Cessez d'être gentil, soyez vrai ! - Satish Kumar - Activiste de la paix
Capsules réalisées par Valérie Zoydo
Montage : Ilouka Billy et Olivier Leonetti
Cadre : Jallal Seddiki
« Cessez d'être gentil, soyez vrai ! » de Thomas d'Ansembourg est disponible en librairie :
En France dès le 8 octobre :
- Éditions de l'Homme France : https://bit.ly/3ijWxbL
Au Québec dès le 30 septembre :
- Les libraires : https://bit.ly/2GqH78w
- Renaud-Bray : https://bit.ly/3inGXfq
- Indigo, Chapters : https://bit.ly/2Hzz89t
- Archambault : https://bit.ly/3l1rSlm
- Éditions de l'Homme Canada : https://bit.ly/2RNYZfP
En savoir plus sur le livre :
Nous sommes souvent plus habiles à dire leurs quatre vérités aux autres qu'à leur exprimer simplement ce qui se passe en nous. Afin d'acheter la reconnaissance, l'intégration ou un confort apparent, nous avons appris très jeunes à porter un masque qui dissimule ce que nous éprouvons. Cette façon de faire nous coupe toutefois de nous-mêmes et, tôt ou tard, de l'autre. Ainsi s'amorce le cycle d'une violence silencieuse mais dévastatrice, la non-écoute de soi menant avec le temps à la non-écoute des autres et le non-respect de soi, au non-respect de l'autre.
Cessez d'être gentil, soyez vrai! est le seau d'eau fraîche qui nous aide à émerger d'une somnolente inconscience. Ayant lui-même contribué à faire connaître la Communication NonViolente dans de nombreux milieux, où elle est aujourd'hui solidement implantée, Thomas d'Ansembourg montre avec clarté comment la tendance à s'ignorer ou à méconnaître ses propres besoins conduit à se faire violence et à reporter sur d'autres cette violence, transformant un phénomène individuel en un véritable enjeu de santé publique.
Des milliers de lecteurs l'affirment: ce livre, plein de bienveillance et d'humanité, est un outil majeur de connaissance de soi qui permet de changer significativement la relation à soi et aux autres, et de rendre les conflits féconds. On y trouve une invitation souriante à désamorcer la mécanique de la violence là où elle s'enclenche toujours: dans la conscience et le coeur de chacun.
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L'amour universel nous permet de sortir du carcan de l'égo pour nous joindre à l'éco : remplacez le "g " par un " c" et vous ferez un pas de géant !
Pour vivre, nous devons autant cultiver le sol pour faire pousser des légumes, des fruits ou des céréales qui vont nous nourrir, que cultiver notre âme pour que germent l'amour, la compassion, la générosité ou encore le sens du sacré.
Le gaspillage est une forme de violence, tout comme la pollution et l'accumulation de richesses superflues.
Respirer nous relie à l'univers. Nous partageons le même souffle de vie, le même air, avec l'ensemble de l'humanité. Ce medium invisible nous relie au reste du monde chaque fois que nous respirons. Nous partageons l'air avec les animaux, les oiseaux, les poissons, les plantes - le monde entier, en somme. N'est-ce pas merveilleux de penser que nous sommes tous liés les uns aux autres par notre respiration ? L'air ne connaît nulle barrière, nulle frontière, nulle distinction ou séparation. En te concentrant sur ta respiration, tu sentiras se dissoudre en toi ce qui te sépares et t'isoles de l'univers.
Une grande partie du mouvement écologiste actuel est hanté par la crainte d'une catastrophe. L'éventualité de la fin du monde éveille les consciences - mais est-ce une bonne motivation ? Certainement pas. Difficile de bâtir un avenir durable sur la peur ! L'amour et le sentiment de révérence que nous inspire la nature me semblent plus à même de guider les hommes sur la voie de la cohérence, de l'harmonie et de la pérennité.
Si la terre est mon extérieur, l'âme est intérieur. En cultivant la terre pour nourrir mon corps, je prends soin de mon âme; je cultive l'amour, la compassion, la beauté et l'unité qui me permettent d'atteindre l'harmonie à l'extérieur comme à l'intérieur de moi-même.
Enfant, j'étais fasciné par le fait que ma mère, qui pratiquait le jaïnisme avec ferveur s'entendait à merveille avec Gopalji, qui étudiait et enseignait l'hindouisme. Le souvenir de leurs discussions continue à me fasciner, mais il ne me surprend plus. Les jaïns n'envisagent pas la vérité en termes d'absolu. Le paradoxe est au coeur de leur système de pensée : à leurs yeux, nous sommes à la fois des êtres physiques et des créatures spirituelles. "il est possible d'être et de ne pas être" en même temps. Tout est à la fois permanent et provisoire.
Malheureusement, le développement des sciences, les innovations technologiques, les orientations prises par la philosophie et la pensée économique au cours des trois derniers siècles ont incité les hommes à se croire maîtres de la nature. ...Appelée "spécisme", cette vision du monde se caractérise par la domination absolue de l'espèce humaine sur toutes les autres. Arrogantes et anthropocentriste, cette domination a signé la fin des relations de respect, de réciprocité, de révérence et de spiritualité qu'entretenaient les hommes avec la nature.
En prenant conscience que nous sommes un microcosme au sein d'un macrocosme, nous touchons du doigt l'esprit divin ; nous sommes libérés de la tristesse et de la séparation.
En nous immergeant dans la nature, nous développons notre capacité à éprouver de l'empathie et de l'amour pour elle. Or, aimer, c'est soigner, protéger et préserver.