AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Saverio Tomasella (475)


Je leur disais air je n’arrivais pas à laisser glisser les comportements des gens que j’étais fragile. Comme si ma sensibilité était un défaut. Et tu sais ce qu’ Antoine m’a dit ?
Que ma sensibilité est ma richesse. Que c’est naturel de se stur blessé quand on nous attaque, e que ces attaques viennent souvent de gens qui envient notre liberté.
Commenter  J’apprécie          20
Aussi, la créativité repose-t-elle sur un tissage aléatoire de synesthésies ou de correspondances [...]. La créativité surgit de cet ensemble de correspondances de toutes sortes qui emmènent, un peu à son insu, l'individu du connu à l'inconnu, par des rebonds d'idées, par des sauts d'une image à une autre, des combinaisons inédites parmi l'ensemble des images dont chacun dispose.
Commenter  J’apprécie          20
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.

Jacques Brel, les Vœux.
Commenter  J’apprécie          20
Que manifestent nos plaintes ?
Commenter  J’apprécie          20
Dans un poème intitulé -A mon frère revenant d'Italie-, peut-être adressé au poète Charles Nodier , ou à un ami imaginaire, ou encore à lui-même, Alfred de Musset semble traverser un moment difficile. Il y exprime beaucoup de tendresse fraternelle et réclame la présence pleine de sollicitude de son ami, qui seule pourrait le rassurer.

" Ami, ne t'en va plus si loin.
d'un peu d'aide j'ai grand besoin,
Quoi qu'il advienne.
Je ne sais où va mon chemin,
Mais je marche mieux quand ma main
Serre la tienne." (p. 67)
Commenter  J’apprécie          20
[Edgar Degas (1834-1917)- Les Repasseuses, 1884-1886- Paris, Musée d'Orsay ]

Halte au sacrifice
(...) Depuis la première révolution industrielle, l'immense majorité d'entre nous sommes soumis à la dictature invisible d'une culture du travail, du labeur, de l'effort et du sacrifice de soi (...)
Au contraire , les populations aborigènes, elles, ne travaillent que deux ou trois heures par jour. Tout le monde y vit en bonne santé. personne n'est chauve, obèse, malformé, dépressif ou suicidaire. Chaque travail se fait dans la détente et tout va bien pour tout le monde...Il n'y a pas de prisons parce qu'il n'y a pas de criminalité, il n'y a pas d'hôpitaux, car il y a très peu de maladies et que le chaman sait les guérir, il y a très peu de désastres écologiques parce qu'il n'y a pas de pollution ! Nous avons donc de bonnes raisons de rester optimiste, à partir du moment où nous acceptons de changer de regard sur la vie, sur le monde, sur le travail, et de changer sa façon de vivre. (p. 74)
Commenter  J’apprécie          20
[Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis (1864-1942) - Fleurs, vers 1927-1929- [Senlis, Musée d'Art et d'Archéologie ]

Le premier humain de la préhistoire qui composa un bouquet de fleurs fut le premier à quitter l'état animal; il comprit l'utilité de l'inutile.--- Okakura Kakuzô
Commenter  J’apprécie          21
Partager

Les offres d'hospitalité sont vaines s'il n'y a pas de fête dans le regard. ----Ralph Waldo Emerson

[Citation accompagnant le très vivant tableau de Leon Schulman Gaspard (1882-1964) - Gouache- Paris Musée d'Orsay, conservé au Musée du
Louvre ]
Commenter  J’apprécie          20
Continuer le voyage

Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune. Grâce à l'art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu'il y a d'artistes originaux, autant que nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini. [Marcel Proust ]
(p. 161)
Commenter  J’apprécie          20
(p.73)
L'hypersensibilité peut se manifester dans des domaines très variés. Les formes qu'elle revêt sont nombreuses. Elle peut être corporelle et concerner le froid, le chaud, les odeurs, les parfums, les bruits, telle musique, tel aliment, etc. Elle peut être émotionnelle et sentimentale. Elle se manifeste alors en fonction des situations vécues dans les relations, notamment affectives. Elle peut être morale : certaines croyances, coutumes ou pratiques semblent inconvenantes, sont violemment critiquées ou rejetées. Elle peut être également mentale : ce sont alors certaines idées ou représentations qui paraissent insupportables, comme par exemple la maladie ou la vue du sang (ce n'est pas le sang en lui-même qui fait paniquer, mais ce qu'il représente : la blessure, l'effraction, l'intériorité du corps, la possibilité de la survenue soudaine de la mort).
Commenter  J’apprécie          20
« Regarder la vie en face, toujours regarder la vie en face et la connaître, pour ce qu’elle est, enfin la reconnaître et l’aimer pour ce qu’elle est ». (V. Woolf)
Commenter  J’apprécie          20
Remercier ceux qui ne veulent rien entendre ou qui cherchent à nous nuire.
Commenter  J’apprécie          20
De fil en aiguille, il me fait remarquer qu'en Occident, nous sommes sans cesse en train de FAIRE quelque chose et que nous oublions d'ETRE.
Tournés vers l'extérieur, nous devenons le jouet des circonstances, éternellement insatisfaits, toujours plaintifs.
Nous nous oublions, nous respirons mal.
Nous négligeons de nous tourner vers nous, de créer un espace en nous, pour être avec nous-même, sans stimulations, sans règles, sans obligations.
Un espace libre de tout, simplement pour nous sentir exister et goûter ce sentiment fondamental.
Commenter  J’apprécie          20
Nos fragilités sont nos alliées. Notre vraie puissance plonge ses racines au plus profond de nos vulnérabilités. Alors pourquoi perdre tant de temps à tenter de nous rendre différent de ce que nous sommes? Essayons d'être qui nous sommes, de nous accepter tel que nous sommes ...
Commenter  J’apprécie          20
Se poser en victime pour forcer le respect. Même de façon légère, se plaindre de son sort oblige l'autre à écouter, à faire preuve d'empathie et de sollicitude, s'il ne veut pas passer pour indifférent, égocentrique ou pire encore... p.77
Commenter  J’apprécie          20
Le paradoxe subjectif serait le suivant : je me plains de la relation d'asservissement dans laquelle je me trouve parce que je l'ai choisie, mais je ne veux pas y mettre fin, soit que la liberté me fasse peur, soit que je continue à renouveler le même choix de sécurité tout en ne voulant pas en assumer les conséquences sur mon existence.
Commenter  J’apprécie          20
Les adultes sont si sérieux, barbants même, avec leur manque d'humour, de légèreté, de joie. Elle aime tellement rire, s'amuser, rêvasser. Pourquoi est-elle si différente ? Je ne suis pas faite pour ce monde. J"aurais dû naître à une autre époque...

Page 12, Leduc.s éditions, mai 2018
Commenter  J’apprécie          20
La vraie question n’est pas tant d’être plus ou moins sensible, mais de vivre en conscience, dans la plénitude de nos ressources et au mieux de nos possibilités, la sensibilité singulière qui est la nôtre.
Commenter  J’apprécie          21
N'oublions pas que beaucoup de personnes ultrasensibles sont facilement attirées par les personnes en difficulté. Elles cherchent à les aider, les réconforter, les soutenir, etc.
Toutefois, elles ont bien du mal à se protéger elles-mêmes.
Elles perdent beaucoup d'énergie dans cette mise en oeuvre de la solidarité, ce qui les plonge après coup dans une sorte d'abattement et de découragement, et vient encore plus renforcer leur lassitude.
Commenter  J’apprécie          20
La conjonction du bruit, de la sur-sollicitation et des nombreuses émotions que génèrent les rassemblements, surtout s'ils sont forcés, peut aboutir à une sensation de vertige, voire à un réel évanouissement.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Saverio Tomasella (1249)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4758 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur

{* *}