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Citation de Ninie067


Frankie en avait des sueurs froides. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait encore plus que les enterrements de vie de jeune fille, c’était les mariages.

— Tu sais que j’ai le mensonge en horreur, Eva.

— Mais ce n’est pas un mensonge ! Il y a des milliers… que dis-je ? des millions de gens de par le vaste monde qui se marient, qui font des enfants, et qui vivent parfaitement heureux !

— Dans les contes de fées, oui. Dans la vraie vie, ils se volent dans les plumes, couchent à droite et à gauche, puis finissent par divorcer. Invariablement dans cet ordre.

Frankie fit un effort draconien pour laisser ses idées négatives de côté et passer en mode constructif.

— Vas-y, toi, Eva. L’amour fait partie de ton champ d’expertise. Tu sais que le sentimentalo-tactile, c’est pas pour moi.

— Pas de panique. Je m’en charge, les filles.

Cette fois, c’était la voix de Paige qui s’élevait dans l’oreillette. Quelques secondes plus tard, Frankie vit son amie se hâter dans sa direction, foulant d’un pas décidé la pelouse

entretenue avec une précision millimétrique. Paige avait l’air fraîche comme une rose malgré l’humidité et la chaleur new-yorkaise.

— Que faisait la future mariée juste avant de fondre en larmes ?

— Elle a reçu un appel.

— Tu as pu entendre ce qu’elle disait ?

— Je n’espionne pas les conversations téléphoniques. Peut-être qu’il y a eu un effondrement boursier ou un truc comme ça. Cela dit, vu les dimensions de la maison de papa-maman, il faudrait un gros krach pour mettre la famille sur la paille.
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