Bienvenue à Londonium, ville extraordinaire où l'électricité est une arme, où la lumière permet de créer des illusions fantastiques et où les fantômes du temps peuvent se montrer quelque peu envahissants
Avec Oscar et Livie, deux orphelins au destin exceptionnel, plongez dans un univers foisonnant et inventif aux accents steampunk, dans la lignée de «À la Croisée des Mondes» et «Les Mystères de Larispem». le premier tome d'une trilogie fascinante par Sarah Andrès, finaliste du Concours du premier roman jeunesse en 2018, à dévorer à partir de 10 ans.
+ Lire la suite
Alors qu'ils se secouaient la pince vigoureusement, ils scellèrent une nouvelle amitié, certes fondée sur une entreprise tout à fait illicite, mais promise à un bel avenir.
Sur son cahier ouvert devant lui, il avait rédigé une liste. ll aimait beaucoup faire des listes, il avait l'impression que les choses étaient presque déjà faites, une fois couchées sur le papier. Il ne lui restait qu'à commencer ses recherches et rayer les éléments de son inventaire les uns après les autres. Il brûlait de courir à la bibliothèque mais, comme toujours lorsqu'on est impatient, le temps se fait un malin plaisir à ralentir.
Il trouvait insupportable d'attendre, insupportable de ne rien faire et, plus insupportable que tout, d'attendre sans rien faire.
Le manque d'air et de lumière sont les plaies que notre société doit endurer. Les pollutions nous fragilisent, mais la science, sous l'égide de notre patronne Électricité, nous protège contre les microbes, contre la contamination, contre les pires pestes. Elle conduira à l'homme nouveau, l'homme libéré que nous devrions être.
Sur son cahier ouvert devant lui, il avait rédigé une liste. Il aimait beaucoup faire des listes, il avait l'impression que les choses étaient presque déjà faites, une fois couchées sur le papier.
Suivirent de longs discours très ennuyeux célébrant la nouvelle usine, la nouvelle énergie, la nouvelle cité de Clairvivre, tout plein de nouveautés nouvellement nouvelles.
Certes le temps détruit, mais il rend ce qui survit plus résistant. Le temps dévore le passé, mais c'est ainsi qu'il répare et cicatrice.
Il fut fort satisfait de se rendre compte que pour être bien armé dans la vie, il suffisait de la passer dans une bibliothèque.
Le manque d'air et de lumière sont les plaies que notre société doit endurer. Les pollutions nous fragilisent, mais la science, sous l'égide de notre patronne Electricité, nous protège contre les microbes, contre la contamination, contre les pires pestes. Elle conduira à l'homme nouveau, l'homme libéré que nous devrions être.
« Bon, se dit Oscar, nous ne sommes pas plus avancés mais au moins les autochtones sont sympathiques. »