Sarah Jio

L’amour n’était pas une fleur de serre que l’on faisait s’épanouir contre son gré. L’amour était une herbe folle qui poussait et fleurissait de manière inattendue sur le bord de la route

Le grand amour survit au temps, au chagrin et à la distance. Et même quand tout semble perdu, le grand amour perdure.

Ce sont des fleurs qui ne se plantent pas. C’est elles qui te choisissent, sinon elles ne poussent pas.

Quand un homme se met aux fourneaux pour une femme, on appelle ça un rendez-vous.

Beaucoup sur l’île, moi comprise, croyaient aux pouvoirs mystiques de ces fleurs, à leur capacité à guérir les peines de cœur et les douleurs du corps, à réparer les brouilles entre amis, voire à porter bonheur.

Et voilà la fin de mon histoire. J’ai aimé et j’ai tout perdu. Mais au moins, j’ai aimé. Et par cette nuit sombre et solitaire, alors que mon monde s’est écroulé, je trouve en cela une certaine consolation

— Bon, dit-elle. C’est à cause d’une autre femme ?
Tout le monde posait la question à l’annonce de l’échec de mon mariage, alors je n’en voulus pas à ma mère de sa curiosité.

Quand on veut en finir, on évite de faire durer les choses.

Tant qu’on voit la vie en rose, New York est une ville qui porte, mais au moindre coup de blues, elle vous écrase.

L’île de mon enfance, déjà synonyme de nuages et de pluie, s’assombrissait sous l’amoncellement des secrets