AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sanjay Subrahmanyam (23)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'Inde sous les yeux de l'Europe

L’essai de Sanjay Subrahmanyam est du billard à deux bandes.

Il partage son analyse des documents écrits des premiers historiens qui essayent d’appréhender l’histoire des Indes à partir de quelques références écrites.

A partir du XVIème siècle, la découverte de l’Inde est menée avec la même détermination que celle de l’Amérique. Même si, commercialement, il y a des échanges, la culture indienne reste incomprise.

Sanjay Subrahmanyam décrit la situation européenne pour expliquer les écrits des Européens, et ainsi la motivation des historiens : pour plaire aux pouvoirs, la bataille des historiens sur le terrain contre les historiens d’état.

Même si je ne l’ai pas encore fini, et même si le vocabulaire est très riche, la lecture de l’essai, est passionnante : par exemple à partir d’une lettre d’un commerçant et celle d’un ambassadeur, Sanjay Subrahmanyam donne les clés pour reconstruire l’univers de son écriture.

De temps en temps, Sanjay Subrahmanyam semble associer le lecteur pour accabler, avec humour, l’historien européen de sa non-compréhension de l’Inde … Heureusement qu’il ne se doute pas que le lecteur actuel est aussi peu féru en histoire indienne.

Merci à Babelio et aux éditions ALMA EDITEUR de me permettre de découvrir le travail d’un historien analysant ses sources.
Commenter  J’apprécie          883
Les peuples de l'Orient au milieu du XVIe s..

La dernière Masse Critique m’a gratifié d’un fascinant petit beau livre, pour lequel je remercie vivement Babelio et les Éditions Chandeigne.



Petit par ses dimensions (21 x 15 cm) mais beau livre parce qu’il reproduit à une échelle 50% les 76 superbes aquarelles d'un codex portugais du milieu du XVIème siècle, consacré à représenter les différentes populations et quelques scènes de la vie autochtone dans les Indes portugaises. Les reproductions des aquarelles sont splendides et le papier mat donne une excellente idée de ce que peut être le codex original.



La préface en deux parties de l'historien Sanjay Subrahmanyan expose d'abord le contexte, à propos duquel l'école ne nous apprend que le minimum : Vasco de Gama a doublé en 1498 le cap de Bonne-Espérance, ouvrant les routes commerciales entre l’Europe et les pays de l'océan Indien et permettant aux Portugais d’y ouvrir de nombreux comptoirs. Oubliez la colonisation en profondeur de l’Amérique ou, bien plus tard, de l’Afrique : il s’agit alors d’établir et sécuriser des ports de commerce en laissant l’intérieur sous la férule des souverains et potentats locaux. Faute de moyens, sans doute : le voyage est bien plus long et risqué que la traversée de l’Atlantique, et il ouvre sur un espace bien plus vaste, plus peuplé et plus structuré. Il faut donc maintenir des relations diplomatiques et commerciales avec les pouvoirs locaux plutôt que d’imaginer les asservir.

Pour cette même raison de distance, il n’y a quasiment pas de femmes européennes dans cette aventure, ce qui donne rapidement naissance à une nouvelle catégorie sociale : les casados (mariés en Portugais), c’est-à-dire les familles nées des explorateurs et de femmes locales, ainsi que leur descendance. Et parmi eux, l’élite commerciale coloniale locale qui double l’élite coloniale officielle (vice-roi ou gouverneurs nommés par le pouvoir de métropole et leurs administrations), créant ainsi une classe autonome qui dynamise les échanges commerciaux.



On ne sait pas exactement qui a réalisé les aquarelles du codex et pourquoi. La seconde partie de la préface est la synthèse des enquêtes sur le sujet. Ce codex est un ensemble structuré, pensé comme tel, pas un regroupement a posteriori. Les aquarelles se suivent pour découvrir l'ensemble des Indes portugaises de façon ordonnée, d’abord la côte orientale de l’Afrique, puis la péninsule du Moyen-Orient, la côte occidentale de l’Inde, les archipels de l’océan Indien puis du Pacifique. Mais pas le Japon, ce qui permet au passage de dater le codex du début des années 1540, puisque les Portugais arrivèrent au Japon en 1543. Il y manque aussi les états musulmans en Inde, ce qui laisse penser qu’il n’était pas destiné à la métropole, mais à offrir en cadeau de prestige au souverain de l’un de ces états. Pas la peine d’y représenter son quotidien, plutôt lui faire découvrir l’ampleur et la diversité des autres territoires des Indes portugaises. Et c’est probablement un riche commerçant casado qui a commandé le codex pour servir d’introduction auprès d’un souverain local.

Enfin, l’analyse du style des aquarelles laisse penser que le peintre, unique, était un artiste local de la côte occidentale indienne. Quelques miniatures de cette époque et de cette région sont reproduites dans la préface pour montrer les similitudes de style. Hypothèse renforcée par le fait que les aquarelles représentant cette région sont plus précises, peintes d’après nature, que les autres, peintes sur la foi de récits de navigateurs et commerçants.



Les aquarelles représentent les costumes et souvent des particularités ou coutumes anecdotiques, voire sensationnalistes des différents peuples des différentes contrées. Tout ce qui pouvait frapper les esprits de ces Portugais du XVIème siècle. Cela va de femmes très libres ou guerrières (Pachtounes en l’occurrence) à ces pays où les gens se lavent souvent (tous les trois jours ou même tous les jours !), voire Ormuz où il fait si chaud qu’ils mangent installés au frais dans des baquets.

Et puis c’est la rencontre de l’altérité religieuse. Tous les personnages représentés sont qualifiés par leur religion. Il y a des musulmans (appelés maures, ce qui fait drôle quand il s’agit d’Indiens), des juifs et aussi des chrétiens de souches alternatives : les Abyssins du royaume du « Prêtre Jean » Éthiopien, les Indiens nestoriens de Malabar convertis par l’apôtre Thomas selon la légende. Enfin les « gentils », qualificatif employé pour tous ceux qui ne suivent pas une des trois religions du livre. Il y a des animistes, les Hindous et les Bouddhistes. C’est d’ailleurs chez les Hindous que se trouvent les thèmes les plus sensationnalistes, que ce soit la coutume de la Sita (les veuves qui se brûlent vives sur le bucher de leur époux décédé) ou les suicides rituels en sacrifice à un dieu. Ces derniers étaient bien plus rares dans la réalité que le laisse penser le codex, mais ils ont visiblement frappé nos voyageurs portugais.



On fait ainsi un grand voyage dans le temps et l’espace, même si (c’est mon seul bémol) le peintre n’est pas au niveau des meilleurs miniaturistes de son temps et la qualité artistique n’est pas fabuleuse. Mais il est suffisamment doué pour nous entrainer à rêver de ces contrées lointaines en des temps désormais reculés.



Pour finir, un petit mot sur les Éditions Chandeigne, que je ne connaissais pas. Ils ont eu la bonne idée de glisser leur catalogue dans le paquet et c’est simple : je veux tout ! Spécialisé initialement dans la littérature lusitanienne (en portugais, donc) et les récits de voyages, on y découvre des traductions de vieux ouvrages et auteurs, ou des études sur les mondes lusitaniens. Leurs livres ont tous l’air passionnants et, surtout, faits avec amour. À tout seigneur tout honneur, je vais commencer par « Mon oncle le jaguar », un João Guimarãens Rosa que je n’ai pas.
Commenter  J’apprécie          6412
Les peuples de l'Orient au milieu du XVIe s..

Les éditions Chandeigne allient l'esthétique, le goût de l'aventure et la soif de connaissances dans ce beau livre au format d'un livre agréable à lire dédié à un ouvrage ancien exceptionnel datant probablement de 1570 devenu le codex Casanatense de la bibliothèque de Rome. Ce prestigieux ouvrage est auréolé de mystère tenant à la persistance de la part d'inconnu liée à l'artiste, au commanditaire et au destinataire de l'oeuvre malgré le travail collectif et de toute nationalité des chercheurs dans les années 1980-1990.



C'est donc avec un vif plaisir et une grande curiosité que j'ai abordé cet ouvrage par la lecture de la préface riche en rebondissements qui apporte des éclaircissements sur le codex avant d'admirer le chef d'oeuvre des miniatures reproduites en entier soit 76 planches dessinées en double pages.



Dans la préface passionnante à lire, l'historien et professeur Sanjay Subrahmanyam contextualise l'ouvrage en plaçant le lecteur à l'époque des grandes expéditions maritimes avec la forte présence militaire et marchande des Portugais dans les Indes Orientales au XV et XVIème siècle. Les grands navigateurs portugais ayant ouvert la voie des épices et la course à ses richesses. Un souffle d'aventure qui ne doit pas faire oublier les massacres liés à la colonisation et au mariage forcé des femmes indiennes aux portugais pour établir un foyer, « les casados ».



Sanjay Subrahmanyam nous plonge ensuite dans une épopée incroyable avec la découverte qui tient tout du hasard du codex en 1956, dans une bibliothèque de Rome. Les palpitantes recherches scientifiques qui s'ensuivirent pour faire parler l'ouvrage mais il conserve encore bien des mystères aujourd'hui.



Quel plaisir en deuxième partie du beau livre, d'admirer les superbes miniatures et d'apprendre ce qu'elles disent avec les commentaires de Xavier de Castro qui s'est basé sur une bibliographie diverse et variée donnée en fin du livre. Les commentaires nous enseignent

sur les traditions, la hiérarchie sociale, le métier des habitants de l'époque dans un Orient vaste et multiculturel.



Les dessins esquissés puis peints avec les couleurs chaudes et encerclés d'encre en noir sont magnifiques. Ils représentent les différents peuples du milieu du XVIième siècle de la côte occidentale de l'Inde mais aussi les pays plus à l'est qui sentent bon la cannelle (Ile de Ceylan), la noix de muscade (Iles de Banda) avec la population locale, les castes, les hindous, les marchands arabes, les paysans, les « banians » ou commerçants, le plus souvent un couple d'un homme et une femme en vis en vis, dans leurs vêtements traditionnels et coiffes, tous différents.

De merveilleuses images et un témoignage unique d'un continent et de son époque à conserver précieusement dans sa bibliothèque.



Je remercie Babelio et les éditions Chandeigne pour cette très belle découverte à l'occasion de la Masse Graphique.

Commenter  J’apprécie          290
Vasco de gama

Grand spécialiste, nous dit-on, de l'histoire connectée, qui analyse les connections des différentes civilisations autrefois, avant notre mondialisation, l'auteur connaît tout de l'histoire de l'Inde, du Portugal, de l'Afrique etc...Il nous présente ici une biographie de Vasco de Gama nouvelle manière, mais franchement cela se mérite et j'ai trouvé ce livre très ardu. D'abord parce que l'auteur se livre parfois à de vastes digressions fort complexe, sur les intrigues à la cour du Portugal, sur le monde indien par exemple. Et la narration est déroutante pour une biographie, décousue. Je note toutefois que la partie sur la première expédition de Vasco de Gama se lit tout de même plus facilement que le reste et demeure fort intéressante.

Je ne dirais pas que je n'ai rien appris, bien au contraire, mais les prérequis pour lire ce livre me semblent fort nombreux. Faute de quoi le livre risque d'être refermé très vite.

Je ne suis pas sûr d'avoir fait une grande publicité pour ce livre, mais il vaut mieux savoir dans quoi on se lance !
Commenter  J’apprécie          150
Empires entre Islam et Chrétienté

Pointu, pointu...

Voici un livre qui intéressera en priorité des professionnels des études historiques ou du moins de ceux qui ont déjà un très solide bagage en la matière et plus précisément en histoire moderne.

Le livre est constitué de chapitres un peu disparates par leur objet ou leur taille qui tournent autour des Empires coloniaux portugais ou espagnol à l'époque moderne. Mais le plus grand intérêt du livre est de plonger la tête la première dans ce qu'il est désormais convenu d'appeler l'"histoire connectée", une histoire intégrant la grande complexité des relations, des interpénétrations, des différentes civilisations...Prenons un exemple, l'auteur, Sanjay Subrahmanyam, indien enseignant aux Etats-Unis, s'interroge sur l'histoire de la pensée telle qu'elle était étudiée jusque là, une histoire limitée aux penseurs occidentaux. Et une histoire limitée à l'influence de ces derniers en Inde, en Afrique etc... Sanjay Subrahmanyam prêche pour une histoire bien plus globale incluant tous les courants de pensée. Ou bien dans un autre chapitre il va étudier les relations et les similarités entre monde ottoman, empire Moghol indien et Empire de Charles-Quint...Le tout avec force citations de livres ou d'articles dans ce champ de recherche depuis les années 1960. C'est incroyablement savant donc, cela remet un peu les pendules à l'heure, mais franchement cela se mérite. Et je reconnais bien volontiers n'avoir pas épuisé les richesses de ce livre foisonnant mais technique.
Commenter  J’apprécie          100
L'Inde sous les yeux de l'Europe

Si dès l'Antiquité les pays du bassin méditerranéen ont eu des contacts commerciaux avec l'Inde, il faudra véritablement attendre 1498 et l'arrivée de Vasco de Gama dans le pays pour que les Européens s'intéressent réellement à cette civilisation. Sous le prisme de l'histoire, la langue, la géographie, la religion, l'art... les différents peuples européens qui se sont succédé tour à tour sur les côtés du pays, en plus du commerce, ont développé une littérature particulièrement fournies. De la découverte et l'apprentissage des différentes langues parlées dans le sous-continent, de la traduction d'ouvrages littéraires, historiques et religieux, au développement de l'orientalisme en Europe et de la naissance d'un marché de l'art asiatique avec des œuvres acquises de façon plus ou moins licites, peu de domaines échapperont à la curiosité des européens sur cette nation si riche et différente.



A travers cet ouvrage, l'historien indien Sanjay Subrahmanyam dresse une histoire de la représentation de l'Inde par les européens de 1500 à 1800. Soit de l'arrivée des portugais dans le pays suite à l'ouverture de la voie maritime du Cap de Bonne-Espérance jusqu'à la colonisation du pays par les britanniques. La thèse principale de l'auteur est de démontrer que la description d'une civilisation par une autre n'est jamais neutre ni anodine. Que l'on soit portugais, italiens, français, anglais, hollandais, que l'on soit catholique ou protestant, que l'on soit commerçant, missionnaire ou diplomate, la vision que l'on a de l'autre est forcément biaisée par sa propre culture, ses croyances et sa position sociale. Elle est surtout définie et illustrée par les objectifs sous-jacents qu'on put avoir ces explorateurs; de la volonté de christianisation de la population par les portugais, aux désirs de domination politique des britanniques.



Un livre difficile à aborder pour le profane qui s'y connaît peu ou prou sur le sujet tant les références sont exhaustives. Des centaines de portraits, références d'ouvrages et citations qui peuvent parfois alourdir le propos et rendre la lecture laborieuse. Par ailleurs des digressions et rappels historiques peuvent perdre le lecteur en cours de route. Néanmoins il faut saluer le travail titanesque de compilation qui a été fait ici. Au-delà des quelques difficultés de lecture l'exercice critique qui nous est offert permet de porter un regard différent sur ces années qui seront un préquel à l'expansion européenne commencée au 16ème siècle, à travers l'instrumentalisation des écrits et de la représentation de l'Inde





Merci à Babelio et aux éditions Alma pour cet ouvrage intéressant et enrichissant.
Commenter  J’apprécie          30
Vasco de gama

Remarquable ouvrage d' historien qui mettant en résonace la personnalité de Vasco de Gama avec le contexte politique et géostratégique de l'époque permet au profane que je suis de comprendre comment un petit pays d'1,5 millions d'habitant s'est constitué un empire et d'entrevoir les germes de son déclin

Le talent d'écrivain de Sanjay Subrahmanyam agrémente la lecture d'un ouvrage d'inspiration universitaire qui en cela laisse le lecteur libre de l'interprétation des faits qui y sont présentés avec les réserves qui tiennent à la rigueur de la discipline historique.

Suggestions pour un profane , avant d'entreprendre la lecture de l'ouvrage : au minimum lire la page wilipedia sur l'histoire du Portugal ; se procurer des cartes de l'Afrique, du pourtour de l'Océan Indien en remontant jusqu'à la Méditerranée orientale via la Mer Rouge et le golfe Persique.



Commenter  J’apprécie          30
L'empire portugais d'Asie

Un bien étrange empire entre possession et emprise. Une lecture intéressante. Le ressenti à la fermeture de l'ouvrage est tout de même celui d'une légère confusion. L'écriture (ou la traduction?) n'est guère fluide.

Il reste toutefois une évocation de cette gigantesque domination d'un pays somme tout petit et qui émigrait peu.
Commenter  J’apprécie          20
Vasco de gama

Si vous souhaitiez une "biographie" c'est raté, mais si vous souhaitiez une étude fouillée tout à la fois sur la légende et le contexte, c'est réussi!
Commenter  J’apprécie          20
Faut-il universaliser l'histoire ?

Sanjay Subrahmanyam n'est pas content. Cela fait à présent plusieurs décennies qu'une nouvelle génération d'historiens s'est levée, qui a tout mis en œuvre pour en finir avec les visions ringardes de l'Histoire en vigueur dans les écoles et les best-sellers consacrés aux grands héros. Mais, malgré ces efforts, rien ne semble avoir changé: en Europe comme ailleurs, on continue à regarder l'Histoire comme une sorte de galerie des génies et des ratés regardant vers l'ailleurs à la manière d'un touriste visitant une contrée lointaine. À certains égards, les choses ont même empiré: le retour des nationalismes qu'on pouvait croire périmés a relancé une industrie de l'hagiographie nationale dont l'absence de fondement n'a d'égal que le ridicule.
Commenter  J’apprécie          10
Comment être un étranger : Goa, Ispahan, Venise..

Intéressant, mais un recueil des conférences ne fait pas un livre.
Commenter  J’apprécie          10
L'Inde sous les yeux de l'Europe

Merci à Babelio et à l'éditeur Alma Editeur.



L'historien Sanjay Subrahmanyam s'est intéressé à un sujet riche : la représentation de l'Inde par les européens du XVIème au XVIIIème siècle.

Un ouvrage très complet. Il m'a été difficile de le commencer mais, par la suite, j'ai réellement apprécié cet essai.
Commenter  J’apprécie          10
L'Inde sous les yeux de l'Europe

Dans "L'Inde sous les yeux de l'Europe", Sanjay Subrahmany, grand historien et auteur de nombreux essais, a tenté de représenter la manière dont les Européens ont perçu l'Inde entre 1500 et 1800 mais n'oubliant pas d'y ajouter la vision qu'avaient les indiens de l'Europe.

Un fabuleuse analyse qui vous permettra d'aller à la rencontre de personnages connus et moins connus de cette époque. Grâce à cet ouvrage, vous allez découvrir une période historique peu exploitée dans les ouvrages.

Une lecture intéressante pour les curieux et les passionnés d'histoire.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
Commenter  J’apprécie          10
L'Inde sous les yeux de l'Europe

Sanjay Subrahmanyam sait par expérience les difficultés et les ambiguïtés que recèle toute représentation d’une civilisation par une autre. Son livre en est une saisissante illustration.
Lien : http://next.liberation.fr/li..
Commenter  J’apprécie          10
Vasco de gama

Livre très décevant

D'abord l'auteur ne s'est pas intéressé à la marine ni à la navigation . Il cite le nom des navires sans les décrire , sans évoquer les conditions de vie à bord .

Concernant la situation politique, économique et sociale des territoires de la côte Ouest de l'Inde touchée par les Portugais , nous n'avons pas davantage d'informations. On comprend seulement que ces peuples vivaient dans la sérénité et en paix, entretenant un commerce florissant avec le Moyen Orient, lorsque les Portugais cupides, cruels, et sans scrupules sont arrivés.

l'objectif de l'auteur parait être un procès fait à l'Occident.

Il est bien question de la situation politique et sociale du Portugal , à partir d'évocation de documents, mais sans vue d'ensemble , sans synthèse.

Commenter  J’apprécie          10
Vasco de gama

Faisant preuve d’un sens de l’observation sociologique aigu et d’une grande culture, c’est par son esprit critique et sa liberté de pensée et d’expression qu’il surprend le plus ses lecteurs.
Lien : http://www.laviedesidees.fr/..
Commenter  J’apprécie          10
La mer : 5 000 ans d'Histoire

Aussi loin que l’on puisse investiguer en remontant les layons du temps, les hommes ont toujours entretenu des liens intimes avec la mer. Cinq mille ans d’histoire connue qui prouvent à quel point les uns ne peuvent pas se passer de l’autre. Lien étroit qui a permis de développer les voyages, le commerce et de bâtir des civilisations insignes. Aussi, il fallait un livre qui revienne sur la manière dont l’humanité s’est progressivement familiarisée avec le monde marin et ses nombreuses ressources. Un récit passionnant qui retrace une histoire d’amour, de défiance et parfois de terreur. Bien des légendes ont surgi des flots avec des poignées de récits devenus mythiques dans le bassin méditerranéen. Faut-il raviver le souvenir des périples d’Ulysse ou d’Enée ?
Commenter  J’apprécie          00
Faut-il universaliser l'histoire ?

La discipline historique subit aujourd’hui le double assaut du nationalisme politique et de l’idéologie identitaire. L’universalisme y est-il pour autant la juste parade ?
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          00
L'empire portugais d'Asie

Voici un thème qui me passionne mais malheureusement, je ne comprend rien à ce que ce monsieur raconte.

Je crois qu'il y a trop de concepts qui sont abordés dans une même phrase et je reste hermétique à l'organisation de sa pensée comme de ses propos. Sa lecture demande trop de concentration et dans ces cas là, 512 pages c'est long, très long.

Lorsqu'on se retourne sur ce qu'on vient de lire et qu'il n'en reste rien, qu'on a strictement rien retenu du propos alors qu'on a passablement galéré à le suivre, on abandonne (ce qui est très rare y compris pour des essais et autres livres d'histoire) .

Je met tout de même 3 étoiles pour le thème rarement traité et sait-on jamais, vous le comprendrait peut être mieux que moi.
Commenter  J’apprécie          00
Vasco de gama

Enfin traduite en français, l'oeuvre magistrale de l'historien indien Sanjay Subrahmanyam revient sur la vie et les voyages de Vasco de Gama.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sanjay Subrahmanyam (71)Voir plus

Quiz Voir plus

Quelques Femmes ...

La première femme élue à L'Académie Française est ...

Marguerite Yourcenar
Marguerite Duras
Marguerite de Navarre

13 questions
205 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}