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Citations de Saverio Tomasella (474)


– Quelle drôle d’idée de croire que la sensibilité est réservée aux filles. Les garçons ne sont pas des machines ou des robots, que je sache.

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La créativité, c’est le meilleur remède pour tous les grands sensibles. Chaque être sensible porte en soi un domaine de créativité personnelle – écriture ? musique ? peinture ? sculpture ? jardinage ? L’essentiel est de trouver ce qui nous fait vibrer. Ce qui va nous permettre d’exister encore plus fort.
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(…)ne plus ruminer le passé et être dans le présent. D’ailleurs, Marc lui a expliqué combien créer aide à s’affirmer dans le réel.
La créativité, c’est le meilleur remède pour tous les grands sensibles. Selon lui, chaque être sensible porte en soi un domaine de créativité personnelle — écriture ? musique ? peinture ? culture ? jardinage ? L’essentiel est de trouver ce qui nous fait vibrer. Ce qui va nous permettre d’exister plus fort.
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– Je voulais te dire… Je suis vraiment contente que tu te sois rendue compte que j’étais moi aussi très sensible. Ce n’est pas évident… j’ai passé la plus grande partie de ma vie à essayer de le cacher. À dissimuler ma sensibilité derrière un masque de dureté.J’avais honte, je me croyais anormale et je préférais me replier sur moi-même pour échapper au jugement des autres. J’avais peur qu’on me prenne pour une folle.
Au bord des larmes, Estelle marque une pause et boit une gorgée de chocolat chaud pour retrouver une contenance.

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Tu sais, il y a peu de personnes fiables et justes, mais elles existent.
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– Lorsque j’étais enfant, on disait que le bonheur des uns faisait le malheur des autres…
– On le dit encore, tu sais, regrette Estelle. En fait, je crois qu’on dit surtout l’inverse, mais peu importe.
– Eh bien, c’est faux, complètement faux, archi faux ! Je voudrais donc profiter de l’occasion pour vous suggérer ce qui pourrait être la devise de notre petit groupe :
« Le bonheur des uns fait le bonheur des autres » ! Vous êtes d’accord ?

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Je me sens différente. Je suis tout le temps en décalage, avec les autres, avec la société. Comme si je n'appartenais pas à ce monde.
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La sensibilité vraie est une réalité profonde qui est le propre de l'âme humaine. Très souvent, j'ai pu constater que l'hypersensibilité repose fondamentalement sur un phénomène d'amplification ou, pour le dire de façon plus imagée, de "caisse de résonance". Les ressentis (sensations, émotions, sentiments) vécus dans telle situation sont nourris et agrandis à l'intérieur de la personne, comme par un écho interne qui enfle et s'auto-entretient, une auto-affectation supplémentaire, une coloration personnelle qui vient s'ajouter aux premières perceptions, pouvant aller jusqu'à engendrer un brouhaha intérieur entraînant de la confusion.
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Il n'y a rien de plus facile que d'induire et d'entretenir le malheur. Construire la confiance et le bonheur, construire une relation d'amour demande des années ; les massacrer ne requiert que quelques rares heures, voire quelques petites minutes...
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Au journaliste Christophe Bourseiller qui lui disait qu'elle semblait "en permanence sur la corde raide", la cantatrice Nathalie Dessay se confiait sur sa sensibilité et sa "très grande fragilité". Pour elle, ce ne sont "pas seulement les artistes qui sont très fragiles, ni même les comédiens qui vont jusqu'au bout de leurs personnages", mais "toutes les personnes qui s'impliquent dans ce qu'elles vivent et dans ce qu'elles font."
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L'inquiétude, le doute, l'anxiété et l'angoisse sont les plaies des personnes hypersensibles ; ces plaies, souvent accompagnées d'impatience, d'irritabilité et de nervosité, rendent ces personnes plus difficiles à supporter. Les proches leur renvoient l'idée qu'elles sont insupportables et difficiles à vivre, relançant l'inquiétude et l'anxiété, nourrissant sans fin les doutes et les angoisses. Comme "lorsqu'elle est mal accueillie et mal vécue, l'hypersensibilité entretenait l'hypersensibilité. La personne qui souffre de sa sensibilité à vif se sent dans le tourbillon d'une tornade dévastatrice qui tourne sur elle-même, et dont il lui semble improbable de sortir un jour...
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Certains d'entre nous se sont amputés d'une partie essentielle d'eux-mêmes, pour devenir la colonne porteuse d'un parent ou d'un proche. Ils expriment parfois soudainement de vives révoltes, qui peuvent sembler parfois exagérées pour leur entourage. Il s'agit d'une façon de se retrouver un moment ou de mettre un terme provisoire à un excès de sacrifice ; ils ont atteint la limite de ce qui leur est supportable. Si certains explosent d'une rage pleine de fureur, d'autres fondent en larmes amères ou s'écroulent en sanglots désespérés. Les réactions émotionnelles sont très variées ; elles sont chaque fois justifiées et leur fondement subjectif, fréquemment liées au vécu d'une profonde injustice réelle mais invisible. Il est impossible de porter longtemps la souffrance d'un autre sans courir le risque de s'effondrer ou d'y succomber. La grande sensibilité des hypersensibles, extériorisée de temps à autre de façon exaspérée, découle souvent d'une existence passée à consoler ou encourager les autres, privée de consolation et d'encouragement.
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Cette semaine c'était étrange. Je me suis sentie très fragile et en même temps très en forme ; parfois à vif, pour des petits riens : une contrariété, une contrainte inattendue, une tâche imprévue... Je sentais la fatigue monter d'un coup ou une sorte de découragement. Dans ces cas-là, je deviens irritable sans pouvoir y remédier. J'ai parfois l'impression d'être une girouette qui vire au gré du vent.
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Le sentiment d'abandon peut correspondre des réalités très différentes. Il est nécessaire de distinguer l'impression d'être abandonné, qui donne lieu à une plainte, de la crainte de pouvoir l'être, qui produit souvent une revendication pour éviter de l'être vraiment, et d'un abandon réel, ou vécu d'abandon, qui constitue une épreuve douloureuse pour le sujet. Ainsi, le sentiment d'abandon dont souffre l'adulte ne repose pas forcément sur un abandon réel, bien que ce soit fréquemment le cas. En revanche, les situations d'abandon vécues dans l'enfance génèrent inévitablement, plus tard, un sentiment d'abandon plus ou moins persistant.
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Une des premières sources d'exacerbation mal vécue de la sensibilité provient simplement du dépassement d'un seuil qui correspond à ce qui, pour chacun, est la limite entre ce qu'il est possible de supporter et ce qu'il n'est pas possible (ou ne semble pas possible) de supporter. Au-delà de ce qui nous est supportable, nous pouvons devenir intolérants : à la douleur, à la lumière, au bruit, au travail, au changement, à la réflexion, à la présence de l'autre, sa parole, son odeur, etc. Nous pouvons perdre patience et nous sentir envahis d'émotions incontrôlables. Ce seuil de tolérance est d'autant plus bas que nous sommes fatigués, saturés, surmenés ou déjà affectés par une épreuve (deuil, au sens très large, notamment). A plus forte raison, notre capacité de tolérance sera faible si nous ne parvenons pas à surmonter les frustrations inévitables qui se présentent au quotidien.
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- C'est vrai qu'on essaie souvent de prendre quelque chose aux autres. Tu ne trouves pas ? Une idée, un tuyau, ou même un sentiment. On agit un peu comme des voyeurs, à l'affût de ce que vivent les autres, pour ne pas en perdre une miette…
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(...), nous ne pouvons pas changer notre histoire, pas plus que nos parents, nos frères, nos soeurs, les drames d'abandon qui nous ont blessés et les égarements dont nous avons souffert et qui ont blessé nos proches. Tous ces aspects de notre existence ne peuvent pas être effacés. En revanche, nous pouvons changer notre regard sur chacun d'eux et choisir de transformer notre façon de considérer et d'apprécier nos qualités personnelles.
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Les marques laissées par les expériences douloureuses, dont certaines - parfois - sont traumatiques, sont des blessures en soi qui demandent du temps pour être pansées (pensées), pour être soignées et pour cicatriser.
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[...] que nous le voulions ou non, que nous le percevions ou non, nos relations amoureuses sont marquées et influencées par les places et les rôles que nous avons tenus auprès de nos référents parentaux, ainsi que par les fonctionnements des rapports que nous avons établis avec eux.
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" Dis-moi qui tu hantes, je redirai qui tu es. " Ce vieil adage n'a rien perdu de sa vérité… Je ne choisis pas au hasard celles et ceux que je fréquente ou que je laisse venir à moi. Je ne cultive pas au hasard mes amours mortes ou vivantes, passées ou à venir. Je ne vis pas par hasard des amours possibles ou impossibles. Même si mes choix semblent m'échapper, je suis ce que j'aime.
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