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Citation de LaFouineuse


— J’accepterais de les rencontrer, dit Aren.
Je referme l’album.
— Quoi ?
— J’accepterais de rencontrer tes parents, dit-il en s’avançant vers moi. Si tu le souhaitais.
Seigneur, cet homme m’aime, et je ne suis capable que de le dévisager tandis que mon cœur cogne dans ma poitrine. À chaque fois que je commence à me demander ce qui me pousse à vouloir être avec quelqu’un comme lui, il balaie mes doutes. Il me montre qu’il m’aime, et derrière ses sourires en coin et son attitude décontractée, il est prévenant et attentionné. La question n’est peut-être pas de savoir pourquoi j’ai envie d’être avec lui, mais pourquoi lui a envie d’être avec moi.
— Ça ne fait qu’un mois que tu me connais, dis-je en reposant l’album sur la commode.
— Oui, dit-il avec un petit sourire qui suggère qu’il sait où je veux en venir.
— Comment peux-tu être sûr de ce que tu ressens pour moi ?
— Tu es humaine, dit Aren. Tu es la personne la plus faible que je connaisse.
Les picotements chauds dans mon ventre disparaissent.
— Ça fait plaisir, merci
Il éclate de rire et prend mes mains dans les siennes avant que j’aie pu me détourner.
— Ce qui fait de toi la plus forte. La plus courageuse. Quand je t’ai trouvée sur ton campus, tu t’es battue. Tu n’as pas abandonné, même si tu savais que tu n’étais pas de taille. On n’était pas arrivés en Allemagne que j’étais déjà à moitié amoureux de toi.
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