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Citations de Sarah McCarty (31)


- On a raison de dire qu'il n'y a pas pire fou qu'un fou amoureux.
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– Vous pensez trop.
– Vous devriez vous en féliciter.
– Pourquoi ?
– Parce que si je n’avais pas l’esprit occupé, je serais obsédée par la ville que nous sommes en train de passer sans nous arrêter. Je songerais à l’hôtel où j’aurais pu dormir sur un bon matelas, et la tristesse me gagnerait. La tristesse me rendrait triste et quand je suis triste, je parle. Et quand je commence à parler, je…
– D’accord, continuez à penser.
– Merci.
Elle sourit et attaqua sa viande séchée.
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Quand elle attaqua la tortilla, il décida qu'il avait atteint ses limites. S'il ne déboutonnait pas son jean d'urgence, son sexe allait se casser en deux et elle y verrait à coup sûr une nouvelle marque d'irrespect.
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Il tira sur les rênes de Brise, qui secoua la tête et fit un écart en signe de protestation. La mort se moquait de ses états d'âme ; elle continuait à lui montrer sa tête hideuse jour après jour. Elle était encore là aujourd'hui, lui offrant une nouvelle démonstration du plaisir barbare que l'homme prenait à détruire ses semblables.

Les carcasses carbonisées des deux chariots étaient couchées sur le flanc, dessinant vaguement un V. Il n'en restait rien, que des squelettes noircis dans un paysage aride, habitué à calciner tout espoir.
Du haut de la colline, Sam distinguait très clairement deux cadavres. Leurs chemises formaient des taches rouge et jaune dans le soleil aveuglant. L'état de conservation des corps semblait indiquer que l'attaque avait eu lieu au crépuscule. Les nuits étaient encore fraîches en juin.

Au moins, le vent ne soufflait pas de face, lui épargnant l'odeur des chairs en décomposition. Il ne la connaissait que trop. Elle était gravée dans sa mémoire depuis le jour qui avait marqué sa vie à jamais.
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- C'est la première fois que je te vois amoureux. Je n'ai pas l'habitude.
Ace but une longue gorgée. L'eau était tiède et saumâtre, mais il avait soif.
- Moi non plus.
- Raconte... Qu'est-ce qu'on ressent ?
Comment décrire de mélange de peur, d'excitation et de perfection ?
- Imagine que tu es assis au bord de la plus haute falaise que tu aies jamais vu, les jambes dans le vide. Tu sens que tu vas tomber et... c'est merveilleux.
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Desi poussa un soupir de soulagement quand Caine la
lâcha. Il y avait en lui quelque chose d’intense qui la faisait
suffoquer, depuis sa façon de l’observer, comme s’il voyait tout
ce qu’elle s’appliquait à cacher, jusqu’à sa mâchoire carrée et
sa bouche large et généreuse. Tout en lui était incroyablement
brut, sans concession. Le chapeau qu’il portait rabaissé sur
ses cheveux couleur café accentuait encore cette impression
de puissance. Il masquait ses yeux verts et renforçait l’autorité
de son visage aux traits rudes. Caine Allen n’était pas beau
au sens classique du terme, mais les femmes devaient être
fascinées par l’aura de danger qui flottait autour de lui. Et
par sa solidité rassurante. Les deux messages étaient délivrés
avec une égale amplitude, laissant à leur imagination le soin
de choisir quelle facette de sa personnalité dominerait au lit
si elles étaient assez téméraires pour s’y inviter.
Ce qui n’était pas son cas. Desi frissonna à cette pensée.
L’année écoulée avait réduit en miettes toutes ses illusions
de jeune fille sur la nature des hommes et, dès qu’elle aurait
retrouvé sa sœur, elle chercherait un endroit où elle pourrait
enfin vivre en paix, à l’abri des coups de la vie.
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— Tu n’as pas dit que tu m’aimais.
Il ne répondit pas et elle sentit son cœur se glacer.
— Bon sang, Caden, grommela Ace. Tu vas trop loin là.
Elle eut soudain l’impression que ses rêves étaient en train d’être piétinés. Il s’était moqué d’elle. Il lui avait menti et elle avait cru à ses belles paroles parce qu’elle avait envie d’y croire.
Sans un mot, elle posa le récipient sur le feu et entreprit de rouler les sacs de couchage. Elle avait encore le fragile espoir qu’il viendrait la rassurer, mais il ne bougea pas. C’était horrible d’avoir la preuve qu’elle avait été trahie. Horrible !
Après avoir roulé et ficelé les sacs de couchage en laissant dépasser un morceau de corde pour qu’il puisse les arrimer à la selle, comme il le lui avait appris, elle se redressa, les larmes aux yeux.
Il fit enfin un pas vers elle, mais c’était trop peu et trop tard.


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— Sans vouloir vous offenser, je pense que vous seriez
plus à l’aise avec vos amies.
Elle secoua la tête et montra le tronc d’arbre, serrant le
manteau autour d’elle tandis qu’elle répétait :
— Ici ce sera très bien.
Elle ne put réprimer une grimace en s’asseyant.
— Ça va ?
— Oui.
Compte tenu du coup qu’elle avait reçu, il ne trouva pas
cette réponse rassurante. Il fit glisser sa main le long de son
dos, par-dessus le manteau, comptant ses côtes au fur et à
mesure. Il situa immédiatement le point douloureux à son
cri étouffé.
— Elle va bien ? demanda Sam en approchant.
— Oui.
— Non.
Ils avaient répondu en même temps. Cette andouille de
Sam eut l’air de trouver ça drôle. Caine appuya sur la sixième
côte. Desi recula. Il suspendit son geste.
— Vous préférez que l’une de vos amies s’occupe de vous ?
Elle secoua la tête. Son menton se redressa avec cet air
têtu qu’il commençait à connaître.
— Je vais très bien.
— Ce n’est pas en niant le problème qu’il va disparaître.
— Pourquoi pas ?
Il secoua la tête devant l’illogisme de sa réponse.
— Parce que je vous le dis.
— Votre avis ne compte pas.
Il l’aurait parié.
— Dommage parce que c’est moi qui tiens toutes les cartes.
Son menton se releva d
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— Le père Gérard m’a envoyé à votre recherche, ajouta-t-il
en se défaisant d’un mouvement d’épaules de son manteau
de laine.
Il l’en enveloppa et l’attira contre lui pour lui communiquer sa chaleur.
— Il… il est vraiment mort ? chuchota-t-elle d’une voix
tremblante.
Difficile d’imaginer que cette même femme avait tenu
tête à trois hommes avec son courage et ses dents pour
seules armes.
Il regarda le gros barbu effondré sur le sol, les yeux fixes,
un trou entre les deux yeux. Une flaque de sang s’élargissait
sous sa tête.
— S’il fait semblant, c’est bien imité.
Un frisson la secoua de la tête aux pieds. L’hiver s’éloignait
mais le vent de mars était froid. Il l’aida à se lever pour la
conduire vers les autres captives. Elle était encore sous le
choc mais, dès qu’elle reprendrait ses esprits, elle ressentirait
à coup sûr le besoin d’une compagnie féminine.
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— Tu es à moi.
Les mots glissèrent de ses lèvres, si bas qu’il ne sut pas si elle avait entendu. Elle était chaude, douce, et l’enveloppait comme du feu liquide. Il ondula en elle en essayant de contrôler son désir, mais c’était impossible. Sa passion était trop forte.
— Viens avec moi.
Elle secoua la tête.
— Je ne peux pas.
— Si, tu peux.
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Il faufila sa main entre eux et pressa son pouce sur son clitoris. Il était encore gonflé et mouillé. Il le caressa au même rythme que ses coups de reins et le plaisir monta en lui comme une vague brûlante. Il résista. Il voulait qu’ils arrivent au plaisir ensemble. Il voulait que cette première fois soit parfaite.
Elle poussa un cri et se cambra. Elle y était presque.
— C’est bien.


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Elle dégagea lentement son menton, son regard rivé
au sien, comme si elle craignait sa réaction si elle faisait
un mouvement trop brusque. Elle se méfiait de lui, mais
comment lui en vouloir : elle avait été kidnappée, menacée
de viol, molestée.
— Il faut que je m’asseye.
Il hésita. Ils étaient encore à une dizaine de mètres des
autres femmes. Il était prêt à affronter sans sourciller n’importe quel danger, mais il était complètement désemparé
face à une femme hystérique. Elle s’arrêta devant un tronc
d’arbre couché.
— Ici ce sera très bien.
Elle avait une voix profonde et séduisante, avec un petit
voile rauque qui éveilla en lui des images d’alcôves, de
chuchotements sensuels et de caresses torrides. Son sexe
se tendit de désir tandis qu’un doux parfum de lavande
taquinait ses sens. Il changea de position pour lui épargner le
spectacle de son excitation. Elle venait d’échapper à un viol,
elle n’apprécierait probablement pas cette marque d’intérêt,
fût-ce d’un représentant de la loi.
— Sans vouloir vous offenser, mademoiselle… ?
Elle hésita avant de répondre puis esquissa un haussement
d’épaules presque imperceptible.
— Desi.
Un prénom peu courant, mais qui lui allait d’une façon
étrange, très féminine.
— Mademoiselle ou madame ?
Nouvelle hésitation.
— Mademoiselle.
Célibataire. C’était peut-être son jour de chance, finalement
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A presque trente ans, elle avait passé l’âge des folies. Elle n’avait aucun besoin de succomber à la tentation de l’un de ces petits pains tendres et briochés délicatement parfumés à la cannelle et recouverts d’une fine pellicule de sucre glace. Pas besoin, non… mais envie. Pas plus qu’elle n’avait besoin dans sa vie d’un joueur de saloon d’un mètre quatre-vingt-dix, large d’épaules, étroit de hanches, trop beau pour être honnête et charmeur en diable, songea-t-elle en poussant la porte de la boulangerie faisant tinter la petite clochette. Pas besoin, non… mais envie.
Elle avait toujours su que son refus de se plier aux conventions finirait par lui jouer des tours.
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— Je vais exaucer ton vœu.
Il vit l’inquiétude et l’incompréhension vaciller dans ses yeux.
— Que veux-tu dire ?
— Je vais partir. Je vais te laisser vivre ta vie.
Il la souleva dans ses bras et la porta dans le salon, mais il se rendit compte tout à coup qu’il n’avait nulle part où la poser.
— A une condition, dit-il en s’immobilisant au milieu de la pièce.
— Laquelle ?
— Quand je reviendrai, je veux un vrai lit.
— Je ne comprends pas.
Il l’allongea sur le canapé et se coucha doucement sur elle, parsemant son visage de baisers.


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Folle de rage, elle versa l’alcool sur le bandage qui recouvrait la plaie. Elle se rendit compte immédiatement de ce qu’elle venait de faire et lâcha la fiasque.

– O, madre de Dios !

Le visage de Sam vira au rouge et sa bouche se tordit dans une grimace d’agonie. Bella n’avait jamais entendu les jurons qui sortirent en rafale de sa bouche tandis qu’il agrippait des deux mains le bandage trempé. Ni ceux qui suivirent une fois que l’alcool atteignit la plaie. Elle recula. Il allait la tuer !

Sam se leva. Bella s’enfuit mais il l’attrapa avant qu’elle ait fait cinq pas.

– Revenez ici.

Elle se retourna, toutes griffes dehors. Sam la maîtrisa sans aucune difficulté, simplement en lui enserrant les poignets de ses deux mains. Il respirait fort, comme s’il venait de courir des kilomètres, les yeux plissés, lèvres serrées.

Puis, soudain, il éclata de rire. Un vrai rire qui l’humilia jusqu’au tréfonds de son être. Un rire qui lui fit oublier à quel point il était beau. Un rire qui la fit se débattre sauvagement tandis qu’il lui écartait les bras et lui embrassait le bout du nez. Puis la bouche. C'était leur premier baiser et il ne lui avait même pas demandé la permission !
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Sam tapota la cendre de sa cigarette et leva les yeux vers la fenêtre de Bella. A travers les voilages, il l'aperçut qui discutait avec Sally Mae. Une scène intime qui fit naître en lui un douloureux désir de permanence.
-À condition que je réussisse à la garder en vie jusque là.
-Si tu as l'intention de la ramener avec toi à Hell's Eight, pourquoi prends-tu le risque de la conduire chez sa maman? J'ai entendu dire que sa mère était favorable à son union avec Tejala.
-Elle peut raconter ce qu'elle veut. Bella n'épousera jamais cette pourriture.
Tucker haussa ses larges épaules.
-Bien sûr, il est possible qu'une fois Tejala éliminé, une créature aussi ravissante que Bella refuse d'épouser un vaurien comme toi.
Sam tira une longue bouffée de sa cigarette.
-Je sais !
-Je plaisantais, idiot !
-Pas moi.

Tucker lui donna une petite bourrade.
-Cette fille est folle de toi. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Elle te désire plus que tout au monde.
-C'est ce qu'elle croit. Mais quand le danger sera écarté et qu'elle se sera réconciliée avec sa mère, elle ne verra peut-être plus les choses de la même façon.

Tucker jura et envoya promener son mégot de cigarette d'une pichenette. Le bout incandescent rougeoya brièvement avant de toucher le sol.

-Tu veux cette fille, oui ou non?
-Oui.
-Alors pourquoi diable la mets-tu en situation d'avoir le choix?
-Parce que ce n'est que justice.
-On s'en fout que ce soit juste ou pas ! Elle te veut. Tu la veux. Attrape le bonheur pendant qu'il passe !

Sam lui lança un regard sardonique.
-Comme tu as attrapé Sally Mae?

Le visage de Tucker se ferma.
-C'est différent.
Sam sourit avec ironie. Il l'aurait parié.
-En quoi est-ce différent?
Tucker s'approcha du mégot qu'il avait jeté et l'écrasa sous le talon de a botte.
-Elle est blanche, je suis indien. Elle est quaker, je suis un flingueur. Nous sommes incompatibles.
Il se tourna vers Sam.
-Tandis que toi...
Il montra la fenêtre du premier.
-La seule chose qui se dresse entre vous, c'est ton stupide entêtement.
-Et une bonne dizaine d'années, grommela Sam.
Tucker secoua la tête.

-Parfois, tu es ton pire ennemi, Sam.
-Possible.
Il jeta sa cigarette et l'écrasa du bout de sa botte.
-Peut-être que je n'ai pas envie de me réveiller d'ici un an dans un lit vide, avec un paquet de regrets.
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-Si j'avais su que votre cheval n'était pas en état de vous porter, je l'aurais abattu.
Isabella poussa un cri horrifié.
-Vous n'auriez pas tué Petit Pois sucré? Malheur, elle ajoutait l'insulte au handicap.
-Vous avez appelé cette pauvre bête " Petit Pois sucré" ?
Elle redressa e menton et caressa l'épaule de son cheval.
-Ça lui a comme un gant. Il est très doux.
-Évitez de prononcer son nom devant ses congénères ou il risque de mourir pour de bon - de honte.
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- Je me suis rendu compte qu'un homme pouvait se passer de sexe du moment qu'on gâtait son estomac.
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- Si tu n'entends que ce qui te dérange, c'est que tu n'écoutes pas vraiment.
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… mais parfois, il faut savoir forcer le destin.
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— Il n’est pas mon camarade !
— C’est un élève comme toi. Il appartient à la grande famille de l’école. Tu devrais l’aider au lieu de l’enfoncer. Le monde serait plus paisible, si tout le monde agissait ainsi.
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