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Citations de Sebastian Fitzek (657)


Qui es-tu ? hurla t-elle, écoeurée, tout en se secouant et en se donnant de grandes claques pour tenter de se débarrasser des punaises.
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« Les victimes d’incendie sont tuées par la fumée. »
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La pomme d’Adam saillante de Blankenthal remua quand il déglutit lourdement.
— Mais je ne les ai pas éventrés à cause d’une pulsion sadique, rien de tel… (Nouvelle déglutition.) C’est un mensonge que les enquêteurs ont transmis intentionnellement aux journaux à scandale. Le jeune procureur voulait se faire un nom avec sa première grosse affaire, à mes dépens. Il a changé les victimes en héros et a fait de moi un monstre, pour tirer profit d’une condamnation spectaculaire.
— Et je suis censée vous croire ?
— Comment pourrais-je vous tromper, vous, madame Herbst ?
— Que voulez-vous dire ?
— C’est vous l’experte, ici. Même si je le voulais, je serais incapable de vous mentir.
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— C’est évidemment VOUS qui êtes fou, ajouta-t-elle.
Elle ignora sa voix intérieure alarmée, qui lui conseillait de ne pas provoquer davantage cet homme manifestement malade mental.
Malgré l’insulte, Blankenthal ne parut pas fâché. Plutôt résigné. Il acquiesça d’un air triste et reposa le sac qui, elle l’espérait, contenait des vêtements de rechange dégottés après son évasion. À moins qu’il ne soit plein de scalpels, de scies et d’agrafeuses chirurgicales.
— Je suis navré que vous ayez entendu ces ragots sur mon compte.
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« Hier, Blankenthal a été admis à l’hôpital pénitentiaire sur un soupçon d’attaque cérébrale, poursuivait le commissaire Stoya. Nous supposons qu’il n’a fait que simuler les symptômes et est en parfaite santé. À la clinique, il est parvenu à neutraliser ses surveillants et la docteure de garde. Il a fracturé un casier contenant des vêtements médicaux et s’est de nouveau déguisé en chirurgien. Je vais vous relater en détail les modalités de son évasion, qui apportent la preuve de son intelligence supérieure. »
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« Lutz Blankenthal est un sociopathe récidiviste et un sadique. »
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« La mimicojolie ? avait répété Paul. Ça sert à quoi, ce machin ? C’est comme ça que tu devines si quelqu’un ment ?
— Ou s’il a peur, ou est dégoûté, joyeux ou triste.
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Diffamé et abandonné, il se sentit au bout du rouleau, tant professionnellement que dans sa vie privée. On ne sut jamais s’il avait réellement commis des attouchements, mais il était évident qu’une personne sujette à de tels accès d’agressivité ne pourrait jamais travailler avec des enfants. Il avait une tendance pathologique à la violence, et en plus, sa colère se manifestait de manière aveugle et aléatoire. Il avait attrapé Samira et Paul au hasard, ils avaient eu la malchance de se trouver près de lui au mauvais moment.
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Un des enfants, on ne saurait jamais lequel, avait accusé Wolf « Wolle » Schlagmann de l’avoir tripoté en le poussant sur la balançoire, plusieurs jours plus tôt.
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De là venaient les chuchotements sifflants : « Ne le regardez pas, regardez ailleurs, par terre », répétaient-elles aux enfants, osant à peine lever les yeux elles-mêmes.
Le preneur d’otages se tenait à l’endroit où, en décembre, trônait toujours un sapin de Noël. Chacun de ses bras enserrait le cou d’un enfant.
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Les vibrations détournèrent son attention. Elles traversaient désormais tout son corps.
Sa mère ordonna :
— Ferme les yeux ! Quoi qu’il arrive, ne les rouvre que quand je te le dirai.
Elle obéit, terrifiée. Parce qu’elle venait de voir autre chose dans le regard de sa mère, quelque chose dont elle tenterait toute sa vie de se détourner.
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Quand vous ne voulez pas que quelque chose soit vrai alors ce n’est pas vrai , un point c’est tout .
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Un jour, une de ses collègues de travail s’était moquée à la pause déjeuner des « pétasses cupides » qui attendaient des années avant de porter plainte pour viol, le plus souvent à des fins financières, lorsque leur « prétendu agresseur » avait accédé à la gloire et à la fortune. Klara en avait vomi son sandwich aux toilettes. Elle n’avait pas été capable d’expliquer à sa collègue ce qu’elle ne connaissait que trop bien de sa propre expérience : la sensation de ne plus être qu’un déchet, quand le sperme dégoulinait encore du vagin déchiré sur le slip ensanglanté. Le désir, juste après le viol, de rester pendant un an sous une douche à cent degrés, à se brûler la peau, plutôt que de décrire l’agression en détail à un inconnu. Le fait que c’était le plus souvent des hommes qui prenaient les dépositions, et qu’on ne supportait même pas que des mains de femme touchent son corps martyrisé pour relever des empreintes. La perspective d’un procès auquel ce serait une parole contre l’autre, où l’adversaire essaierait de la faire passer pour une traînée (« Il y a même des vidéos où elle se fait fouetter par d’autres types ») et où, quand on avait beaucoup, beaucoup de chance, il se prenait une condamnation avec sursis tandis qu’on restait soi-même marquée à vie par la honte.
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« L'espoir, c'est comme un éclat de verre planté dans ton pied. Tant qu'il reste enfoncé dans ta chair, il te fait souffrir à chaque pas.
Tandis que si on te l'enlève, ça saignera pendant un moment, ça prendra un bout de temps avant que la plaie soit guérie, mais, au bout du compte, tu pourras réapprendre à marcher normalement. C'est ce qu'on appelle le deuil. »
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Le matin, il lui fallait près d’une heure pour effacer les marques de fatigue sur son visage et, en sortant de la salle de bains, il se sentait de plus en plus réduit à l’état de meuble design restauré dont on ne remarque les défauts qu’après l’avoir installé dans son salon, sous la lumière impitoyable du plafonnier.
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Quels seront les prochains personnages à venir peupler vos cauchemars ?
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Mieux vaut dégueuler qu’avoir peur.
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L’ouragan Anna est justement en train de se mettre en piste pour l’épreuve du lancer de maisons des Jeux olympiques d’hiver.
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Fiona entendit la voix rauque de l’homme à l’intérieur. Un vieux, du moins selon les critères de l’adolescente qui classait parmi les cadavres ambulants tous les gens qui avaient plus de trente ans.
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La voix de sa mère était en parfaite harmonie avec la température presque polaire. Le téléphone portable de Fiona semblait attirer le froid comme un aimant.
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