Une péniche passe, éclairant les façades de l'Hôtel-Dieu et de la cathédrale.
Les bâtiments prennent l'allure d'un décor de théâtre.
Elle pense que Paris est la plus belle ville du monde.
Ce serait triste qu'elle devienne un musée où seuls les touristes déambuleraient en faisant des selfies. Non, Paris est vivant !
Même si en hiver les habitants se replient chez eux, les salles de théâtre, de concert, de cinéma, les cafés, les restaurants sont autant d'alvéoles d'un gigantesque poumon. Chaque soir, la ville respire, transpire, vibre et s'échauffe. Et puis, il y a les street artists qui ne cessent de la transformer, apportant aux murs gris poésie, cris d'injustice ou drôlerie.
Après les laudes, ce sera un temps de prière, suivi de l’office de prime, de la messe, puis un maigre repas, qui me laissera comme toujours affamée.
Office de tierce. Puis je rejoindrai ensuite le scriptorium où j’ai la très grande chance de travailler aux enluminures. Je suis habile à peindre et à copier.
Office de sexte, dîner, temps libre d’une heure ou deux, office de none, travail, office de vêpres, repas du soir, lecture, office de complies, repos, office des matines, puis des laudes... et ainsi chaque jour. Je n’en peux plus de cette litanie !
Pourtant, il y a encore peu de temps, ce rythme bien ordonné, sans surprise, ne me dérangeait pas, bien au contraire je crois que je m’en accommodais.
J’étais rassurée par ce métronome fidèle et infaillible qui écarte les souvenirs et les pensées mélancoliques.

Mercredi 4 novembre
Esther court dans le labyrinthe des couloirs du métro République, zigzagant
entre les voyageurs pressés. Grégoire lui a envoyé un SMS il y a quelques
minutes et elle a immédiatement laissé en plan son devoir d’histoire sur les
nouvelles conflictualités depuis la fin de la guerre froide pour le retrouver. Sur
le quai de la ligne 8, elle relit son message « SUSHI, TU PEUX 16H METRO
CAMBRONNE ? J’AI TRUC URGENT À TE DIRE ».
Esther étudie rapidement le plan. Elle descendra à La Motte Piquet Grenelle et
finira à pied. Elle devrait être pile à l’heure. Mais qu’a donc Grégoire de si urgent
à lui dire ? Et pourquoi à Cambronne ? C’est loin de leur QG. Depuis la rentrée,
après un été passé à flâner dans les jardins publics et sur les quais de Seine,
ils ont pris l’habitude de se retrouver chaque mercredi en fin de journée dans
un petit café de la rue Oberkampf. C’est là, dans le fond de la salle déserte avant
l’arrivée des dîneurs, sur une banquette de skaï rouge, qu’ils s’embrassent à en
perdre le souffle avant de se raconter les deux premiers jours de la semaine où
ils ont été séparés car « cette année pas dans la même classe ». Et aussi parce
qu’au lycée, Grégoire préfère qu’ils ne se montrent pas trop ensemble.
Les stations défilent lentement. Esther s’impatiente. Elle compte les secondes
entre les signaux sonores, s’agace quand un retardataire bloque les portes,
redoute l’annonce qui préviendra d’une panne momentanée de secteur. Même
le baratin de Gérard-le-clochard ne parvient pas à la distraire. Enfin, elle sort.
Elle grimpe les marches quatre à quatre, remonte le boulevard de Grenelle sous
le métro aérien. Les détritus du marché jonchent encore le sol. Esther saute pardessus
les cageots éventrés, contourne les glaneurs venus remplir leur cabas
des fruits et légumes abandonnés. Elle est en sueur et soudain, de l’autre côté
du carrefour, elle aperçoit Grégoire.
Lila est perplexe.
Elle imprime les principaux articles concernant la personnalité de l'artiste. Surligne au Stabilo :
Activiste
Agit toujours de nuit
Masqué
Rythme compulsif
Symbole de conquête
Sans aucune autorisation
Jamais placés au hasard
Toute-puissance
Orgueil surdimensionné
Pas de message politique
Le portrait type du tueur en série ... Sans aller jusque-là, au moins un suspect potentiel.
Le chat ronronne contre mes jambes.
- Il s'appelle comment ?
- Le Chat, comme un chat, ça se voit, non ?
- Et vous ?
- Appelle-moi La Vieille. Puisque je suis vieille.
- Pourquoi vous me parlez méchamment ?
- Je cause comme je veux.
- Excuse-moi pour hier.
Que tu sois une fille ou un garçon, ça n'a aucune importance.
Tu es toi et tu es... formidable!
Et puis, je voulais te dire... les robes, ça te va super bien.
- Bah tu vois que tu sais parler aux filles! se. moque Charly.
Quand ils se sont tromper d'aéroport ils ont intimidé l’hôtesse de terre c'était une stagiaire elle les a laissé monter et ils ont appeler leur mère, elle ne pouvait pas venir les chercher c'est donc son cousin Marco qui est venu.
Il a un gout rock, il est a emmener en boite de nuits alors qu'il n'ont que 13 et 16 ans. Le lendemain il ont le mariage, ils ont mit des habit rock bizarre et ils partir au mariage.
FIN!
Je résume c'est tout simple ce livre est super trop bien j'aime trop.
C'est l'histoire de 2 frère un qui est plutôt guaffeur, ils doivent aller en voyage en Italie car il y a un mariage leurs parents y sont déjà pour le préparer.
Ils sont donc seul chez eux. Un jours ils se réveillent, prépare leurs valises et sortent de chez eux pour prendre le car et le train qui emmène à l'aéroport.
Ils se sont tromper de jours et d'aéroport. LA SUITE JUSTE APRÈS.
-T'es complètement maboule ! Pourquoi tu inventes ces histoires ? Et comment elle a pu te croire ?
-Uniquement parce que c'est plus rigolo que la vérité, non ?
Pour cette dernière rédaction avant des vacances imméritées, je vous demande de déclarer votre flamme sous la forme d'un sonnet en alexandrins. Vous respecterez l'alternance des rimes et utiliserez un vocabulaire soutenu. "Qu'avec vos trois neurones s'envolent vos âmes / Faites-moi vibrer, arrachez-moi des larmes..."