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Citation de Elcantou


Le désir se lisait dans ses yeux. Je me rappelai brusquement le baiser que nous avions échangé chez lui, la sensation de ses lèvres sur les miennes, son parfum envoûtant.
– Lucy…
Je ne sus pas ce qu’il allait dire, car je relevai la tête et posai ma bouche sur la sienne. Durant un instant, il ne réagit pas, et le désespoir s’empara de moi. Aidezmoi à oublier ! Je nouai mes bras autour de sa taille et le tirai à moi. Alors, ses lèvres s’entrouvrirent. Un soupir m’échappa lorsqu’il me renversa sur le matelas. Il remonta mes poignets au-dessus de ma tête. Je gémis. Sa langue joua avec ma bouche, et il me sourit.
– Vous aimez ça, hein ?
Oui. Je serrai les poings, avide de le caresser mais me délectant aussi de sa domination. Il glissa un genou entre mes cuisses, l’appuya fort contre mon sexe. Je tressaillis et arquai le dospour mieux me coller à lui. Brièvement, à la pensée de Niall ensanglanté, je poussais un petit cri, interrompant notre baiser. Lucas posa son front sur le mien.
– Nous pouvons arrêter, si vous…
Je lui coupai aussitôt la parole en l’embrassant, et il ne protesta pas. Tenant mes poignets d’une seule main, il introduisit l’autre sous mon haut et entreprit de titiller l’un de mes tétons, tandis que sa bouche descendait le long de mon cou. Je gémis de nouveau et crochetai mes jambes autour de ses hanches étroites.
– Comme vous êtes bandante ! murmura-t-il.
Je l’aidai à remonter mon corsage au-dessus de ma tête. Quand je sentis sa chaleur contre ma peau dénudée, je fus soudain engloutie par une vague de désir. Me libérant de son emprise, je tirai avec précipitation sur sa chemise. Ma maladresse lui arracha un rire étouffé qui m’irrita. Je le repoussai sur le dos et, le délestant de sa ceinture, j’enlevai son pantalon. Je découvris, sans grande surprise, sa queue déjà raidie. Je le saisis, promenai mon pouce sur le gland épais et fus récompensée par un soupir étouffé. Je glissai au pied du lit en griffant son torse de mes ongles et le pris dans ma bouche.
Il lâcha cette fois un juron et tandis qu’il se redressait. Je le gobais aussi profondément que je pus. Ses doigts agrippèrent mes cheveux tandis que j’embrassai, suçai, enfonçai mes ongles dans ses hanches pour mieux l’engloutir. À plusieurs reprises, j’agaçai son noeud turgescent avec la langue avant de l’enrouler autour de la hampe et de redescendre vers la base.
– Nom de dieu ! s’exclama-t-il quand je caressai l’intérieur de ses cuisses du bout des doigts tout en mordillant gentiment l’extrémité de son membre durci.
Il prit ma tête entre ses mains, m’ôtant son sexe de la bouche, et m’attira contre lui. Docile, je suivis le mouvement et me mis à califourchon sur lui avant de chercher aussitôt sa bouche. Lucas m’embrassa avec une vigueur renouvelée et me fit rouler sur le lit.
– À mon tour, souffla-t-il.
Il déboutonna habilement mon pantalon tandis que je me soulevai pour l’aider. Il me retourna ensuite avec une certaine brusquerie, ce qui m’arracha un petit cri. Ses mains agrippèrent mes fesses et j’en miaulai de désir. Écartant mes replis intimes, il plongea le visage entre mes jambes.
Je lâchai un gémissement de plaisir, bondis en avant, mais ses mains autour de ma taille me maintenaient fermement en place. Alors qu’il me léchait et me suçait, j’enfouis ma tête dans un oreiller tout en gigotant sur le lit. Soudain, l’une de ses mains abandonna ma taille et ses longs doigts me pénétrèrent. Je me tendis comme un arc en gémissant. Il m’aurait enchaînée que je n’aurais pas été plus esclave des sensations qu’il provoquait en moi. Rien n’aurait pu m’amener à renoncer à une torture aussi délicieuse tant mon corps vibrait de plaisir. Maître en la matière, il savait parfaitement jouer avec mon corps.
Le bruit d’un étui de préservatif qu’on déballe m’annonça qu’on passait à une autre étape, mais j’étais dans un tel était que je ne m’en préoccupais pas. Quand sa bouche me délaissa, je me mis à grogner de frustration et à supplier en silence pour qu’il m’en donne encore et toujours plus. L’absence soudaine de tout contact m’était insupportable, mais le lit craqua et je le sentis se glisser derrière moi. Ses mains s’arrondirent sur les courbes de mon corps, ses ongles se plantèrent sur mes hanches et je m’agrippai plus fort à l’oreiller.
Lorsque son gland frôla l’entrée de mon sexe, je ne pus retenir un cri d’excitation, aussitôt suivi d’un halètement, car il venait de me pénétrer d’un seul et long mouvement assuré. Je mouillais comme une dingue et sa présence en moi précipita la montée de mon orgasme. Je ponctuai désormais chacune de mes respirations de cris, étouffés par l’oreiller mais bien audibles dans l’espace exiguë de la cabine. Tout mon corps était tendu, et je devinai aux mouvements erratiques de Lucas qu’il allait lui aussi atteindre l’orgasme.
Il modifia sa position, ajustant parfaitement ses coups de boutoir aux endroits les plus sensibles, et je cédai à la jouissance. Des vagues de plaisir m’emportaient tandis que Lucas continuait d’enfoncer sa queue, la moindre de ses allées et venues exacerbant mes sensations. Au bout d’un moment, il ne put plus se retenir et jouit à son tour avec un soupir étranglé, ses doigts crispés sur mes hanches. Il s’abattit lourdement sur moi, son haleine chaude me brûlant la peau.
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