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Note moyenne 3.67 /5 (sur 90 notes)

Nationalité : Pérou
Né(e) à : Lima , le 29/03/1975
Biographie :

Santiago Rafael Roncagliolo est écrivain dramaturge, journaliste et traducteur.
Fils du journaliste et homme politique Rafael Roncagliolo , il a passé une partie de son enfance au Mexique, sa famille s'étant expatrier pour raisons politiques, et a grandi avec d'autres expatriès (péruviens, argentins, chiliens) au milieu des espoirs de révolution.
Sa famille rentre au Pérou avant la révolution du « sentier lumineux ». Il en dit «  cela ne ressemblait pas aux choses merveilleuses que l'on nous avait dites. Pour la classe moyenne de » Lima, la révolution était faite de peur, de bombes et de morts, pour les gens de la campagne, de choses encore pires. »
Il fait ses études secondaires et universitaires dans des établissements catholiqques. Il est titulaire d'une licence de littérature et de linguistique.
Rêvant de devenir écrivain, il publie plusieurs livres pour enfants et une pièce de théâtre « Tes amis ne te feront jamais mal ».
En 2000, il quitte son pays pour l'Espagne suivant l'exemple de Garcia Marquez, Vargas Llosa, pour y trouver le succès. Pour vivre il exerce un tas de petits boulots, même homme de ménage.
Il réalise que parmi ces écrivains émigrants, beaucoup plus ont connu l'échec. Il décide d'érire l'histoire de l'un d'entre eux et c'est comme ça qu'il connnait le succès.
Aujourd'hui, il habite à Barcelone.
Tout en continuant à écrire de roman, il écrit aussi des scénarios pour des séries télévisées et collabore à plusieurs périodiques notamment El Pais comme journaliste d'investigation. Il a traduit aussi plusieurs auteurs français dont Jean Genêt et Jean Giono.
En 2006, il obtient le prix Alfaguara pour son roman Abril rojo (avril rouge).

En 2009, le Seuil publie "Histoires indiscrêtes d'une famille sans histoire".
En 2010, il est élu l'un des 22 meilleurs écrivains espagnols de moins de 35 ans.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Au croisement de l'avenue Arequipa il trouva une manifestation politique. (....) Ceux qui étaient furieux, c'étaient les automobilistes qui étaient pressés de rentrer à la maison et de voir le match. Leurs klaxons et leurs insultes noyaient les slogans des manifestants.
- Je ne veux pas de démocratie, merde! - cria l'un deux à bord d'une coccinelle Volkswagen -. Je veux voir le Mondial, moi!
(traduction du contributeur depuis le texte original "La pena maxima",2014, éd. Alfaguarra, p. 182)
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- Sais-tu en quoi tu as vu juste avec Natalia, Oscar? En ne te mariant pas. Une concubine prend ses affaires et s'en va. Mais une épouse prends TES affaires et s'en va.
Texte original: - Sabes en qué acertaste con Natalia, Oscar? En no casarte. Una pareja agarra sus cosas y se va. Pero una esposa agarra TUS cosas y se va.
p.122
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Tu l'as dit toi-même: les élections sont dans une semaine. La police et l'armée sont en train de chercher des terroristes. Ils font des perquisitions. Ils emprisonnent des gens. C'est pourri mais c'est une nécessité de sécurité. Il faut défendre l'Etat. Et toi, tu travailles pour l'Etat. Alors, ne soulève pas le tapis. La merde qu'il y aurait dessous peut être la nôtre.
(traduction du contributeur depuis le texte original "La pena maxima",2014, éd. Alfaguarra, p. 87)
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Quand tu es enfant, tu ne poses pas de questions aux réponses. Tu les enregistres une à une. Tu les gardes ainsi jusqu'à l'adolescence. Et c'est alors que tu les questionnes toutes d'un coup.(Traduction libre du contributeur)
Texte original :
Cuando eres nino, no cuestionas las respuestas. Las grabas de una en una. Las guardas hasta la adolescencia. Y es entonces cuando las cuestionas todas de un golpe.
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Nous vivons l'expérience de la mort à travers les autres, mais au tréfonds de nous-même nous ne pouvons l'assurer. Nous voulons vivre à jamais. Voilà pourquoi nous conservons nos corps en vue de la résurrection. Les enterrer, c'est les conserver. Étymologiquement, le mot "cimetière" ne se réfère pas à la mort, mais au repos, en attendant que le corps soit réuni avec l'âme. C'est beau, n'est-ce pas ?
p 196
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Alfredo s'assit sur le lit et se déshabilla en lui tournant le dos. Il le faisait toujours ainsi, pendant qu'elle allumait le téléviseur de la chambre pour regarder le journal. Il finit de se changer et il se coucha. Maintenant, ils étaient tous les deux côte à côte, les jambes tendues en direction de la télé. Alfredo se dit qu'ils pourraient faire l'amour, ou s'embrasser, mais il constata une fois de plus qu'elle ne l'attirait pas physiquement. Il en allait ainsi depuis longtemps. Il avait beau la trouver belle et l'aimer, pour ce qui était de la toucher, c'était une autre affaire. Il prit la main de Lucy, posée au milieu du lit, seulette. Elle sourit. A la télévision, une femme se plaignait tristement que son chemisier était taché de chocolat. Elle avait l'air très déprimée, mais de petits points blancs qui poursuivaient de petits points marron surgirent et elle parut heureuse. Son chemisier étincelait comme son sourire. Si seulement la vie était comme ça, s'il y avait un détergent pour les taches de moisissure de la tristesse.
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Dans certaines cultures précolombiennes, on enterrait les morts avec tous leurs ustensiles, pour qu'ils puissent s'en servir dans une vie ultérieure. Ici même, à trente kilomètres de ce qui est maintenant Ayacucho, les wari enterraient les gens importants jusqu'avec leurs esclaves. Sauf que les esclaves étaient enterrés vivants. C'était une culture guerrière.
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L'art imite la vie.
ARISTOTE
La vie imite l'art.
Oscar WILDE
La vie imite la télévision bon marché.
Woody ALLEN

Texte original:
"El arte imita la vida" Aristoteles. "La vida imita el arte" Oscar Wilde. "La vida imita la television barata" Woody Allen.
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- Et n'as-tu pas participé à des castings ou à des auditions?
- A beaucoup. Mais à la fin, je couchais avec le directeur du casting et, même comme ça, on ne me recrutait pas.
Alors je me suis dit: "Nereida, les castings ce n'est pas pour toi. Ton truc c'est de coucher avec les gens. Tu dois changer de branche."
pp.147,148
Traduit à partir du texte original: - Y no asististe a castings o audiciones?
- Muchisimos. Pero al final siempre me iba a la cama con el director de casting, y ni asi me contrataban. Entonces fue que me dije : "Nereida, lo de los castings no sale bien. Lo tuyo es irte a la cama con la gente. Tienes que cambiar de rama."
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Dans les Andes, le mythe de l'Inkarri, l'Inca Roi existe. (...) Après avoir étouffé la rébellion, l'armée espagnole tortura Tupac Amaru (...) Ensuite, ils l'écartelèrent avec des chevaux. (...).
Les paysans andins croient que les morceaux de Tupac Amaru furent enterrés dans des points distincts de l'empire, pour que son corps ne puisse jamais se réunir. D'après eux, ces parties croissent jusqu'à se réunifier. Et lorsqu'elles trouveront la tête, l'inca se lèvera de nouveau et un cycle se terminera. L'empire ressurgira et écrasera tous ceux qui le saignèrent. La terre et le soleil avaleront le Dieu que les espagnols amenèrent de l'extérieur.
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