Gothique, et le Seigneur de Guerre Abaddon le maudit qui cherche à s’emparer des forteresses noires pour anéantir Cadia et la porte cadienne a envoyé ses sbires à la recherche d’artefacts xénos antédiluviens un peu partout dans le secteur galactique. Ce qui les amènent vers Perlia où l’Inquisition et le Technicus Mechanicus expérimente l’Ombréclat (voir tomes 4 et 5).



Survient donc l’inévitable véritable invasion. Tentative de récupération du gouverneur dans son palais, fuite de la capitale, combat à la schola devenue un QG improvisé et organisation d’un dernier carré au barrage que Ciaphas naguère avant fait sauter pour noyer une armée ork. Tout serait presque simple si le seigneur de guerre ennemi n’était pas un puissant psyker d’un genre bien particulier, et si les bons amis nécrons de Ciaphas ne recherchaient pas la même chose que lui…



Comme d’habitude la guerre fait rage dans les notes de bas de pages, en bien comme en mal, surtout quand Ciaphas évoque celle qui les écrits, à savoir son love interest l’inquisitrice Amberley Vail qui rehausse ou rabaisse l’antihéros en fonction de son attitude.

Comme d’habitude également les personnages secondaires connaissent des fortunes diverses et on aurait aimé les voir davantage mis en avant, ce que ne permet pas vraiment la narration à la première personne même si certains s’en tirent pas mal du tout comme les cadets, le pilote Spries, Sœur Julienne, le colonel / commandant Rorkins, le Contre-Amiral Herbet Visiter, ou Yaitz le capitaine scritarii…
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Ciaphas Cain, tome 4 : La mort ou la gloire

Ce tome 4 des Archives Cain intitulé "La Mort ou la Gloire" a les qualités de ses défauts et les défauts de ses qualités : l'auteur suit un chemin différent, on ne gagne pas au change et on ne perd pas au change, mais au final je ne peux pas nier que je me suis bien marré… On lâche du lest sur les enjeux cosmique, on lâche du lest sur les gimmicks horrifiques, et nous sommes peu ou prou dans un préquel 100% film de guerre : Ciaphas Cain n'est pas encore une légende car les shitstorms auxquelles il a réchappé de manière scandaleusement chanceuse ne lui sont pas encore tombées dessus. C'est ici justement qu'il devient une légende, car l'Usurpateur devient le Libérateur et les Héros de Cain parodies des Kelly's Heroes deviennent des célébrités dans tout le sous-secteur galactique ! mdr





1ère partie :

L'Imperium de l'Humanité doit affronter une énième waaagh! ork, ici menée par Gargash Korbul un seigneur de guerre un peu plus malin que les autres. Notre froussard héroïque accompagne le 12e Régiment d'Artillerie de Valhalla sur le monde forge de Perlia en grand danger depuis la perte de son continent oriental. Et les emmerdes arrivent plus vite que prévu, puisque la flotte est attaquée avant même d'arriver à destination. En voulant sa peau et seulement sa peau Ciaphas Cain se retrouve piégé avec Ferik Jurgen en section dépressurisée. La gestion du stress ça le connaît, et il arrive à trouver à temps une capsule de sauvetage et à faire le mort durant la bataille spatiale avant de rejoindre discrètement Perlia en passant de « porté disparu » à « mort au combat ». Sauf qu'arrivé sur place il se fait descendre par les pilleurs du ciel orks avant de rejoindre l'astroport encore sous contrôle impérial. Cain et Ferik se retrouvent donc en territoire ennemi à des milliers de kilomètres de la ligne de front. C'est la fin de la première partie, mais c'est aussi le début de la fin de l'invasion ork. Lancez le générique !



2e partie :

Le froussard héroïque ne pense qu'à sauver sa peau donc à mettre le plus de boucliers humains entre lui et la horde sauvage ork. C'est ainsi qu'il se rend à la ville pétrolière de Puits-Prospère (qui sera renommée Cainsbourg après la fin de la guerre) et qu'il rallie à lui la poignée de soldats du Sergent Alaric Tayber. Mais rien ne se passe comme prévu, puisque ses nouvelles recrues refusent de le suivre sans avoir préalablement libéré les civils prisonniers des envahisseurs (enfin surtout la soeur du sergent qui fait partie desdits prisonniers civils). Contraint et forcé, Ciaphas Cain endosse le rôle jadis dévolu à Juan Miranda dans "Il était une fois la révolution", et c'est ainsi qu'il se retrouve à la tête d'une « mystérieuse force neutre » (remember "Astérix chez les Belges").



3e partie :

Se retrouvant le plus haut gradé des survivants, Ciaphas Cain l'antihéros badass accompagné de Ferik Jurgen son sidekick craspouille se doit d'assurer la survie de ses accompagnateurs. Il faut naviguer de réserves stratégiques en réserves stratégiques, et faute de ressources justement le timing est serré.

Heureusement ils peuvent s'appuyer sur le sergent Tayber, l'ingénieure Tayber, le scribe Norbert, le vétérinaire Ariott et l'éclaireur Kolfax. C'est un peu Aragorn devant mener le peuple du Rohan à la bataille du Gouffre de Helm, et le énième degré est tel qu'on ne peut que rigoler (mdr la médiation entre ex-policiers et ex gangsters). le relationship drama est plaisant, et on passe aux choses sérieuses quand le froussard héroïque rallie à lui le Lieutenant Piers et la tankiste Vivica Sautine qui n'aime pas les ondes négatives…



4e partie :

La mystérieuse force neutre qui taille des croupières aux forces d'invasion commencent fortement à irriter l'envahisseur, donc c'est tout naturellement qu'une horde sauvage de plusieurs milliers de barbare orks poursuivent les Héros de Cain. Et c'est donc tout naturellement également que l'auteur mélange allègrement la Bataille de Rorke's Drift et le film "L'Ouragan vient de Navarone". Je vous laisse le plaisir de la découverte : l'epicness to the max va vous tomber sur le tête !

Et pourtant l'auteur l'auteur n'oublie pas de faire du foreshadowing avec l'étrange pillage d'un sanctuaire de l'Adeptus Mechanicus par des forces prétendument amies : To Be Continued ?



5e partie :

Toutes les bonnes choses ont une fin, d'autant plus que l'auteur anglais n'est pas adepte du tirage à la ligne et du gras littéraire si chers aux auteurs américains. En remontant l'aqueduc transcontinental les Héros de Cain passent les lignes ennemies qui barrent l'isthme entre le continent oriental tenu par les occupants et le continent occidental tenu par les résistants. le froussard héroïque est persuadé que ses ennuis sont sur le point de se terminer, sauf que le dernier point de ravitaillement avant la délivrance est en fait le QG ennemi et qu'il tombe directement sur le boss de fin Gargash Korbul. C'est la bataille des champions car pour le seigneur de guerre ork, il est hors de question d'éliminer son épine dans le pied autrement que dans un duel à mort. Running gag de la saga, l'insolente chance / malchance du froussard héroïque frappe encore !!!





En bref on oublie le casting des premiers tomes pour faire quelque chose de plus frais, un film de guerre entre les bon vieux westerns et la dernière version de "Mad Max". Pour autant on est toujours dans l'autobiographie du froussard héroïque Ciaphas Cain qui entre cynisme et sarcasme cultive l'ironie et l'auto-apitoiement / l'auto-dénigrement. Il y a encore des années lumières entre son récit à la première personne des événements, et les interludes qui mettent en avant divers témoins ayant une vision dithyrambique des mêmes événements. Pour ne rien gâcher, la guerre fait rage aussi en notes de bas de page entre l'Inquisitrice Amberley Vail love interest de notre antihéros et la technaugure Felicia Tayber qui dans le présent épisode semble avoir noué une relation très intime avec ce dernier… Oui bon ça manque de littéralité, mais c'est tellement bon par où cela passe !
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Ciaphas Cain - Omnibus, tome 1 : Héros de l'I..

Rendons à César ce qui appartient à César : c’est les critiques de fnitter qui m’a donné envie de me lancer dans cette série.





J’ai tout de suite vu qu’on empruntait aux très populaires outre-manche (més)aventures de "Sir Harry Paget Flashman", antihéros victorien créé par George MacDonald Fraser pour démonter en bonnes et dues formes l’idéologie raciste, machiste et impérialiste de cette époque regrettée avec nostalgie par les conservateurs britanniques. D’ailleurs le 2 séries sont présentées sous formes d’archives : les mémoires du personnage ont été remaniées par un tierce personne car trop bordéliques pour être publiées tel quel…







C’est en cours de lecture que j’ai également identifié les emprunts à la série "Blackadder", plus précisément à la saison 4 intitulée "Blackadder Goes Forth" qui se déroule durant la Première Guerre Mondiale :







Ce recueil les trois premiers épisodes de la saga qui a ce jour est toujours en cours et compte déjà 9 tomes :

- "Pour l’Empereur", une plaisante entrée en matière où l’antihéros essaie d’empêcher la guerre entre les empires humains et tau

http://www.babelio.com/livres/Mitchell-Ciaphas-Cain-tome-1--Pour-lempereur/117403/critiques/666133

- "Le Labyrinthe de glace", un hommage super sympa aux classiques de la culture populaire horrifique

http://www.babelio.com/livres/Mitchell-Ciaphas-Cain-Tome-2--Le-labyrinthe-de-glace/144866/critiques/677101

- "La Main du traître", on prend les mêmes et on recommence donc cela reste plaisant à lire

http://www.babelio.com/livres/Mitchell-La-main-du-traitre/168166/critiques/709268



On retrouve aussi les nouvelles :

- "Combattre ou fuir, il faut choisir !"



- "Les Echos de la tombe"



- "La Tentation de Cain"



Des nouvelles sympathiques qui ne sont aucunement des bouche-trous, mais elles jouent à la fois le rôle de teaser et de spoiler pour chacune des histoires du recueil (la structure du livre éventant un peu le suspens car à chaque fois l’ennemi du roman à venir est mis à l’honneur dans la nouvelle qui le précède…).



On pourrait tiquer sur les nombreuses redondances qui apparaissent en cours de lecture : la chance/malchance de Cain, son autodérision et son autodénigrement, ses sarcasmes sur la bêtise des trouffions et la stupidité des gradés, les remarques sur l’hygiène corporel de Jurgen ou sur la folle témérité de Jenit Sulla, les notes de bas pages d’Amberley Vail qui en rajoutent une couche, les extraits de témoignages toujours pompiers donc très second degré, les cliffhangers de fin de chapitres, le comique de répétition, la préitération…

Mais cela serait oublier qu’on est dans un serial, et qu’un serial sans certaines répétitions ce n’est plus un serial. ^^

Et puis tous ces clins d’œil aux classiques, voire aux gimmicks, de la culture populaire, cela fait toujours très plaisir à lire ! Et c’est là que j’enrage que l’éditeur ait stoppé au tome 3 la traduction de cette série, puisque les épisodes suivants piochent avec bonheur dans grands westerns et la saga James Bond… VDM quoi !!!

Pas de la grande littérature certes, mais de la bonne littérature d’évasion, et pour les novélisations d’un univers franchisé ce n’était pas gagné. Bref, un agréable moment de littérature populaire : amis/amies easy readers, enjoy ! blink



PS : Le livre objet est assez réussi, mais surtout d’un bon rapport qualité-prix puisque pour 23 euros il propose 800 pages bien tassées qui regroupent 3 romans et 3 nouvelles… Mais je n’ai pas pu m’empêcher de tiquer sur la dizaine de coquilles concernant "La Main du traître", facilement évitables pour une réédition en omnibus… ^^
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Ciaphas Cain, tome 3 : La main du traître

Dans ce tome 3 des truculentes archives Cain, intitulé La Main du traître, on prend les mêmes et on recommence pour le plus grand plaisir de nous autres easy readers !

Le 597e Valhalla continue d'écrire son histoire : après avoir combattu les Orks sur le monde de Kastafore, le régiment participe à une avant-garde sur la planète Adumbria menacée par une flottille du Chaos… pour s'apercevoir que les forces de la ruine sont déjà à l'oeuvre sur place !

Planète qui d'ailleurs présente la particularité d'avoir une face toujours éclairée donc inhabitable car brûlée, et une face toujours dans l'obscurité donc inhabitable car gelée. La civilisation se rassemble donc sur l'anneau de crépuscule perpétuel qui sépare les deux faces de la planète. Bien évidemment ce sont les soldats de Valhalla du commissaire Ciaphas qui vont se charger des opérations sur la face glaciale, et les soldats Tallarn du commissaire Tomas Beije qui vont se charger des opérations sur la face torride, tandis que le Seigneur Général Zyvan se charge de la défense de la capitale planétaire, de son astroport et de sa flottille marchande.



Le roman est aussi rythmé et rempli que les précédents : entre briefings et debriefings, on alterne phases de guerre (qui ressemblent peu ou prou à celle des "Fantômes de Gaunt" de Dan Abnett) et phases d'enquête (qui ressemble peu ou prou à celle d'"Einsenhorn" de Dan Abnett)… et dans une ambiance cape & laser de bon aloi, on finit par apprendre que





Le roman est construit comme les précédents : nous lisons mémoires pleins de malice de Ciaphas Cain, commentées par l'inquisitrice Amberley Vail qui joint entre chaque chapitre des témoignages permettant au lecteur d'avoir une vue d'ensemble du conflit. Témoignages évidemment remplis d'héroïsme pompier (je suppose que l'auteur ne s'est pas donné de la peine pour rien, et qu'on reverra un jour ou l'autre dans la saga tous ces vaillants commandants de vaisseaux spatiaux ^^).

On retrouve également la propension de notre commissaire aussi chanceux que malchanceux à se retrouver au centre en plein de coeur de l'action alors qu'il cherche à la fuir, et à se mettre en première ligne pour ne pas déroger à sa réputation sinon sa légende (non sans prendre le soin de se laisser devancer par quelques clampions qui et se placer entre lui et les ennuis à venir… ^^). D'un côté on nous offre de chouette scène d'action (l'atterrissage planétaire sous le feu de l'ennemi, les assauts sur le dôme d'habitation hivernal et le lupanar de Madame Sejwek, la double tentative d'assassinat sur la personne du Seigneur Général digne d'un épisode de "24h Chrono", ou la bataille de la drague…) , d'un autre côté on retrouve de désormais habituel comique de répétition avec les répliques sur l'odeur corporelle de Jurgen, toujours équipé de ses thermos de thé et de café et d'une ou deux armes lourdes, ou sur la témérité de Jenit Sulla, le tout enrôbé de camaraderies de moins en moins calculée avec les membres du 597e Valhalla du colonel Régina Kasteen au troufion Vorhees… On retrouvera le même comique de répétition dans les combats contres les boss de fin de niveau : Ciaphas Cain joue la montre à l'aide de ses talents de bretteur et de sa fidèle épée-tronçonneuse en attendant que les renforts lancent quelques tirs bien placés (le Space Marine renégat, le berserk de Khorne et le démon de Warp…



La nouveauté tient ici au numéro de duettiste qu'il développe avec son collègue bigot Tomas Beije qui essaye de le faire passer en cour martiale tout au long de cet épisode. Nous assistons à une succession de joutes verbales, pleins de bon mots biens sentis et de véritables piques bien acérées comme il faut… Mais de fil de leurs confrontations, les soldats tallarns sont subjugués par le charisme artificiel et calculé de A à Z de notre commissaire militaire, et tombent dans le premier degré en prenant pour argent comptant les paroles de celui qu'ils finissent par considéré comme un saint homme et en prophète de l'Empereur-Dieu (ce qui terrifie l'exégète Amberley Vail qui connaît bien les nombreux péchés du bonhomme ^^). C'est même presque dommage que l'auteur n'ait pas carrément repris la démarche de Michael Moorcock dans la novella "Voici l'homme"…





J'aurais pu mettre 4 étoiles tant ce roman populaire est agréable et facile à lire, mais il est plus long qu'à l'accoutumée sans pour autant qu'il y ait de plus value supplémentaire à la formule maintenant bien rodée de l'auteur. Je ne voulais pas trop cautionner ce très léger tirage à la ligne (mais bon, on est quand même à des années lumières des spécialistes du gras littéraire qui arrivent à ne rien raconter en 800 pages), d'autant plus qu'on cède encore à la facilité de la préitération, surtout en fin de chapitre (genre « J'allais être confronté à la plus terrifiante épreuve de ma vie, mais je ne le savais pas encore »).

Malheureusement c'est aussi un clap de fin en VF pour les aventures de Ciaphas Cain & co. Comme souvent, dès qu'un serial donne le plus léger signe de faiblesse ou d'essoufflement, il est arrêté illico presto. C'est évidemment n'absolument rien comprendre à la mécanique des serials qui comprennent forcément des épisodes meilleurs que d'autres. Mais qu'attendre de mieux des éditeurs du pays développé où le marché du livre est le moins développé ? Rien du tout comme d'habitude, et ce depuis bien longtemps déjà… du coup, on nous prive des très sympathiques remakes WK40000 de "Fort Alamo" et des "Sept Mercenaires"… VDM ! Oui en VO, la série compte 9 tomes et est toujours en cours : c'est là qu'on mesure la différence entre le Royaume-Uni terre de culture (SFFF ou pas) et de littérature (SFFF ou pas), et la France, pays élitiste sans élites s'il en est… VDM !!!





PS : j'ai lu "La Main du traître" dans l'omnibus "Ciaphas Cain, Héros de l'Imperium", et la structure du recueil évente un peu le suspens puisque qu'à chaque fois l'ennemi du roman à venir est mis à l'honneur dans la nouvelle qui le précède…
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Les Fantômes de Gaunt - Nouvelles : Les Mondes..

Une plongée dans l'univers WH40K à la sauce Abnett.



Avant toute chose, rendons à César ce qui appartient à César. Les Mondes de Sabbat est un recueil de 8 nouvelles écrites par 7 auteurs différents dont Dan Abnett qui préface l'ouvrage et présente rapidement chaque nouvelle et auteur.

Bien que paru avant Seule la mort (En France pour des problèmes de droit), il devrait être lu après.



On notera que Gaunt n'apparaît que dans les nouvelles d'Abnett. Les autres, sans rapport entre elles font intervenir d'autres personnages. Les mondes de sabbat (inventés par Dan Abnett dans l'univers de WH40K pour Gaunt et ses fantômes) se compose donc de :



Le credo de l'apôtre par Graham McNeill où l'on suit une escadrille d'élite tirée de Double eagle. Excellent. Abnett n'avait pas fait mieux dans son livre.

La pierre tombale et les rois de pierre de Matthew Farrer, où l'auteur s'intéresse aux machines de malheur employées par Asphodel l'Héritier dans nombre d'histoires des Fantômes de Gaunt et notamment dans Necropolis. Une nouvelle un peu brouillonne que je n'ai pas aimée.

Régicide de Aaron Dembski-Bowden, un addendum passionnant à l'histoire du maître de guerre Slaydo et aux révélations qui doivent être faites dans « le pacte du sang » (dernier fantôme de Gaunt devant paraître en france en avril 2013).

L'étoile de fer d'Abnett où ce qui arrive après le dernier carré de Seule la mort (d'où l'intérêt de le lire avant). Un bon moment.

Cellule par Nik Vincent où le thème de l'occupation (notamment développé dans le cycle des égarés et son premier tome : Le traître. On n'est pas sur Géréon et j'ai trouvé cette nouvelle sans intérêt.

Sang bleu par Nikc Kyme où l'on retrouve le 50ième Volponiens, fameuse épine dans le pied de Gaunt dans les premiers tomes de la sage. Un très bon moment passé avec ces hommes.

Quelqu'un de bien par Sandy Mitchell où l'altrisme soumis à condition. Une petite et sympathique enquête policière dans les ruines de vervun après l'attaque des Ferrozoïcan (voire Necropolis).



Et enfin : De Leur Vie Dans les Ruines de Leur Cité par Abnett. Une histoire dans la continuité des Fantômes de Gaunt dont L'auteur lui-même n'a rien voulu dire dans sa préface. J'en ferai donc de même sauf pour vous dire qu'elle est de qualité.



6 nouvelles appréciées sur 8. Un bon score pour ce recueil qui mérite toute notre attention.
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Ciaphas Cain, tome 1 : Pour l'Empereur

Rendons à César ce qui appartient à César : c'est la critique de fnitter qui m'a donné envie de me lancer dans cette série.





J'ai tout de suite vu qu'on empruntait aux très populaires outre-manche (més)aventures de "Sir Harry Paget Flashman", antihéros victorien créé par George MacDonald Fraser pour démonter en bonnes et dues formes l'idéologie raciste, machiste et impérialiste de cette époque regrettée avec nostalgie par les conservateurs britanniques. D'ailleurs le 2 séries sont présentées sous formes d'archives : les mémoires du personnage ont été remaniées par un tierce personne car trop bordéliques pour être publiées tel quel…







C'est en cours de lecture que j'ai également identifié les emprunts à la série "Blackadder", plus précisément à la saison 4 intitulée "Blackadder Goes Forth" qui se déroule durant la Première Guerre Mondiale :









Dans ce tome 1, Ciaphas Cain nouvellement muté doit affronter un nouvel avatar de la guerre des sexes entre le régiment masculin du 301e Valhalla et le régiment féminin du 269e Valhalla. Et cela commence très mal par une émeute au mess qui dégénère en bain de sang et s'achève à la cour martiale de la flotte impériale (qui a dit parodie du JAG ? ^^) par 5 condamnations à mort ! Notre antihéros et son régiment réformé du 597e Valhalla sont alors envoyés dans la planète Gravalax, un trou paumé de l'espace au bord de la guerre civile : les Loyalistes n'attendent qu'une occasion de donner l'assaut au palais de l'ambassadeur Tau, et les Xénoistes n'attendent qu'une occasion de donner l'assaut au palais du gouverneur…Et comme les 2 camps ont réussi à infiltrer à proportion égales les unités des Forces de Défense Planétaire, tout le monde n'attend qu'une occasion de se mettre joyeusement sur la gueule… Donc la capitale est une véritable poudrière où cela peut vite mitrailler sec !

Or l'Imperium a d'autres chats à fouetter de combattre la technosorcellerie tau dans un trou paumé de l'espace, et l'Empire Tau a d'autres chats a fouetter que de s'enliser dans un guerre d'usure avec la Garde Impériale dans un trou paumé de l'espace… Bref, les autorités humaines et extraterrestres collaborent plus ou moins pour empêcher les choses de déraper ou de dégénérer…

Mais un assassinat hautement symbolique met le feu aux poudres et tout part rapidement en cacahuètes ! lol

Le Commissaire Ciaphas Cain et une sémillante inquisitrice aux cheveux blonds et aux yeux bleus, doivent enquêter sur les véritables instigateurs du chaos… Ils explorent les égouts de la capitale planétaire en prenant la tête d'un commando disciplinaire composé… des fortes têtes condamnées par Ciaphas Cain au début du roman ! Qui a dit mission suicide ? mdr

J'appelle les Douze Salopards divisés par 2 :

- Bella Trebek, spécialiste du close combat

- Tobias Kelp, une brute vicieuse

- Tomas Hobenbi, un infirmier geignard

- Grieslda Veladde, poissarde de service

- Maxim Sorel, un tireur d'élite au sang froid et aux nerfs d'acier

Et ce n'est qu'en collaborant à plusieurs reprises avec les Xenos honnis et maudits que notre froussard héroïque aura peut-être une chance de sauver sa peau et de pouvoir remonter à la surface pour avertir les uns et les autres du grave danger qui les menace tous. D'autant plus que la mission tourne vite au cauchemar, puis à l'horreur une fois démasqués les traîtres à l'humanité…

On alterne combats de blindés, gunfights au pistolaser et duel à l'épée tronçonneuse…

Longue vie au cape & laser !!!



C'est bien souvent le jeu de la narration à la 1ère personne, mais les personnages secondaires manquent souvent d'épaisseur. Pire lors de l'opération commando dans les égouts, comme dans un mauvais slasher on les met en avant et les développe juste un peu avant qu'ils ne meurent (salement le plus souvent). Il n'y guère que notre sémillante inquisitrice transformiste qui tire son épingle du jeu en entraînant dans son sillage notre froussard héroïque. C'est dommage, car il y avait clairement matière à faire avec cette galerie de personnages parfois hauts en couleurs…

Sinon on est entre les intrigues et les investigations de la trilogie "Eisenhorn" et les scènes d'action des "Fantômes de Gaunt". On est un ton en dessous des 2 cycles de Dan Abnett, auteur phare de la franchise Warhammer 40000 à laquelle Sandy Mitchell fait quelques emprunts comme les psykers négatifs ou le frère caché de Cuu le psychopathe) mais on est d'abord et surtout dans un récit assez pour ne pas dire très 2e degré car l'humour est omniprésent à plusieurs niveaux :







Bref de la littérature franchisée bien troussée, qui ici prend la forme d'un petit roman dense et rythmé qui mélange habilement action et humour. C'est même presque dommage que l'auteur (ou le traducteur Gilles Chassignol, on ne sait jamais…) n'ait pas eu davantage d'ambitions littéraires, car une prose une peu plus travaillée aurait apporté une jolie plus value à l'ensemble et j'aurais pris encore plus de plaisir à ce premier opus.

La série toujours en cours compte à ce jour 9 tomes. J'ai un peu peur que la formule se s'essouffle à moins d'y insuffler une dose de « vachement bien » (Steven Brust copyright). Quand je vois les jeux de mots des titres des derniers volumes en date, j'ai bon espoir de prend encore beaucoup de plaisir par la suite !



PS : j'ai lu "Pour l'Empereur" dans l'omnibus "Ciaphas Cain, Héros de l'Imperium", et la structure du recueil évente un peu le suspens puisque qu'à chaque fois l'ennemi du roman à venir est mis à l'honneur dans la nouvelle qui le précède…
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Ciaphas Cain, tome 2 : Le labyrinthe de glace

Dans ce tome 2 des archives Cain, notre commissaire militaire après avoir empêché de entre-tuer les membres masculins du 301e Valhalla et les membres féminines du 269e Valhalla, doit empêcher les rapprochements trop intimes au sein du tout nouveau tout beau 597e Valhalla… ^^

Mais rapidement on sonne le rappel des troupes et pour se porter au secours d'une immense raffinerie de prométhéum située sur le monde glaciaire de Simia Orichalcae, menacée par l'amorce d'une waaagh ork qui se rapproche de sa position.

Le roman est construit de la même façon que le premier, c'est-à-dire que l'inquisitrice Amberbey nous présente un récit tiré du foutoir autographique du légendaire commissaire Ciaphas Cain. Donc on retrouve à plusieurs niveaux le chassé-croisé entre comique de situation et comique de répétition avec les remarques sarcastiques et les autodénigrement de Cain, les notes de pages malicieuses d'Amberley, les digression sur l'apparence et l'odeur de Jurgen, la régulière annonce des emmerdes à venir, et cerise sur le gâteau, les extraits des mémoires de Jenit Sulla, qui ressemble de plus à la version féminine de l'adjudant Édouard Mahuzard des "Morfalous" (oui, celui qui pense que toute perte inférieure à 100% est négligeable dans l'accomplissement de la mission ^^).

"Labyrinthe de glace" sort donc du même moule que "Pour l'Empereur !" puisque Ciaphas Cain et son majordome malodorant passe le plus clair du roman dans les tunnels qui s'étendent en dessous du site industriel tandis que le 597e Valhalla est chargé de contenir la waaagh ork en surface. Sauf que dans le tome 1, c'était l'inquisitrice Amberley Vaill qui avait réquisitionne Cain pour sa mission suicide souterraine, alors qu'ici c'est de son plein gré qu'il va fureter en sous-sol (pour échapper au froid, aux combat et à ses soi-disant crises d'agoraphobie qui surviennent toujours durant les conflits).

En plus, ce couillon s'y colle 3 fois, et à chaque fois c'est pire que la fois d'avant. Parce qu'on est un peu quand même dans un slasher !!!



Les clins d'oeil à "Predator", "Aliens", "Predator versus Alien", Jason Vorhees ("Vendredi 13"), Leatherface ("Massacre à la tronçonneuse"), "Terminator", "Le Trou Noir" (déjà mis à contribution par Dan Abnett dans "Eisenhorn", le capitaine Reinhardt et l'inquiétant Maximilian étant ici remplacés par le capitaine Durant et la sinistre Mazarine), "Les Montagnes Hallucinées" (Lovecraft)… sont réjouissants pour qui apprécie le genre horrifique.

Car tous les codes dudit genre sont ici détournés : la mystérieuse série de disparitions / accidents / meurtres, le groupe qui se sépare (et dont on ne reverra jamais les membres qui partent à gauche… ^^), les traînards qui disparaissent dans les sombres tunnels souterrains, la monstrueuses créature venue d'ailleurs, pas si esseulée qu'on voudrait bien le croire, le geek tourmenté par une curiosité qui va provoquer moult catastrophes; la sombre conspiration pour amener des colons sur un site xénos dangereux voire mortel, les notables qui devant le danger préfèrent parler productivité et rentabilité, les horreurs indicibles et leur aura de terreur nécessitant plusieurs jets de SAN pour ne pas sombrer dans folie (les joueurs de "L'Appel de Cthulhu" comprendront ^^)… Pour parfaire le tableau, il ne manquait plus que la bimbo blonde s'écriant « on va tous mourir ! »



Au final un bon moment de littérature populaire, un peu gâché par une fin quelque peu expédié (je commence à avoir l'habitude avec les auteurs de SFFF anglais) et par un manque d'ambition dans la prose et le style, bref dans la littéralité. J'ai presque envie d'enchaîner de suite avec la suite intitulé "La Main du traître" !



PS1 : en cours de lecture, soyez attentif pour repérer le pilote fan d'une vieille série intitulée "Les Têtes brûlées"... ^^

PS2 : j'ai lu "Le Labyrinthe de glace" dans l'omnibus "Ciaphas Cain, Héros de l'Imperium", et la structure du recueil évente un peu le suspens puisque qu'à chaque fois l'ennemi du roman à venir est mis à l'honneur dans la nouvelle qui le précède…
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Ciaphas Cain, tome 1 : Pour l'Empereur

Premier volume d’une trilogie consacrée au personnage du commissaire Ciaphas Cain. J’aime particulièrement ce personnage « héros malgré lui » (qu’il dit) et ma manière dont la narration est menée : elle mêle souvenirs à la première personne, commentaires de l’inquisitrice Amberley Vail (son chaperon et un peu plus) et extraits de documents d’autres témoins (dont un pastiche marrant de style pompeux) . Ces voix multiples donnent un élément humoristique relativement rare dans la SF militaire (et il faut y ajouter le pittoresque Jurgen et ses « charmes ») . Dans ce premier opus une situation particulièrement embrouillée (Traîtres, mutants, Xénos …) se résoudra in fine par quelques bonnes bastons .
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Ciaphas Cain - Omnibus, tome 1 : Héros de l'I..

Un peu ardu d'entrer dans ce bon gros pavé de science-fiction tant l'univers décrit est riche et protéiforme, mais ça vaut la peine de s'accrocher. Les aventures savoureuses de Ciaphas Caine, héros malgré lui, sont drôles. Secondé par son second aux effluves difficilement supportables, il va se construire une légende à coups de chance et de baratin.

J'avoue l'avoir lu en alternance avec d'autres choses pour éviter la lassitude dans la répétition des situations.



#CiaphasCaine #HerosDeLimperium #BlackLibrary #NetGalleyFrance #Netgalley #lecture #livres #chroniques #ScienceFiction



Le quatrième de couverture :



Un Omnibus de Ciaphas Cain Dans le futur déchiré par la guerre du 41e Millénaire, le Commissaire Ciaphas Cain, héros de l'Imperium, est respecté non seulement par ses pairs mais constitue de plus une source d'inspiration et de bravoure pour ses hommes. C'est du moins ce que la propagande impériale voudrait vous faire croire... La réalité est bien différente, car la seule chose à laquelle Ciaphas aspire vraiment est une vie confortable et éloignée tout danger. Le destin semble en avoir décidé autrement, et notre Commissaire se retrouve embarqué dans les situations les plus périlleuses. Seule sa chance insolente et son instinct de survie infaillible lui permettent de s'en extirper, mais il se retrouve toujours bien malgré lui dans le rôle du héros.
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Ciaphas Cain, tome 4 : La mort ou la gloire

sublime encore une fois.



On mélange warhammer 40 000 et mad max. Et on prend son pied 0 toute berzingue 0 travers le désert en compagnie de caphias et de son fidèle acolyte Jurgen le puant ( parce qu'il pue si on ne le comprend jamais assez ). D'ailleurs, on se prend à aimer de plus en plus ce fidèle assistant qui, malgré son odeur corporelle difficile, est un excellent soldat et aide de camp. Vraiment.

Mais pourquoi sent-il aussi fort ????
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